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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 16:25

http://www.environnement.ens.fr/perso/delord/pdfs/delord_developpementdurable.pdf

 

 

 

Synthèse de l’article : Développement durable et complexité

Julien DELORD

 

 

Si l’on prend les objectifs du développement durable au sérieux, parvenir à un état d’harmonie entre les humains et la nature ainsi qu’entre les humains eux-mêmes, ou encore parvenir à réconcilier le social, l’économique et l’écologique afin de satisfaire au besoin des générations présentes et futures, on ne peut qu’être submergé par la difficulté de la tâche à accomplir. Il ne s’agit pas moins que de protéger le fonctionnement de la biosphère terrestre tout en garantissant la satisfaction de tous les besoins et aspirations légitimes de quelque sept milliards d’humains ! Déjà que les sphères économiques, sociales et environnementales sont d’une complexité redoutable, l’objectif de les formaliser et de les gérer selon un modèle englobant peut laisser perplexe. Il n’y a qu’à penser à la récente crise économique que personne n’a pu prévoir, aux liens sociaux qui ne cessent de se distendre et qui génèrent stress et mal-être, révélant par là même l’impuissance de la société à se réguler elle-même. Quant aux crises environnementales, elles présentent des mécanismes très difficiles à saisir, comme le réchauffement climatique dont on ne peut savoir s’il va « s’emballer » ou non.

La solution de facilité, peu honnête intellectuellement, revient à rabattre le concept de développement durable sur l’une de ses composantes. C’est ce à quoi aspirait par exemple le prix Nobel d’économie Robert Solow en proposant que ressources naturelles, capital monétaire, technologie et travail constituent les éléments interchangeables d’un capital général dont la durabilité signifierait le seul maintien indéfini de sa valeur initiale. Inutile de préciser que ce schéma autorise à sacrifier les ressources naturelles au profit du capital monétaire et rate indiscutablement les objectifs réels du développement durable. Comment dès lors penser le concept de développement durable sans trahir sa complexité inhérente ?

 

Les pistes de réflexion que nous allons explorer s’inspirent de trois philosophes anglo-saxons qui dans leurs domaines respectifs ont mené des recherches pionnières : Bryan Norton en philosophie de l’environnement, Peter J. Taylor en épistémologie de l’écologie et Stuart Kauffman en modélisation de l’auto-organisation. 

 

Tentons d’abord de caractériser cette complexité des systèmes naturels et sociaux soumis à l’objectif de développement durable. Selon les définitions canoniques des sciences de la complexité, il s’agirait de systèmes composés d’éléments en interactions dynamiques, non-linéaires et imprédictibles. Cette première définition n’est pas fausse, pourtant elle masque par sa généralité ce qui constitue la particularité et l’originalité des problèmes de développement durable. Selon Norton, ceux-ci seraient en effet « pernicieux » (wicked) par nature. Il s’agirait de problèmes qui ne possèderaient pas de formulation univoque, toute formulation étant elle-même source de controverse. Ils n’appelleraient aucune solution optimale, sans aucun moyen algorithmique d’y parvenir ; ces problèmes seraient essentiellement uniques et sans limites temporelles clairement définies. Pire encore, selon Taylor, la complexité des socio-écosystèmes serait complètement « désordonnée » (unruly). « Les frontières et les catégories sont problématiques et mouvantes, les niveaux et les échelles ne sont pas clairement séparables, les structures sont sujettes à restructuration et les composants sont en constante différentiation les uns par rapport aux autres ».

Comment, après un constat aussi préoccupant, trouver une prise afin de saisir ces problèmes complexes, sans les amputer, en vue de les circonscrire dans l’action ? La première réponse est qu’en réalité nous n’avons pas vraiment le choix de nous en saisir. Pour Norton, nous nous trouvons un peu dans la situation de marins en pleine mer sur un bateau qui prend l’eau de toute part. Il faut impérativement changer les planches défectueuses du navire, voire repenser son architecture, tout en garantissant que le navire continue bien sa route. De même, les membres d’une communauté humaine supportée par un écosystème ne peuvent viser au développement durable de l’ensemble que par un processus combiné de réflexions et d’actions collectives d’où émergeraient des consensus provisoires sur la nature réellement durable de la voie suivie. La durabilité des entités socio-environnementales est à l’image de la flottabilité de l’esquif, cette sorte d’arche planétaire sur laquelle nous sommes tous embarqués, elle consiste à la fois en une condition de possibilité de la poursuite du processus de réflexion et d’action environnementales, tout en prenant la forme d’un idéal fuyant et perpétuellement remis en cause.

Cette première approche doit être complétée par une deuxième réponse, de nature épistémologique, à savoir notre impossibilité à nous extraire de ce système socio-environnemental planétaire afin de l’étudier et de le comprendre objectivement, à la manière d’un objet scientifique. La complexité de ce système est telle qu’on ne pourra qu’ajouter des perspectives singulières les unes aux autres sans jamais atteindre un idéal d’intelligibilité générale. Ceci se retrouve dans le choix narratif des ouvrages de Norton et Taylor, tous à la première personne, et qui débutent même par des récits biographiques. Loin d’être anecdotique, ce choix du “je” trahit la perspective située, voire engagée des deux auteurs, quant à la situation (place) socio-historico-environnementale à partir de laquelle ils s’expriment.

Face à la complexité d’un système dont on fait partie, comme le rappelle Taylor, on est à la fois acteur et observateur de la dynamique singulière de celui-ci. Ce type de système serait fondamentalement impossible à prévoir, car saturé de boucles de rétroactions entre connaissances et actions des humains d’un côté, et évolution de l’environnement de l’autre. L’acteur du développement durable ne peut que se référer à une « manière d’être », à une forme d’écologie à la première personne pour explorer les structures et les réactions du système dans lequel il vit. Nous devrions être comme des « hologrammes », pour reprendre la métaphore proposée par Edgar Morin dans La Méthode, nous obliger, chacun d’entre nous, à nous constituer en un véritable point hologramme reflétant en miniature tout le savoir du monde.

 

Pour autant, c’est par un processus collectif et communautaire que Norton nous invite à nous frayer un chemin dans cette complexité déroutante des systèmes socio-naturels. Ce processus de gestion adaptative des écosystèmes (Adaptive Ecosystem Management (AEM)) est inspiré d’une philosophie pragmatique. L’AEM se déroule au niveau d’une communauté humaine (community) vivant au sein d’une entité écologique significative (un grand écosystème, un bassin versant, une zone de montagne, etc). Cette gestion adaptative repose sur deux piliers fondamentaux: d’abord l’expérimentalisme, idée selon laquelle les politiques environnementales ne sont que des hypothèses, et les actions environnementales des expériences, à partir desquelles nous pouvons ajuster nos connaissances ; et ensuite, l’idée que toute action environnementale devra être pensée à partir de la perspective ou du contexte géographique particulier (the place) de la communauté humaine au sein de laquelle elle est mise en oeuvre. D’un point de vue politique, cet AEM s’oppose à une conception sérielle de la gestion environnementale, où seraient dans un premier temps collectés les faits scientifiques qui serviraient dans un deuxième temps à informer les décisions politiques.

On pourrait résumer un cycle complet idéal d’AEM comme suit: une communauté humaine prend conscience de problèmes environnementaux et de l’importance de résoudre ces problèmes pour la durabilité de la communauté. Une première phase de réflexion s’ensuit où l’ensemble des membres de la communauté est invité à définir en commun les termes du problème, à évaluer les connaissances existantes sur la question en appelant des experts à l’aide, à exprimer les valeurs qu’elle juge importante de préserver et à proposer les buts qu’elle doit se fixer. Norton insiste sur l’importance de la prise en compte de la pluralité des opinions et des valeurs, pluralité qui ne doit pas être considérée comme un obstacle à l’action, mais au contraire comme l’énergie à partir de laquelle pourra fonctionner un processus démocratique. Et pour devenir authentiquement démocratique, le processus de communication entre tous les membres de la communauté devra se faire en langage courant, et bannir absolument tout jargon technique scientifique, administratif ou politique.

Toujours selon le modèle AEM, la seconde phase est la phase d’action. Celle-ci doit mettre en œuvre les engagements pris par la communauté.  La notion de développement durable possède une dimension de prophétie auto-réalisatrice, en cela qu’elle permet de révéler à elle-même la communauté en tant que communauté, et de mettre au jour des valeurs communes, irréductibles aux valeurs atomisées des membres de la communauté.

Enfin, il ne faut pas éluder la dernière phase, malheureusement trop souvent éclipsée dans les politiques publiques actuelles, la phase d’évaluation, qui permet de vérifier la justesse du processus d’AEM. A ce stade, Norton propose d’utiliser des indicateurs synthétiques, discutés par la communauté, pour fixer pratiquement les objectifs à atteindre ; par exemple, la qualité de l’eau d’une rivière pour juger des effets de la gestion durable d’un bassin versant.

 

La stratégie d’AEM de Norton invite explicitement à revoir le rôle de l’expert dans le processus de décision environnementale, à ce que ce dernier intègre les valeurs de la communauté et ne se contente pas d’énoncer le possible et l’impossible, le connu et l’inconnu. Cependant, Taylor montre dans le détail que cette injonction ne va pas de soi : ce n’est pas seulement l’objet d’étude de l’écologiste-expert qui est complexe, mais aussi le réseau socio-environnemental dans lequel il est lui-même plongé. Grâce à une analyse poussée de la construction, de l’emploi et de l’interprétation des modèles en écologie, Taylor démontre qu’un modèle relève toujours d’une stratégie de construction qui implique des choix à différents niveaux: choix des données, des variables, de la formalisation mathématique, du domaine de validité, etc. Il existe ainsi différents « styles » de modèles selon les contraintes épistémologiques que se fixe le scientifique. On décèle dans ces styles les grands paradigmes de l’écologie (l’organicisme, l’individualisme, le systémisme, etc.) qui eux-mêmes entrent en résonance avec différentes visions politiques du monde. L’organicisme (selon lequel la nature se comporterait tel un immense être vivant) relève du holisme, (l’idée que le tout présente des propriétés irréductibles à l’agencement de ses parties), ce dernier invitant à une vision contemplative du monde et, pour le moins, à une action précautionneuse. Au contraire, le systémisme relève du réductionnisme (l’idée que l’on peut comprendre le tout à partir de ses composants) qui soutient une vision prométhéenne, invitant à un idéal de maîtrise totale du monde grâce à la technique humaine. 

Les choix du modélisateur se transforment dès lors en ce que Taylor nomme de multiples points d’engagement qui marquent en profondeur le processus de construction des modèles. L’écologiste qui “représente et s’engage” (representing and engaging) dans des modélisation de systèmes hyper-complexes doit, selon Taylor, privilégier un travail d’analyse réflexive quant à son travail, sa situation, ses ressources, ses résultats et leurs conséquences pratiques pour la communauté. C’est donc à une « auto-analyse » qu’appelle de ses voeux Taylor par laquelle l’écologiste-expert travaillant sur des entités socio-environnementales doit parvenir à épouser la dynamique de la communauté dans laquelle il intervient.

 

Après avoir montré en quoi la dimension « follement » complexe des entités socio-environnementales nous oblige à inventer de nouveaux processus communautaires de décision, et en quoi ils réclament une nouvelle approche de l’expertise, il nous reste à montrer qu’une nouvelle forme de pédagogie environnementale s’impose afin de rendre le développement durable cohérent au fil des générations.

 

Pour cela nous nous appuierons sur les résultats d’un spécialiste des sciences de la complexité biologique, Stuart Kauffman. Selon ce dernier, toutes les espèces d’un écosystème sont reliées par un dense filet de relations écologiques, qui sont elles-mêmes le fruit de processus coévolutifs où auto-organisation et sélection naturelle jouent de conserve. Sans l’avoir formellement démontrée, Kauffman parierait en l’existence d’une sorte de loi générale de la biosphère, selon laquelle l’espace de travail, de diversification, de co-construction de la biosphère s’élargirait aussi vite que possible. Mais pour cela, les forces naturelles empêchent que cet espace de travail devienne trop chaotique.

Si l’on tient pour comparable la complexité de la biosphère et celle du développement durable, alors il devient nécessaire que le processus de développement durable ne devienne trop chaotique ou fragmentaire, qu’il existe au contraire une véritable courbe d’apprentissage collectif. Cette remarque est essentielle, en ce qu’elle souligne aussi la limite du principe de précaution, tenu par certains comme la panacée en matière environnementale. En effet, ce principe comporte un devoir de recherche afin de réduire les incertitudes scientifiques, mais suppose que ces incertitudes sont comme des zones d’ombre que la science pourrait toujours éclairer, alors qu’elles relèvent en réalité de constructions humaines, souvent insaisissables. Tout comme la vie s’auto-impose des contraintes pour mieux évoluer, il nous semble évident que le développement durable doit s’imposer une contrainte sous la forme d’un lissage de ses choix d’actions possibles. Or, cela doit passer par une prise de conscience générale du besoin de diffusion du savoir environnemental, sous la forme d’enseignement et d’approfondissement des connaissances socio-environnementales.

 

L’éducation à l’environnement doit être ainsi conçue comme une contrainte initiale du système dans le sens où elle permet au système de suivre des voies de développement cohérentes tout au long des générations et de stimuler sa créativité. De ce fait, l’éducation au développement durable en tant que développement durable, et non en tant qu’amalgame confus de sciences naturelles, physiques et d’éducation civique, devrait être un apprentissage des mode de vie au sein de la communauté, des comportements vis à vis des autres, des êtres naturels et du milieu; en un mot, des valeurs prospectives et des savoirs communicatifs plus que des connaissances établies.

En définitive, la complexité des entités socio-environnementales apparaît comme ce qui résiste à toute simplification ou enfermement dans un modèle scientifique. Le processus de développement durable, au-delà de ses définitions, de ses principes, de ses théories doit avant tout élaborer des stratégies à partir desquelles émergent des narrations, simples ou récursives, individuelles ou communautaires, situées ou englobantes, de sens commun ou spécialisées. Ce sont ces narrations qui créent le lien, voire même l’attachement environnemental, par lequel la communauté forge sa continuité historique. Ces narrations doivent être au coeur aussi bien des projets d’AEM que des projets éducatifs, et témoigner du chemin situé, conscient, créateur et indéfini de toute communauté environnementale.

 

 

Kauffman Stuart, 2000, Investigations, New York, Oxford University Press.

Norton Bryan G., 2005, Sustainability. A Philosophy of Adaptive Ecosystem Management, University of Chicago Press.

Taylor Peter J., 2005. Unruly complexity. Ecology, Interpretation, Engagement, Chicago, University of Chicago Press


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Julien Delord

Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER) - Instructor

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Research

Philosophy of ecology:

- Epistemology of community ecology (the neutral theory of biogeography and biodiversity)

- Conceptual analysis of the link between ecology and evolution

- Analysis of the "species" and "species extinction" concepts

Environmental Ethics:

- Analysis of ecocentric ethics

- Creation and defense of the concept of "sauvageté"

- Critique of the concept of "sustainable development"

 

Teaching

At CERES-ERTI:

- Atelier "Biodiversité"

Publications

 

Book

  Delord J., Lextinction despèce : histoire et enjeux philosophiques, Paris, Publications scientifiques du Muséum National dHistoire Naturelle, Collection « Archives », à paraître en 2009.

 

 

Articles

 

2009. Delord J., "Ecologie et Evolution: vers une articulation multi-hiérarchisée" in Silberstein Marc, Les mondes darwiniens , Paris, Editions Syllepses, à paraître. [pdf].

 

2009. Delord J., "Biodiversité insaisissable et anarchisme écologique" in Afeissa Hicham-Stéphane et Degeorges Patrick, Ecosophies: la philosophie à l'épreuve de l'écologie , Paris, Editions MF, à paraître. [pdf].

 

2008. Delord J., Chapitre "Ecologie et Evolution" in Miquel Paul-Antoine et Vincent Rachel, Concepts fondateurs de la biologie du XXIème siècle , Bruxelles, DeBoeck Université. [pdf].

 

2008. Delord J., "La recherche écologique à lépreuve de la philosophie de lenvironnement" Labyrinthe-Atelier interdisciplinaire, 30 (2), à paraître. [pdf].

 

2008. Delord J., "Vers une écologie biotech ?" in Paul-Antoine Miquel (Ed.), La vie vécue, la vie expliquée, Numéro spécial de la revue Noesis, Paris, Vrin, à paraître. , 29, à paraître. [pdf].

 

2007. Delord J., "The nature of extinction" Studies in history and philosophy of the biological and biomedical sciences , 27, p. 656-67. [pdf].

 

2006. Delord J.,"Paths toward a proper philosophy of ecology", Biological Theory 1(4), p. 423-427. [pdf].

 

2006. Delord J., « Développement durable et complexité », Recueil des contributions du Colloque International « Le développement durable sous le regard des Sciences et de lHistoire » - CD-ROM, Arras, IUFM Nord - Pas de Calais, 2006. [pdf].

2006. Delord J., « Interview with Peter Singer », Éthique Économique, 4, (1) [article en ligne].

2005. Delord J., « La sauvageté : un principe de réconciliation entre l'homme et la biosphère », Natures, Sciences, Sociétés, 13, p. 316-320. [pdf].

2005. Delord J., « Léthique environnementale en perspective », Sciences Humaines, H-S n°49, juillet-août 2005, p. 88-91 [article en ligne].

2004. Delord J., « Bernard Palissy : le premier écologiste moderne ? », Bulletin dHistoire et dÉpistémologie des Sciences de la Vie, 11 (1), p. 31-46. [pdf].

2003. Delord J., « L'extinction des espèces entre mort et résurrection », Etudes sur la mort, 124, p. 21-34. [pdf].

 

PhD thesis

 

Delord J., L'Extinction d'espèce: Histoire et enjeux éthiques d'un concept écologique, Thèse de doctorat, Université Paris XII, Créteil, Soutenue le 6 novembre 2003, 592 p. + annexes. [pdf. 9,07Mo].

Online

 

Radio

 

-Emission de la Radio Suisse Romande "Les temps qui courent - Vendredi 18 juillet 2008" Podcast biodiversité

 

Conferences

 

-Conférence Ecosophies, Cité des Sciences et de l'Industrie, Paris-La Villette, 30 mai 2008 Biodiversité insaisissable et anarchisme écologique

 

-Sunrise Science Conference, Roskilde University, Danemark, 14 août 2008 Toward a biotech ecology: The case of species recreation




CERES-ERTI, Ecole Normale Supérieure, 24 rue Lhomond, 75320 Paris Cedex 05, tel 01 44 32 27 20
www.environnement.ens.fr

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commentaires

G
<br /> Si quelqu'un arrive à lire l'article, je suis preneur d'un résumé !<br /> <br /> A.<br /> <br /> <br />
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