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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 10:25


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA DÉSTABILISATION CLIMATIQUE. Conférence-débat. Association Attac-Artois. I.U.F.M. Arras. J-12-4-07.

Invité : Jean-Paul Deleage, physicien de formation, docteur en géographie.


Invitation suite à la soirée-débat sur le film d'Al Gore "Une vérité qui dérange" (15-12-06 au Cinémovida).

Ouvrages : Histoire de l'écologie (de la pensée écologique).
Dirige la revue semestrielle (16e année - n°33) "Écologie et politique". Dernier n° : "Climat. De la recherche à l'engagement".

A assisté à une projection en présence des parlementaires français. Pas de réaction sauf de la part de Dominique Voynet ("silence assourdissant").

Effets constatés : 1. Hausse de 0,6°C depuis le début du XXe siècle (1910-1940 et surtout 1976-2006).
 2. Élévation des mers de 10 à 20 cm en un siècle.
 3. Modification des cycles naturels (migrations, périodes de fécondation, gel des rivières, vendanges, etc).

Effets attendus :
- aggravation des inégalités dans le monde,
- accroissement des précipitations mondiales dans les hautes et moyennes latitudes,
- tous les scénarios prévoient une diminution des pluies dans les régions qui souffrent déjà de déficit d'eau.
- migration des espèces végétales beaucoup plus compliquée en raison du zébrage du territoire par des routes et des zones urbanisées.

--> Changements jamais vu à l'échelle géologique (un siècle seulement) : période de plusieurs dizaines de milliers d'année pour observer de tels changements.
Certains changements brutaux ne peuvent pas être exclus (arrêt du Gulf stream en 10 ans).

Plusieurs centaines de millions de personnes sont concernées.
Ex : Pays-Bas. Provision chaque année de un milliard d'euros pour réhausser le niveau des digues.
Ex : Bengale. Ce pays ne pourra quant à lui pas faire face. Population pris en tenaille entre la remontée des sels marins dans les sols et la fonte des glaciers himalayens (->).

Nous sommes confrontés à des problèmes qui ne se sont jamais posés à l'humanité.

Problème de manque de connection du système politique. Sous-organisation du système politique mondial.
Signe positif : la communauté scientifique a pu s'organiser (faisant face à toutes les pressions) pour la première fois pour parler d'une seule voie. Or paralysie des politiques.

1ère voie de ferroutage française : 1/10 000e du transport routier.

-> Économies considérables à faire dans le bâtiment dans le cadre de l'énergie.

--> REPENSER LE POLITIQUE de façon révolutionnaire (mais aucune révolution dans le passé n'a été confronté à cette question de la politique climatique). Il faut penser à un gouvernement planétaire.
La peur n'est pas forcément bonne conseillère, mais c'est vrai que c'est angoissant notamment du fait qu'on en parle pas (->) pendant la campagne électorale.


Débat :

- XVe siècle - fin XIXe siècle : petit âge glaciaire (moins de 1°C de variation).
- Il faut diminuer par deux les émissions mondiales, par quatre en Europe.
- Encore beaucoup de choses inconnues, notamment le fonctionnement de l'océan.
- USA : 40% des marchandises qui sont sur le rail. Europe : 8%.
- Il y a déjà aujourd'hui (2005) plus de réfugiés écologiques que de réfugiés politiques.
- Le problème climatique conduit à reconsidérer complétement la manière de penser la politique (pas au niveau d'un pays mais au niveau mondial).
Ex : Pour la redistribution des richesses, il faut redéfinir ce qu'on entend pas richesse.
- Il ne faut pas se laisser désespérer par le caractère sous-développé du débat sur ces questions en France. 
Au Brésil, par exemple, ils se préoccupent plus qu'en France de ces questions. L'humanité continuera sans nous.
- Décroissance. Si il s'agit des matières premières comme le pétrole, c'est une évidence. Si le pétrole monte à 200 $ le baril, elle s'appliquera à ceux qui n'ont pas les moyens de payer. Il faut une décroissance, mais une décroissance de quoi ?
Pas d'accord avec le mouvement de décroissance. Il me semble que le débat est posé dans des termes assez pauvres. Communautés : désabusés, lucides mais ne voient pas de solution pour l'humanité.
- Failles des mouvements : ils s'en prennent essentiellement à la consommation. Or les problèmes de consommation sont indissociables des problèmes de production, et de circulation.
Ex : Nécessité d'un aspirateur électrique pour nettoyer une invention comme la moquette.
- Désynchronisation de cycles biologiques.
Ex : Chenilles (chaleur) et oiseaux (lumière). Si il fait plus chaud, les chenilles vont désynchroniser des oiseaux, et vont pouvoir se multiplier sans être régulées par leurs prédateurs naturels.

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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 15:13

Voir aussi (bas de page) : PESTICIDES, POLLUTIONS, SANTE.

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"PESTICIDES : UN PÉRIL POUR LA VIE.

APPLIQUER LES ALTERNATIVES : UNE URGENCE !"

"Réunion publique avec une conférence du docteur Lilian Le Goff".

"Le mardi 13 Septembre 2005 à 20 h à Arras".

http://www.nord-nature.org/publications/bulletin/117/117B1.htm


Exposé : PESTICIDES : ÉTAT DES LIEUX GLOBAL ET LOCAL.

Conférencier : Dr L. Le Goff, médecin, membre du jury de la Conférence régionale de la santé de Bretagne, consultant pour le développement des produits de l'agriculture biologique en restauration collective.


Présentation du thème de la soirée :

Parmi tous les facteurs de risques polluant l'environnement avec de graves conséquences sanitaires, les pesticides sont parmi les plus préoccupants car ils imprègnent tous les milieux et peuvent posséder de nombreuses propriétés toxiques, particulièrement en ce qui concerne l'évolution des cancers et les attenites portées à la reproduction.
Les alternatives à l'emploi existent : il devient urgent de les mettre en oeuvre.

 

Lutter contre les pesticides, c'est forcément s'attaquer à un marché très juteux. 28 milliards de $, marché mondial. France : 2e puis à partir de 2000, 3e utilisateur de pesticides au monde. 1er : États-Unis, 2e : Japon. L'Allemagne utilise deux fois moins de pesticides. - 100 000 tonnes par an en France. - 100 kg de pesticides chariés par jour dans chaque fleuve en France. 4 tonnes par an (Seine et Loire). 6 tonnes par an (fleuves du Sud de la France). - Les communes utilisent beaucoup de pesticides parce que "c'est normal, c'est naturel". L'alternative, c'est de changer de pesticide pour un autre "moins dangereux". Pesticide = phytosanitaire (médicament des plantes). Produit qui tue la vie. - S.N.C.F. Voies propres. - Jardiniers du Dimanche. 10 000 tonnes (10% du total). - Agriculture. "- cide" signifie tuer. Insecticides, fongicides, herbicides -> attaque la biodiversité. Graphique. Fongicides > herbicides > insecticides. Stockage des céréales, du raisin. Or beaucoup de ces fongicides sont parmi les plus dangereux. Études sur de grandes populations (faites dans les pays anglo-saxons). # France, mis à part franc-tireurs épidémiologistes. Graphique. France : 2 milliards 400 de $, double de l'Allemagne. 1er producteur de pesticides : États-Unis. Graphique. Les P.O.P.'s, pesticides les plus dangereux, sont interdits dans les pays développés. LEUR UTILISATION CROÎT, CEPENDANT. I.F.E.N. a perdu son autonomie (pas par hasard, études publiées très dérangeantes). Contamination par voie aérienne (>> voie alimentaire). Air très souvent beaucoup plus contaminé que la voie alimentaire. Pesticides : méga-scandale (poupées gigognes). Si pas de formation, on reçoit l'information de celui qui vend. ("Plus on l'utilise, plus on est bon"). 1/4 entre dans la terre, 3/4 part dans l'atmosphère.

Ex : Ruraux bretons qui doivent se calfeutrer. Témoignages de peaux qui se couvrent de points oranges. D.D.A.S.S. minimise le problème ou se réfugie dans le déni, si les citoyens protestent. - Digestion : enzymes. - Respiration : rien, direct dans le sang. 90% des eaux superficielles, et 58% des eaux profondes : pollution qualifiées de préoccupante (# utilisation à l'avenir). SANCTION d'ici quelques jours de l'U.E. vis à vis de la France pour la pollution de ses eaux brutes. Bretagne, Beauce : deux fleurons de l'utilisation des pesticides. -> Féminisation de la nature. Actions comparables notamment aux oestrogènes. Incidence sur les foetus destinés à être mâles. Chez la femme, cancer des ovaires favorisés. -> Ne pas s'en laisser compter sur la notion de NORME. Ex : Nitrates. 50 mg/l eau. Agriculture raisonnée < 5-6-7 mg/l eau. Norme = compromis établi en fonction d'un rapport de force et en fonction de la connaissance du risque. Ex : Contamination au plomb des agents de circulation. Années 60-70 : zéro (norme). Puis augmentation de la norme tolérée. Ex : O.G.M. Norme déjà prévue. < 0, 9 % -> pas d'O.G.M. Pesticides organo-chlorés (D.T.T. restait 20 ans et plus dans l'environnement). Beaucoup de pesticides organo-chlorés retirés car D.T.T. retrouvé dans le lait maternel (étude en Allemangne). Contamination grave de l'enfant malgré mode de vie sain. Aujourd'hui pesticides (biodégradables mais) plus petits. -> + facilement absorbables par le plancton. Ne disparaît pas du tout car accumulation dans la chaîne du vivant. Cocktail de 10-12-20 pesticides : AMPLIFIE LES EFFETS. -> AUCUNE NOTION sur cet effet cocktail. Les toxicologues s'épuisent à le dénoncer, mais les politiques ne réagissent pas (toxicologues remplacés par des bio-technologistes). Attention aux quantités très faibles + répétition de l'exposition !!! Molécules piégées dans les tissus gras (accumulation -> c'est pourquoi la notion de norme ne veut rien dire). Ex : Le grèbe huppé (2 500 fois supérieur à l'eau).

Ex : Abeilles. Produit A : 0 à 5 % de décès. Produit B : Idem. Deux produits (lorsque le 1er n'a pas encore totalement disparu) : 25%. Deux produits en même temps : 75 %. Ex : Round up. Très utilisé. Les gens croient dur comme fer que ce n'est pas dangereux. Un nuage fait le tour de la planète en 5-6 jours (on le sait depuis Tchernobyl). Les premières traces de pesticides ont été repérées dans la faune sauvage (salmonidés, grands cervidés, aigles). Aujourd'hui idem sur les Inuits, l'ours blanc. -> PROBLÈMES DE REPRODUCTION. Selon B.I.T., et O.M.S. : 200 000 décès, 3 à 5 millions de personnes gravement malades (dues aux pesticides) dans les pays du Sud. Attention arrivent dans nos assiettes à l'exportation. Ex : Café, agrumes, cacao. U.N.I.C.E.F. Plus de victimes que les maladies infantiles (hors liées à l'eau). BÉNÉFICIAIRES : 5 ou 6 GROS CONSORTIUM. Monsanto, Dupont (font des SEMENCES aussi). Mêmes groupes qui développent les O.G.M. "Propriétés" des pesticides : - IMMUNAUX DÉPRESSEURS. - ATTAQUENT LE SYSTÈME NERVEUX. - MUTAGÈNES ET CANCÉRIGÈNES. - PERTURBATION DU SYSTÈME ENDOCRINIEN (surtout évidente chez le mâle). Beaucoup de pesticides sont à la fois cancérigènes et perturbateurs endocriniens.

Un agriculteur sur 6 est victime des pesticides (1997). Nécessité de protection par une capeline (au dessus de la taille), avec un appareil respiratoire. Si au printemps, on voyait autant d'agriculteurs ainsi harnachés : les gens vont se demander ce que l'on fait. La M.S.A. s'est opposée aux études concernant le cancer. Combien de victimes ? On ne sait pas, on a pas voulu me le dire (Dr Le Goff). Ex : Un frère mort à 30 ans d'une leucémie (agriculteur). Graphique. --> ? Utilisateurs de pesticides. > France > Belgique > Pays-Bas. Graphique. Nombres de morts par cancer. Idem. -> "Je demande que comme à notre habitude à Nord-Nature, on laisse le conférencier terminer, et que ensuite on pose les questions". (Mme Istas). Bouteilles (bio-dégradables) de plastique. Se retrouvent dans la chaîne alimentaire et sont perturbateurs endocriniens. 2060. Plus de reproduction possible. --> QUELLE ÉTUDE ?

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Conclusion. ON ASSISTE AU DÉVELOPPEMENT ... ... PAS DE FAIBLE DOSE INOFFENSIVE. CONSTANTE AUGMENTATION DE LEUR INCIDENCE. Malgré cela, campagne il y a 6 mois pour utiliser les pesticides. Procès contre cette campagne. Déboutés en référé car le juge a considéré qu'il n'y avait pas urgence. Pas encore jugé sur le fond. ( -> Encart retiré de Télérama). Monsanto condamné aux États-Unis (# biodégradable). Il disait : "Mon produit est biodégradable; donc il n'est pas dangereux". Aujourd'hui, il dit : "C'est un herbicide intelligent". O.G.M. -> "O.P.A." sur la nature. Droit de poser un brevet sur le génome manipulé. (Peuvent concentrer davantage de pesticides sans mourir). Champs oranges-jaunes (round-up) -> pour ne pas avoir à désherber. Herbicides totaux (ne font "pas de détail" comme les herbicides précédents) fonctionnent avec les O.G.M. Fabriquent eux-mêmes des herbicides. Marché des O.G.M. : alimentation animale. Depuis 1992, obligation par l'Europe de nourrir avec soja U.S. (= O.G.M.). -> LE PROBLÈME, C'EST QUE L'ON EN SAIT RIEN. Rien n'oblige d'indiquer si la viande a été nourri par des aliments O.G.M. Plus de 80 % des européens ne veulent pas d'O.G.M. (mais ils ne peuvent pas faire de choix éclairés).

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Les SOLUTIONS existent. Il faut aider les gens qui font bien. Ex : Ville de Rennes à zéro pesticides depuis 2-3 ans. + en restauration collective, deviennent clients de l'agriculture biologique. -> COMMUNES. Unités géopolitiques les plus "performantes". Attention : Agriculteurs, frange de la population qui pèse plus lourd (/ poids démographique) que les autres.

BONNES PRATIQUES : Augsbourg, Munich (engagés depuis 20 années dans le D.D.). Article, "Agriculture bio : le soutien de la Ville" (de Lorient). Charte d'approvisionnement en produits bio. de la restauration collective. Volonté de faire jurisprudence. Conclusion. Si on veut donner du sens au D.D., veiller à ce qu'il y ait un agenda 21 là où l'on habite. Voir ce qui ne se fait pas bien, et ce qu'il faut corriger.

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DÉBAT.

- Professeur biologie I.U.F.M. d'Arras (en retraite). Le Monde (10 septembre). Ministère de la Santé. 9 % de la population a bu de l'eau polluée en 2003. (-> très euphémiste). - Secret. Arem'artois + Institut Pasteur. Eaux de pluie dans les villes. Villers-les-Cagnicourt : centre de regroupement des pesticides (-> prévoit augmentation vente pesticides). QUASI IMPOSSIBLE DE PROUVER que les gens meurent des pesticides. 30 ans d'études -> Appel de Paris -> 2 prix Nobel de médecine. Suffisamment de preuve pour avoir fortes présomptions -> (démarche scientifique =) précaution. N.N. vient de décider de signer l'Appel de Paris (suite à mon tract ?). Reach L'Europe (U.E.) peut être méprisée.

Commune Poids le plus important. 90% des polluants n'ont pas de dossiers sérieux (intérêts puissants implantés depuis longtemps).

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Dans les villes, utilisation avec des dosages très important. De plus, sur des surfaces très imperméabilisées. Le marchand de pesticides est pas responsable : si il y a des problèmes, c'est que le produit est mal utilisé. Certains agriculteurs baissent les dosages. CONTRÔLE OU PAS CONTRÔLE ? Pas assez de contrôle sur les pratiques à risque. Mais il y a eu des contrôles. -> Intervention peu correcte du conférencier et de Mme Istas. Agriculteur ne peut pas donner les éléments précis qu'il a indiqué désirer donner (# "caricature"). 2 personnes restent debout (2 agriculteurs). Tous les petits silos : interdiction de stocker les produits phytosanitaires (réglementation qui change). -> Gros centres de stockage. Pb. 20 mg (200 fois plus élevé). Qu'on fasse la même norme pour tout le monde. "Vous mélangez les choses !" (le conférencier). / "J'ai suivi deux formations à la M.S.A." (l'agriculteur, marié à une pharmacienne entre parenthèse, responsable dans plusieurs organismes)

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 15:35

Douaisis --> 14% de chômage. --> Impératif absolu d'imagination (pour les responsables politiques).
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Fédération COORACE (COmités et Organismes d'Aide aux Chômeurs par l'Emploi), 3/5 rue Camille Guérin.


Douaisis interréseau. Association de réflexion et de prospective. Objectif : Trouver un emploi durable aux personnes en difficulté.--> Acquisition d'une maturité plus grande et de confiance en ses aptitudes.
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Définition d' "alternative" :- Choix entre deuxpossibilités,ou- Solution de remplacement.


Pas inutile de confronter nos valeurs, notre projet aux réalités telles que nous les vivons.Bonnes réponses que si diagnostic lucide et sans complaisance (= se poser les bonnes questions).


Est-ce qu'on se questionne suffisamment sur la qualité des emplois proposés (aux personnes qui ont été "durablement éloignées de l'emploi") ? --> Ne les maintiens-t-on pas dans la précarité nous aussi ?


2-3 millions de chômeurs.> 1 million de personnes au R.M.I.Échec de 30 ans de lutte contre le chômage.


Société de l'insécurité et de la défiance. Trop nombreux à être en précarité financière et en disqualification sociale.


Consensus plus ou moins implicite en France pour sacrifier les chômeurs aux salariés ?Travailleurs / chômeurs (--> Vision binaire simpliste).


Est-ce que les chômeurs ne sont pas victimes des relations sociales en France ?--> Mode conflictuel et non recherche de consensus. --> Organisations syndicales : défense des droits acquis (mais de ceux qui ont des droits). --> Patronat : vertus de la déréglementation.


Communautarisme en France : il augmente.Comment est vécu la "solidarité" (nationale) ?--> Beaucoup profitent du système.Pour le R.M.I., ils institutionnalisent une solidarité eux-même (c'est un dû).

-- Quelle est la place réelle du travail aujourd'hui (dans cette société où on privilégie tant les loisirs) ?


--> On aboutit à un PARADOXE. La société est dans un tel état que les valeurs fondamentales de l'économie solidaire sont réinterrogées.Attention ! Les acteurs de terrain de l'économie solidaire ne doivent pas la dévoyer. "Balayer devant sa porte".Accepter que comprendre la complexité des causes nécessite unecomplexité des interventions.--> Concilier sans cesse la recherche d'emploi, le lien social, la gouvernance.


Loi Borloo sur les services. --> Vrai défi qui est lancé à l'Économie sociale : que les deux secteurs soient mis à égalité (avec l'économie marchande classique).


Rendre plus lisible la valeur ajoutée que l'E.S.S. apporte.


Lisbonne. Amélioration qualitative de l'emploi & cohésion sociale.


Le volontarisme est une forme de militantisme, le volontarisme est une forme d'ALLIANCE.Comment nous sommes prêts à dépasser nos DÉFIANCES ? Comment nous sommes prêts à ne pas entrer en CONCURRENCE ?RASSURANCE - RÉLIANCE -RÉSILIANCE.Le moment est venu pour nous de reprendre des risques et d'entrer en REBELLIANCE.


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Conférence de Patrick Viveret, philosophe et magistrat à la Cour des Comptes.


Posture dynamique (# défensive). Décision du M.E.D.E.F. (Mouvement pour un Espace de Désintoxication de l'Économie Française) de créer le R.M.A. (Revenu Maximal Acceptable).


Économie plurielle : - Économie de marché (à condition qu'elle joue son rôle pacificateur). - Économie publique. - Économie sociale.

On ne peut pas situer les enjeux en dehors du niveau planètaire. Stieglitz, ex-patron du F.M.I., auteur de La grande désillusion, parle de "fondamentalisme marchand".
Immenses forces de vie, de citoyenneté expliquent pourquoi ça ne va pas plus mal (société encore plus compétitive, guerrière et excluante).


Concurrence : émulation coopérative dans laquelle on s'assure que tous restent dans la course # économie guerrière. Passages des "économies de marché" aux "sociétés de marché". --> Effets destructeurs en profondeur, au niveaux écologique, social et humain. La grande transformation, ouvrage de l'anthropologue Antolini.


Formidable bataille. Transmettre un désir d'humanité aux générations futures. Être en posture contributive et dynamique.


En quoi notre rapport à la monnaie nous paralyse dans ces combats ?


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Modes actuels sont contre-productifs.


Redéfinir la richesse et la façon dont on la calcule.


Définition de l'utilité économique (Valras) : Du point de vue de l'économie pure, le poison utilisé pour assassiner est, aussi utile voir plus, que le médicament pour soigner le malade. Donner la vie est un acte inutile (--> pas d'accord, cela permet d'en faire un consommateur).


Tant qu'on ne convoque pas l'économie pour faire la preuve de son utilité sociale ... Ex : Industrie d'armement.


"Valoriser le bénévolat" --> (faire du bien, cela ne devrait pas être accorder quelques miettes de valorisation. Le lucravolat devrait lui prouver son utilité).


--> Les thermomètres qui rendent malades. Ex : Cas de l'Erika. Fait fonctionner l'économie. Et bénévolat (pas comptabilisé).

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On ne peut pas poser la question d'un développement humain durable si l'on s'appuie sur les critères de la 2e G.M. (rapport industrie et guerre).


P.V.D. en voie d'aggravation de leur développement éthique, affectif et spirituel.


Exercice : Quelques minutes de méditation silencieuse personnelle + Ecrire ce qui compte réellement dans ma vie, puis ce qui rentre réellement dans les comptes. --> Balade entre amis en canoë : nul pour le P.N.B. --> Carambolage (essence, dépannage) : fait progresser le taux de croissance.


Les humains sont toujours du côté des charges et pas du côté des produits.


Se désintoxiquer sur les mots.


- Confusion entre économie & société de marché. --> L'ensemble des liens sociaux sont en voie de marchandisation. Ex : Télé-réalité. Quand la quête du sens devient marchandisé = sectes. XIXe siècle : 1ère tentative de société de marché. --> Retour du politique, mais politique guerrier (Fascisme, Nazisme). Années 80 : 2e tentative de société de marché. --> Le mal est en face (or sagesse = le mal est intérieur).


- Aujourd'hui, il ne s'agit pas de "libéralisme". Capitalisme de plus en plus autoritaire (anti-libéral). "Les règles du jeu libéral ne fonctionne que si nous en sommes les bénéficiaires." (États-Unis). Cadeau que d'appeler cela libéralisme.


E.S.S. --> Refuser les logiques binaires.

- Il y a autre chose que le Communisme où le Capitalisme.
- XXIe siècle --> Nécessité posture dynamique. Anticiper (# posture défensive).
Question tabou (en général réservée aux spécialistes) : Qu'est-ce que la monnaie ?


Nous sommes aujourd'hui dans un rapport destructeur à la monnaie. Monnaie : invention géniale pour faciliter l'échange et la création de richesse. C'est vrai si et seulement si : monnaie = moyen et non une fin (si on se met à penser que la possession de monnaie est un bien, ou pire si on se dit qu'elle prend de la valeur).


A. Smith, La richesse des nations ("la main invisible du marché" n'est pas le thème principal du livre !). Critique du mercantilisme : croyance que la richesse se fait dans la possession d'argent ou d'or ; faux, elle est dans le travail. Le libre-échange ne peut fonctionner que si il y a des rapports d'égalité entre membres de l'échange, et que c'est l'État qui est le garant de cette égalité. 8 000 milliards $ / an : échanges de biens et services. 2 000 milliards $ / jour : échanges monétaires. Rapport de 1 à 100. Délirant. Nous sommes sur un volcan financier. Années 70 : rapport de 1 à 5.


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Enjeu majeur des alternatives : capacité de réaction immédiate à tous les échelons de territoire pour que la crise mondiale financière majeure ne s'étende pas à toutes les activités. Comment se préparer pour le jour où les effets de la crise financière mondiale arriveront ?
Logique mendhésiste : il y a un certain nombre de Bien Bien Phu qui se préparent, & il faut être capable de se sortir de ces catastrophes. Différence entre une débâcle et le fait que la catastrophe soit source de réaction positive (résilience), qui soit bénéfique pour la société.


Taux d'intérêts positifs. Si quelques grammes d'or à l'âge du Christ, avec des taux d'intérêts positifs ... : cela pèserait plus que le poids de la planète Terre (calcul de 1930). --> Donc, destructeur.


Une fraction de la population (mentalité de rentier) crée artificiellement de la rareté monétaire pour qu'elle ait de la valeur. --> Cela permet que 225 personnes = 2, 5 milliards d'être humains.

--> La monnaie ne remplit plus sa fonction. Le potentiel d'échange et d'activité ne va pas pouvoir se réaliser.


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Logiques de guerre économique. En réalité, il n'y a pas de rareté réelle qui justifierait cette guerre économique. On nous rabache qu'on est passé des "30 glorieuses" aux "30 piteuses". "On est obligé de casser des oeufs, et il vaut mieux être du côté des gagnants. Or c'est faux, nous sommes trois fois plus riches que dans les "30 glorieuses". Travail diminué d'un tiers. rareté créée artificiellement.


Avec 50 milliards de $ / an, on pourrait assurer les besoins fondamentaux. Or on trouve : 500 milliards pour la publicité, 500 milliards pour les stupéfiants, 1000 milliards pour l'armement. 2000 milliards de $ : gestion du mal-être et du mal de vivre. - Gestion de la peur et de la domination. - Compensation du mal-être. - Détournement dans l'ordre de l'avoir du désir dans l'ordre de l'être.


Pub. --> Triple réconciliation entre l'homme et la nature, et avec les autres. Mensonge : après un bref moment de soulagement, situation de dépendance (car ordre de l'avoir). Mécanisme de nature toxicomaniaque.


Gandhi : "... mais il n'y en a pas assez si il s'agit de satisfaire le désir de possession de chacun." L'Homme le plus riche du monde en voudra toujours plus, car sa richesse n'est pas capable de répondre à son mal-être.
Chantier formidable : prendre en compte réellement la totalité du bien-être.


Être. "Je me sens d'autant plus dans la joie de vivre que je rencontre des personnes qui sont dans la joie de vivre." Avoir. Couple peur-domination.


Pouvoir de (création-coopération). Pouvoir sur (peur de perdre ce pouvoir qu'on a si durement conquis, peur des autres).

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-- Nouveaux indicateurs de richesses.


I.D.H. (C.N.U.D.) Indice de santé sociale (mortalité, maltraitance, délit violent, espérance de vie, pauvreté des personnes agées, accident de la route, etc.). Aux États-Unis, l' index of social health diminue mais le PNB (Gross domestic product) continue à progresser gentiment.


Tableau de bord du développement soutenable. Pays nordiques (très bon, excellent), France (acceptable), Sud-Est de l'Europe (pas bon).


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Histoire du mouvement coopératif (face aux logiques de compétition). Cum putere : pousser ensemble. Mot perverti. Logique guerrière.


Education. Ex : Mouvement Freinet. Intégralement, c'est un exemple des logiques coopératives.


Ex : Logiciels libres = logiciels de l'E.S.S. à condition de sortir d'une double logique . --> 1°) Croire qu'il faut sortir du prisme de l'économie pour recevoir le label E.S. 2°) Fin des années 70, "économie sociale" = idée d'un tiers secteur.


OR, ce dont nous avons besoin, c'est de repenser l'ambition de l'E.S.S., et le repenser dans tous les domaines : - terrain éducatif, - terrain du dialogue des civilisations. --> Nouvelles frontières.


--> Enjeux du développement soutenable. Ceux qui sont dans les logiciels libres ne savent pas qu'ils appartiennent à l'E.S.S. Idem, E.S.S. appartient au même monde (construit depuis Rio, Seattle, Porto Alegre ; constitution d'une société civile mondiale) que les logiciels libres. Très souvent, ce sont des univers qui ont du mal à se parler.

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Projet SOL : refaire de la monnaie qui soit au service d'un développement humain et social.


Condition : considérer nos valeurs comme une chance et non comme un boulet. Créativité coopérative, c'est ce qui marche le mieux à condition que cela soit pratiqué.

Or, si vous êtes dans cet axe-là, vous êtes très probablement dans la "coopération bureaucratique", ou ce qui arrive souvent (au sein de l'E.S.S.), vous passez dans la "bureaucratie compétitive".


Graphique (voir notes).


Difficulté car : absence de coopération au sein même de l'E.S.S. Ex (banques) : "Je veux bien en faire partie, mais à condition qu'untel n'y soit pas !"


Alors que LA PUISSANCE QUE REPRÉSENTE L'ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE EST SUPÉRIEURE À CELLE DE LA SOCIÉTÉ MARCHANDE (qui est limitée par sa lucrativité).


Si nous portons nos valeurs comme un boulet, double désavantage par rapport à l'économie de marché.


Les nouvelles frontières ne sont pas seulement sur le terrain économique, mais au niveau du "métier d'humain". Mystère & ministère = métier (ministère mystérieux). Profession (même sens que vocation) : je professe parce que j'en suis habité.


La demande sociale est dans la cohérence entre projet de vie & projet professionnel. Arrêter de penser à travers les 10% du temps de vie (passés dans la vie professionnelle). Travail = rapport Dépendance - Pénibilité - Souffrance.

CHAQUE FOIS QU'UNE PERSONNE N'EST PAS EN MESURE D'ÊTRE "CHEF DE PROJET" DE SA PROPRE VIE, ELLE EST EN SITUATION DE MAL-ÊTRE.


En France, l'essentiel de nos dépendances sont liées à notre mal-savoir vivre, et à notre mal-savoir mourir.


--> Tout être humain a un droit fondamental à vivre. "Traverser la vie _________________, c'est comme faire un voyage en mer à fond de cale". A. LOWEN.


La misère est au deux bouts de l'Humanité aujourd'hui. Sous-humanité (personnes maintenues en état de ...) <--------------> Toxicomanie de la possession.


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Rapports humains : les autres sont des compagnons de route dans le voyage de la vie, et non des rivaux menaçants.


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QUESTIONS :

1) JC Legal (Douai Environnement). "Être chef de projet de sa propre vie". Comment peut-on voir ça au sein de l'E.S.S., et au sein de COORACE ?
2) Projet SOL et ce qui va se créer en région.
3) Quel mode de rémunération du service bancaire pour les banques coopératives ?


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1) COORACE.


700 000 heures de vie (76 ans) & Activité : 70 000 heures de vie. Définition du mot "Activité" : il nous vient de l'après-guerre. Le reste (ce qui n'était pas activité professionnelle), on ne s'y intéressait pas. Si on dit, ce qui nous intéresse, c'est la préparation de l'entrée dans la vie, ... Ex : Avant la naissance, préparation à l'autonomie et à la sécurité.


Notion réductrice de l'activité. Il y a augmentation de la durée de formation, augmentation du temps de vie, et diminution du temps de travail. --> Ces 3 points positifs entraînent une vision négative, si l'on considère la "retraite" à travers ce prisme réducteur.


CHANGEMENT DE POSTURE À FAIRE : TOUT ÊTRE HUMAIN A AU MOINS TROIS MÉTIERS DE BASE (PORTEUR DE PROJET DE SA PROPRE VIE, PORTEURS DE SAVOIRS*, TRAVAIL DOMESTIQUE). * Enfermement des gens dans leurs insuffisances. --> Base pour assurer un revenu minimum d'existence (car utilité pour la société).


Ex : Service aux personnes. Femme monoparentale, deux enfants, doit partir à 6 heures du matin pour aller faire des travaux ménagers chez des personnes de haut standing. C'est l'inverse qu'il faut faire ! Aider les personnes qui n'arrivent pas à être les chefs de projet de leur vie.


2) Projet SOL.


On dit : "Oui, mais il manque d'argent !" Ex d'un chantier où il y a tout ce qu'il faut pour travailler, mais où les ouvriers ne se mettent pas au travail. Il manque les sous. --> Le risque de l'inflation n'est réel que lorsque l'on crée de la monnaie qui correspond au échanges d'activités ou d'investissement réels.


Tant que les monnaies ne rempliront pas leur rôle, il faut créer une monnaie complémentaire.

Zone des crédits par rapport aux finances solidaires où on utilise différemment la monnaie (mais on arrive à des limites).


Trois catégories monétaires : - Chèques déjeuners. - Système de points de fidélité. - Système d'échanges de savoirs (de proximité). --> Placer cela à des niveaux plus larges que uniquement local.


Domaine uniquement économique ---> Domaine écologique et social. Ex : MAïF vous distribue des points si vous avez des comportements de prévention. Ex : Chèque de services (à la fois alimentation, hygiène) # effet stigmatisant de chèque-alimentation.


3 CONSEILS RÉGIONAUX ONT ACCEPTÉS D'ACCOMPAGNER L'EXPÉRIMENTATION.


--> Organiser un jour une réunion spécifique avec les personnes qui portent ce projet.


Caractéristique du SOL : intérêt négatif. Perd de la valeur.


Utilisation de la procédure du budget participatif.


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Toutes les religions ont condamné le prêt à intérêt comme le blasphème suprême. L'Islam, qui a gardé cette condamnation, a inventé un système de rémunération autre que l'intérêt (la City de Londres a été obligée d'inventer des systèmes spéciaux).


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COORACE. Créé il y a 20 ans suite à la révolte de quelques personnes.


1ère étape : Les mettre en situation de réagir pour qu'ils reprennent en main leur vie.
Attention ! Aujourd'hui (-->), la DDTE demande combien de personnes sont remises au travail. Or il faut qu'il y ait des emplois en face. Depuis des années, on refuse les classifications administratives. On ne définit pas les personnes par leur manques.


Redonner l'espoir aux personnes qui ont été cassé. Mais pas de suivi dans la durée.


--> L'État retire aux associations les moyens de remplir leur missions. Faire grève des associatifs pour se rendre compte de la valeur positive que cela représente. --> Nb d'emplois ?


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4) Curieux qu'on demande des comptes aux associations, alors qu'on ne demande jamais rien à ceux qui licencient. "On dirait qu'on vole du fric !"


P. Loquet (UVHC) : "Si vous vous placez dans le commercial, vous aurez toujours tord !" Débouté au Tribunal Administratif par une autre entreprise. --> --> Sur ce champ, on est vraiment nuls !


5) Beaucoup semble reposer sur "la vertu du citoyen".


6) Quinze ans que je m'intéresse à la "soutenabilité" (cependant en 1990, je ne connaissais pas le rapport Bruntland). Ambition de permettre à des gens de se parler, de réfléchir ("continuer la réflexion"). Observatoire des initiatives locales "soutenables" pour la planète dans le pays d'Artois.

7) Sphère politique ? Vous ne l'avez pas abordé. (--> Faux, le conférencier a parlé de "société marchande").


8) Important de se regarder dans le miroir. Se mettre en phase avec nos valeurs.


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Quelques mots à "coup de serpe"... :


Enjeux de la "soutenabilité" du développement.


- Ex : Chine. Dans 30 ans, Pékin ensablé. Barrière forestière entre le désert de Gobi et Pékin qui se réduit ; vents de sables tous les trois mois.


Plus important pour le Sud de passer à la soutenabilité.


Il faut réinventer :
- la "conflictualité positive coopérative".
- la capacité de proposition.
- l'expérimentation (on commence à s'appliquer à soi-même sans attendre que la loi le décide).


Banque Centrale américaine --> "Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais !".
-
-
- autorisation des monnaies locales. -->
Garder le franc --> Monnaie "unique" # "commune".

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Recyclage de la monnaie SOL : faire repartir dans le circuit classique. Vrai circuit de "vrai blanchiment".


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Sociétés politiques de marché. Couple Domination / Peur. Pouvoir à prendre # pouvoir à créer (-->).


"Construisons les campagnes électorales comme des mouvements sociaux et culturels". Ex : Référendum (Mai 2005).


Démocratie "dénégative" (chèque en blanc). --> Occasion de leur déresponsabilisation. Démocratie représentative = qualité de délibération.


OBJECTIF CIVIQUE 2007.


Le désaccord est une qualité dans le débat démocratique. Quand on sait suffisamment écouter pour comprendre ce qui nous différencie : --> méthodologie construite.

 




 
Le paradoxe de l'Erika
[ Compagnie de la Tribouille ]

Illustration Le paradoxe de l'Erika"Le paradoxe de l'Erika" est le premier volet d'un triptyque appelé "Les contes de la richesse", trois créations théâtrales adaptées du rapport Reconsidérer la richesse de Patrick Viveret.

Sur scène, trois personnages ballotés par la vie qui suit son train-train de catastrophes...
L'accident de la route, pour l'un deux, sera le début d'une quête obstinée d'éclaircissement sur ce paradoxe : "son accident de la route fait monter le PIB"... Les voilà ainsi embarqués tous les trois dans une étonnante exploration. Ils découvrent rapidement que derrière les comptes, il y a les contes... Derrière la façon dont les sociétés comptent ce qu'elles appellent richesse, production, activité... il y a en réalité des choix de société et ces choix sont aussi une façon pour la société de se raconter son histoire.
Alors comment les sociétés se racontent-elles leurs histoires avec leur part de rêve et avec leur part de cauchemar ?
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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 15:22

Journée Européenne d'échange "Sustainable Cities"
Conférence-débat sur les enjeux, démarches et outils en matière de partenariats multi-acteurs pour un développement urbain durable.
organisée par le centre Ressource du Développement Durable Nord-Pas-de-Calais.
Le 15 juin 2006,
Site 11/19, Loos-en-Gohelle, France.

Sus-Cit, nouveau site Internet.
Actes de cette journée qui seront en ligne dans quelques temps.

- Bruno Villalba :

Faire des échanges de bonnes pratiques.
Éviter l'autopromotion.

- Benoît Rémy (région wallone) :

"Cluster", réseau d'acteurs économiques.
1- Permettre aux membres de se connaître entre eux.
2- Connaître l'environnement du secteur.
3- Créer un cadre de travail aux entreprises.
4- Encourager, faciliter les partenariats.
5- Veille des pratiques à l'étranger.
6- Amplifier le développement technologique.
7- développer une approche commerciale permanente.
8- Favoriser la création et le développement d'activités nouvelles.

- Danielle Polliautre :

Engagée pour la ville durable, démocratique et solidaire.
À Lille, depuis 2001, démarrage de l'Agenda 21.
Hausse du loyer (car HQE) + baisse des charges (car économies d'énergie).
-> Souhait d'équilibrage des dépenses.
- Comment on sensibilise l'ensemble des acteurs. COMMENT ON CHANGE DE CULTURE.
Faire comprendre les enjeux pour associer beaucoup plus les citoyens.
- Projet ANRU : 7500 logements. Repenser la ville, que chaque quartier soit un morceau de ville.

- Bruno Villalba.

Questions de méthode.

- Monsieur Trolet (GDF).

Réseau de gaz naturel. Développer les usages du gaz naturel sur tous les marchés.
Il y a deux ans, les gens qu'on rencontrait disaient : "J'ai besoin d'habiller mon dossier, qu'est-ce que je peux faire ?" Des gens comme ça, on en rencontre plus.
Montée spectaculaire du critère environnement depuis 2 ans.

- B.V.

Vous partez un peu en retard par rapport aux autres. Mais ce qui est intéressant, c'est que vous rencontrer les mêmes difficultés.

- Jean-Paul Mottier (Agence d'Urbanisme Lille Métropole) :

Un peu fatigué d'aller à l'étranger voir de l'urbanisme durable. On s'est dit qu'on allait commencer. Méthode. Stratégie. Depuis le 23 Juin, feu vert des politiques.
(Friche Testu à Béthune : il y a déjà des choses qui se mettent en place).
On a beau être à quelques kilomètres, on a des expériences, des pratiques différentes.
--> Le 1er challenge, c'est de se mettre autour d'une table.

 

- DEBAT AVEC LA SALLE :

Pas de bureaux d'études qui peuvent faire des bureaux sans consommation d'énergie.
Ce que nous défendons est contraire à des intérêts économiques gigantesques.
Sous-coût d'investissement & sur-coût de fonctionnement.

GDF. Quand ça se vend bien. Pourquoi aller plus loin ?
Peut-être qu'il va falloir attendre le baril à 200 $ pour faire beaucoup plus d'économie d'énergie avec les panneaux solaires.

Aujourd'hui EXTRÊMEMENT PEU de personnes à cette réunion, malgré le nombre de méls envoyés par le Cerdd.

--> Le terme "durable" n'est pas compris par les gens.

- D. P. :

A partir du moment où la demande viendra du public, ça changera. On a besoin de faire partager les enjeux, autrement on va vers une société de normes. Ne serait-ce que pour rapprocher le citoyen de la politique.

Réduction facteur 4 de rejet de gaz à effet de serre d'ici 2050.
-> Réhabilitations.

Faire partager les choix par les habitants.
--> Les enjeux.

Passer de la notion de vente de flux à la notion de vente de service.

- P. Druon (Directeur du CAUE du Pas-de-Calais, Arras) :

À Arras, on se bat avec les élus pour jouer la carte du tourisme. Il vous manque le tourisme de référence : formes urbaines (il n'y a pas un seul quartier "de référence").

Ex : Quartier République à Avion.
1ère réunion, il ne s'est rien passé.
2e réunion, une dame a dit : "Oui, il faudrait pouvoir traverser la rue !"
3e et 4e réunion.
Et du jour au lendemain, on a eu des retours d'infos pour pouvoir construire la ville !!

- B. Villalba :

Attention au fétichisme de l'intérêt partagé !
Réévaluer sa copie.
Le DD n'est pas partagé par tous les habitants.

- Mr Trollet :

ÉVOLUTION DES COÛTS COMPARÉS SUR LES 15 ANS À VENIR ?
(Énergie).
# On est pas la grosse boutique Gaz de France qui va apprendre aux gens à travailler.

- D. P. :

# Ville uniquement HQE (Hanovre). Il faut de la proximité, de la mixité culturelle (comme à Wazemmes).

À quelle échelle faire de la démocratie.
# enfermer la démocratie dans une démocratie de quartier.
--> Emboîter les différentes échelles.

- Belgique :

Énergie n'est pas intégrée dans la construction.

- S.F. Urbanistes :

J'ai l'impression qu'il n'y a pas de débat local (# quartier).
--> LE FAIT DE RENTRER EN PÉNURIE EST QUELQUE CHOSE DE TRÈS BIEN POUR NOUS OBLIGER À ÊTRE INTELLIGENT.

- Étudiant Master Sciences Po :

On ne fait pas de développement durable parce qu'on ne sait pas ce que c'est.

- D. P. :

--> Éducation au DD pour pouvoir continuer à échanger sur les bonnes pratiques.

- B.V. :

Déception car Europe vécue comme une vache à lait et non aide à la mise en réseau.
# financement d'activité.
Pour mettre les gens ensemble. Pour pouvoir faire des choses ensemble.

- Mme _ :

Communication durable.
Comment mieux travailler en réseau.
Les élus n'identifient pas la nécessité de mise en réseau. Jamais pour mobiliser les infos.

- D. P. :

Ville de Lille dans de nombreux réseaux
(Sus-Cit, 4D, Comité 21, ___ ).

Je pense qu'on s'enrichit les uns des autres.
COMMENT CONSOLIDER LE TRAVAIL PARTENARIAL ENTRE LES VILLES.
Travail avec St Louis.
On va tous être confrontés à des problèmes similaires.

Attention au DD réduit à l'environnement. --> LE DD, C'EST CULTUREL.
Besoin de construire de vrais partenariats qui essaient de sortir par le haut les conflits inévitables des intérêts.
-> Très peu de villes en France engagées dans cette démarche.

- B. Rémy :

Utilisation d'Internet.

- Jean-Paul Mottier :

--> Le travail de FORMULATION du projet n'est pas fait. Si on veut penser durable, il ne faut pas faire de la "communication durable" au moment de couper le ruban !
Le porteur de projet connaît bien son projet, mais les opérateurs, les habitants ne le connaissent pas.

Opportunité (et risque) phénoménal avec la loi Borloo.

- B.V.

Partenariat à condition de laisser de côté nos dogmes et nos préjugés.

 

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Journée Européenne d'échange « Sustainable Cities ».


Conférence – débat sur les enjeux, démarches et outils en matière de
partenariats multi-acteurs pour un développement urbain durable.
Organisée par le Centre Ressource du Développement Durable
Nord-Pas-de-Calais.
Le 15 juin 2006,
Site 11/19, Loos-en-Gohelle, France.
(Rue de Bourgogne, F-62750 Loos-en-Gohelle).


Contexte


Dans la perspective de développer une connaissance empirique et de capitaliser des
expérimentations de terrain sur l'urbanisme durable, le CERDD participe au projet INTERREG 3 B « Sustainable Cities ». Ainsi, au côté de la Région Wallonne (Ministère de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Environnement) chef de file du projet, et de villes (1) allemandes, belges et françaises, le CERDD s'est engagé dans une dynamique transfrontalière d'échange de bonnes pratiques qui bénéficie en outre de l'appui de réseaux internationaux tel que l'ICLEI2, Sustainable cities (Villes européennes durables) ou encore
Eurocities.


Le CERDD organise, dans ce cadre, une Journée Européenne d'Echange « Sustainable Cities » sur la thématique des « partenariats multi-acteurs pour mettre en oeuvre un développement urbain durable ». Cette Journée est l'occasion d'accueillir en Région Nord-Pas de Calais les partenaires du réseau « Sus-Cit » en vue de réaliser en comité restreint des visites de terrain, de rencontrer et d'échanger directement avec des porteurs de projets du Nord-Pas-de-Calais.


Une conférence-débat ouverte à un large public, constituera un temps fort de la journée dont
l'objectif est de débattre très largement de pratiques et démarches innovantes en matière de coopération multi-acteurs. Ce débat visera en effet à croiser les regards sur les enjeux, démarches et outils en matière de partenariats multi-acteurs pour mettre en oeuvre un développement urbain durable.


(1) Aix-la-Chapelle (Rhénanie du Nord Westphalie), Liège, La Louvière, Ottignies Louvain-la-Neuve, Mouscron,
Tournai (Wallonie), Ixelles (Bruxelles Capitale), Valenciennes, Roubaix, Lille, CERDD (Nord Pas-de-Calais).
(2) Conseil international pour les initiatives environnementales locales.


Publics ciblés

 

(1) Aix-la-Chapelle (Rhénanie du Nord Westphalie), Liège, La Louvière, Ottignies Louvain-la-Neuve, Mouscron,
Tournai (Wallonie), Ixelles (Bruxelles Capitale), Valenciennes, Roubaix, Lille, CERDD (Nord Pas-de-Calais).
(2) Conseil international pour les initiatives environnementales locales.


Publics ciblés


La conférence s'adresse, plus particulièrement :
- aux élus en charge du développement durable, de l'aménagement et du développement
urbain ;
- aux directeurs de services, responsables de projets, chargés de mission en charge du
développement durable, de l'aménagement et du développement urbain
- aux urbanistes, aux bureaux d'études et consultants ;
- aux chercheurs et enseignants ;
- aux entreprises et éco-entreprises du secteur du génie civil,
- aux Chambres de Commerces et d'Industrie et autres acteurs relais du monde
économique et de l'entreprise.


Le nombre de participants est limité à 100.


Déroulement de la Conférence-débat


La notion de développement durable nous invite à penser et agir de façon globale, à appréhender le territoire dans toute sa complexité. Dans cette perspective, le développement durable appelle la participation des citoyens ainsi que de nouvelles formes de coopération et de partenariat entre les acteurs qui composent le territoire.


Les acteurs de la ville sont ainsi de plus en plus impliqués dans la construction de la « ville durable ». A l'échelle locale, des formes de collaboration volontaire entre des acteurs de nature différente (collectivités locales, entreprises, associations, citoyens) s'inventent dans l'optique de construire la ville de demain. Dans la logique de partager et de co-construire des projets urbains durables, les collectivités locales animent et coordonnent un ensemble de partenaires à géométrie variable, pour réaliser, selon le cas, un « quartier durable » ou des équipements collectifs ou individuels dit « durables » intégrant les logiques de la « bioconstruction » ou de l' « éco-construction ».


Quels sont les enjeux de ces partenariats locaux multi-acteurs ?
Comment sont-ils mis en oeuvre ?
Avec quel niveau d'engagement ? Et, quel partage des responsabilités ?


À travers le retour d'expériences de projets urbains durables, cette conférence visera à débattre de pratiques et démarches innovantes en matière de coopération multi-acteurs. Les témoignages permettront de mettre en avant la nature et la forme des partenariats mis en oeuvre et à tirer les enseignements de ces expériences.


17h-17h15 : Accueil des participants, Nef de Culture Commune.
17h15 - 17h30 : Accueil et introduction par M. Mieloch Vice-Président à la Communaupole
de Lens-Liévin (sous-réserve) et par le CERDD.
17h30 – 18h45 Forum-débat : Regards croisés sur les enjeux, démarches et outils en
matière de partenariats multi-acteurs pour un développement urbain durable.


Animateur : Bruno Villalba, Politiste à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille.

Intervenants :


- Eddy Bauraing, Coordinateur du Cluster « éco-construction » de la région Wallonne:
« La Dynamique d'échange en Wallonie autour de l'éco-construction ».
- Jean-Paul Mottier, Responsable Environnement, Agence d'Urbanisme de Lille Métropole : « l'appel à coopération de l'aire métropolitaine de Lille : un partenariat inter-territorial pour construire une culture commune en matière d'urbanisme durable ».
- Danielle Poliautre, Adjointe au Maire de Lille en charge de la Qualité de Vie et du
Développement durable : « La mise en place d'un Comité d'acteurs HQE pour coconstruire
le référentiel éco-quartier de la Ville de Lille ».
- Yves Trolet, Responsable de l'Agence Développement Réseau Gaz Naturel
Entreprises, Gaz de France Réseau Distribution, Région Manche Mer du Nord : « La
prise en compte du développement durable dans l'offre du distributeur Gaz de France
en aménagement de zones et en construction de bâtiments. Quels choix énergétiques
pour un grand projet urbain ? »


18h45 - 19h15 : Echanges avec la salle et les villes partenaires du réseau « Sustainable
Cities ».
19h15 : Pot de l'amitié.

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