Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 08:57

Témoignage, le vendredi 31 mars à 18h, à la Maison des sociétés.

SOLÈNE OU LE DÉSIR DE REVIVRE DES SRI-LANKAISES.


Le Sri-Lanka vit l'après-tsunami. Il faut tout refaire, tout reprendre, réapprendre même à vivre. Autrement forcément, car après une telle catastrophe, rien ne sera plus vraiment comme avant. On sait que beaucoup d'aides diverses sont parvenues à ces populations profondément meurtries, mais il reste tant à faire. Des hommes et des femmes, venus du monde entier, ont poussé plus loin l'engagement solidaire en reconstruisant avec les victimes. Solène Delahousse, une nordiste de 38 ans, est de ceux-là, allant jusqu'à créer là-bas une entreprise textile.

bouleversée par les conséquences de la catastrophe, elle décide de "tout plaquer" au début de l'année 2005 et part au Sri-Lanka où tout est à reconstruire. Il faut dire qu'elle connaît la question : Solène est décoratrice en maçonnerie, experte dans le domaine de la chaux et du Tadelakt, auteur même d'un livre technique de référence "Le Tadelakt, un enduit à la chaux". D'abord au sein d'une ONG anglaise puis dans une association française sur la côte sud de l'île, elle participe au renouveau d'un village de pêcheurs. Pour eux, il s'agit d'une sorte d'année zéro.

Mais Solène a bien compris qu'il faut s'inscrire ici dans la durée, les chantiers n'auront qu'un temps, le développement économique des populations doit passer ensuite par d'autres axes. À l'automne dernier, son action prend donc une nouvelle dimension : elle crée Ayubowan (qui signifie à la fois "bonjour" et "longue vie"), en fait une véritable entreprise textile dans laquelle elle investit la totalité de ses fonds propres en matériel et en tissus ; elle s'assure les services d'un professeur de couture, d'une traductrice et d'une comptable. Une quinzaine de femmes, provenant des familles vivant dans le camp local des sinistrés, deviennent salariés d'Ayubowan qui se spécialise dans la production de sacs de toile comme en ont les moines bouddhistes. À ce jour, il existe déjà 26 modèles et cinq collections de ce produit original que Solène vend en ligne sur le site de l'association. tous les bénéfices sont automatiquement réinvestis dans la création d'emplois les plus divers ou dans la formation.

Solène Delahousse sera prochainement à Arras pour présenter cette action hors du commun qui amène à réfléchir autrement sur la solidarité et l'aide humanitaire. Un court-métrage sera aussi projeté, retraçant toute l'aventure de ce projet au féminin, valorisant les savoir-faire des femmes de la région. D'ailleurs, un autre objectif est de créer un restaurant proposant des plats locaux aux touristes. Autant d'actions qui méritent d'être connues et soutenues avant que Solène ne reparte au Sri-Lanka.

http://www.ayubowanwp.org

Partager cet article
Repost0
27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 08:56

Artois.
Une première étude qui demande à être poussée.
FAIBLE CONTAMINATION DE L'ATMOSPHÈRE PAR LES PESTICIDES.

Photo : Mercredi dernier, les premiers résultats de l'étude Phyto'air ont été présentés à l'Atria.

De mars 2003 à mars 2005, une étude visant à dresser un bilan de la contamination de l'air par les pesticides s'est déroulée en Nord-Pas-de-Calais. Cette campagne de mesures était réalisée à l'initiative de l'Institut Pasteur de Lille à la suite d'un premier bilan dans les eaux de pluie, avec le soutien de différents partenaires financiers comme l'Ademe, le Conseil régional, la direction régionale de l'environnement (crédits européens) et l'institut Pasteur de Lille. Elle s'intègre pour Atmo Nord-pas-de-Calais à ses missions de surveillance des polluants atmosphériques dans l'air ambiant, dans le cadre de sa stratégie de suivi des pesticides.

Mercredi dernier, l'ensemble des partenaires de cette étude étaient à l'Atria pour présenter les premiers résultats de l'étude "Phyto'air". Conclusion : très peu de pesticides dans l'atmosphère. Pour nuancer ces résultats revenons plutôt sur la méthode. Pour cerner le niveau d'exposition d'une population moyenne pour les pesticides, trois sites ont été choisi pour effectuer les mesures : un site urbain, Lille, et deux sites péri-urbains, Courcelles-les-Lens et Caudry. (...)

Rester prudent et pousser la connaissance

"Ces résultats sont globalement rassurants puisque les concentrations maximales mesurées sont largement inférieures aux concentrations de référence pour toutes les molécules étudiées, indique Hélène Prouvost de l'ORS. Il faut toutefois les interpréter avec prudence car les mesures ont été effectuées en atmosphère urbaine ou périurbaine. Elles ne reflètent donc pas l'exposition des groupes de population les plus susceptibles d'être exposés, à savoir les usagers professionnels des produits, leurs familles et les riverains des exploitations agricoles, ni les concentrations à l'intérieur des logements."

Les résultats de l'ORS ont mis en évidence le déficit de données permettant d'estimer l'exposition de la population aux pesticides et particulièrement en ce qui concerne les apports en pesticides par l'alimentation.

"Ce premier exercice collectif aura permis de mettre en évidence une cinquantaine de problématiques liées aux pesticides. Il aura également permis d'obtenir une norme Afnor sur la façon de mesurer la qualité de l'air, se réjouit Damien Cuny, d'Atmo Nord-Pas-de-Calais. Notre objectif est de pousser encore la connaissance et de passer à l'action."

Le rapport complet de l'étude est disponible sur le site internet www.orsnpdc.org/etudes/etudes05-5.htm

M.R. L'Avenir de l'Artois n°36. Mer-25-10-06.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Qualité de l'air.
UN NOUVEAU PIC DE POLLUTION.

Photo : Les capteurs qui surveillent l'air sont au rouge depuis maintenant plusieurs jours dans la région.

Depuis le début de l'année 2007, c'est la troisième alerte à la pollution atmosphérique de poussières en suspension, qui est lancée par les services de la surveillance de la qualité de l'air dans le Nord-Pas-de-Calais.
"Actuellement, nous sommes toujours en alerte et les concentrations ont même tendance à augmenter", précisait Céline Derosiaux, du service communication d'Atmo. Le dernier relevé effectué lundi matin, notait des taux au-dessus de la moyenne pour la plupart des capteurs de la région. À Arras, le taux était de 87 microgrammes par m3 alors que le taux à ne pas dépasser est de 80. À Corbehem, toujours lundi matin, on atteignait 94 et même 100 à Hénin-Beaumont.

Différentes explications

"C'est déjà la troisième alerte que nous connaissons, mais surtout, ce sont des alertes qui durent sur plusieurs jours", poursuit Céline Derosiaux. La première alerte à la pollution atmosphérique a été déclenchée entre le 13 et le 16 mars dernier. La deuxième alerte a eu lieu entre le 25 mars et le 4 avril.
"Pour cette fois-ci, nous avons lancé une première alerte pour l'agglomération de Dunkerque dès le mardi 10 avril. Et le vendredi 13 avril, nous déclenchions l'alerte pour l'ensemble de la région. Aujourd'hui, les taux ne descendent pas", résume la chargée de communication.
Ces alertes successives ont des explications diverses et d'abord un changement dans les mesures effectuées par le personnel qui surveille la qualité de l'air. Aujourd'hui, les appareils sont plus sensibles. D'autre part, dès que deux capteurs sont au-delà de la moyenne, l'alerte est systématiquement déclenchée.
Les conditions météos y sont aussi pour quelque chose. "Nous avons de bonnes conditions anticycloniques, avec une atmosphère sans vent, ce qui ne permet pas que les poussières se dispersent."
Une fois de plus, des recommandations sont faites surtout pour des personnes déjà sensibles comme éviter une activité sportive et bien sûr de privilégier les transports en commun.

C. S. L'Avenir de l'Artois. 18-4-07.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:17


Revue de presse internationale :

- Alerte à Babylone : http://www.dailymotion.com/video/x1ds9p_alerte

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

AU SECOURS DES SOLS POLLUÉS DE METALEUROP.
Voilà trois ans que le désastre sanitaire et social a officiellement éclaté. Trois ans qu'avec la fermeture fracassante et très médiatisée de l'usine, chacun sait qu'une dizaine de communes autour de Metaleurop et près de 60 000 personnes sont malmenées. Les observateurs, eux, connaissent les dangers depuis 1976. Quand les Debreyne, agriculteurs à Auby, ont découvert que leurs bêtes souffraient de troubles ...
L'association Environnement et développement alternatif (Eda) s'était alors très vite mobilisée ... Elle vient de fonder avec d'autres l'espace biotique.

Photo : La nature ne serait pas rancunière ... sur ce site, le plus pollué d'Europe.
L'Espace biotique est une grande famille. Il ne pourrait exister sans l'investissement et l'aide de multiples partenaires financiers, de collectivités locales et régionales, de scientifiques, d'universitaires, d'associations environnementales, de centre de recherche nationale ...


(...) Les chantiers de l'espace biotique sont de plusieurs ordres.
En premier lieu : la création d'un centre de ressources pour la reconquête sanitaire et environnementale des lieux. Objectifs : partager les informations, aider à la décision des élus, co-produire des solutions nouvelles ...
En second lieu : la mise en place du projet Arméria, du nom de la plante Arméria maritima, qui pousse là où les sols sont pollués par le zinc, le plomb, le cadmium et le cuivre. (...)

Marie-Pierre Griffon. L'Écho du Pas-de-Calais n°75. Juin 2006.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:16


Revue de presse internationale :

- Eaux de bouteilles : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1231_un_quart_eaux_bouteille_non_conformes.php

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Troisièmes assises nationales de l'assainissement non collectif.
UN CARREFOUR DES CONNAISSANCES.
Jeudi et vendredi, tous les acteurs de l'assainissement non collectif étaient réunis à Artois Expo pour échanger et compléter leurs connaissances en la matière.

Plus que jamais, la préservation de la ressource en eau est au coeur des priorités de l'ensemble des collectivités territoriales. C'est du moins ce que laisse penser la forte fréquentation des 3e assises nationales de l'assainissement non-collectif (ANC), jeudi et vendredi dernier à Artois Expo.
Élus et techniciens territoriaux sont venus nombreux échanger leurs savoirs, leurs techniques et leurs pratiques dans le domaine complexe et désormais contrôlé de l'ANC. Communes et collectivités territoriales ont eu jusqu'au 31 décembre dernier pour se doter d'un service public d'assainissement non collectif (Spanc) chargé de contrôler les installations.
La France compte près de quatre millions d'installations d'assainissement autonome, dont beaucoup sont mal conçues ou non conforme à la réglementation. Élus et techniciens territoriaux sont venus chercher des réponses à leur nombreuses questions concernant l'étendue de leurs obligations et responsabilités en matière de shéma directeur d'assainissement.

L'Avenir de l'Artois n° 13. Mercredi 24 mai 2006.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Artois assainissement.
"L'ÉCHÉANCE DE 2012 EST TROP PROCHE".

Hervé Douale a créé sa petite entreprise d'assainissement en 1999, au moment où il y avait des subventions pour les personnes qui mettaient aux normes leurs installations.
"Les premières questions que les gens se posent, c'est "est-ce qu'il y a encore des subventions, combien ça va coûter", raconte Hervé Douale. Le particulier n'est pas très enthousiaste à l'idée d'investir dans quelque chose dont il n'a pas l'impression de profiter, du moins visuellement. De plus, dans l'esprit des gens tout le monde sera au tout à l'égout en 2012, mais c'est une chose impossible, surtout à la campagne. Il y a déjà dix ans, toutes les installations devaient être aux normes. Que tout le monde soit aux normes en 2012 me semble infaisable. Les entreprises sont trop peu nombreuses et les installations à mettre aux normes foisonnent. Matériellement, c'est impossible."

Artois Assainissement à Ervillers.
Téléphone : 03.21.15.16.17.

L'Avenir de l'Artois n° 13. Mercredi 24 mai 2006.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Anne-Sophie Fillassier et David Parsy.
"UN GESTE CITOYEN QUI COÛTE CHER".

Anne-Sophie Fillassier et David Parsy ont acheté une vieille bâtisse à Courcelles-le-Comte en début d'année. Pour être tranquille et parce qu'ils sont citoyens, Anne-Sophie et David ont décidé de mettre aux normes leur réseau d'assainissement non-collectif. Ce qu'ils en pensent ? "Assainir son terrain, ç coûte 7 500 euros et ça ne rapporte rien, explique David. Ce n'est pas déductible des impôts, ça n'a pas d'incidence sur le prix de l'eau ... C'est juste quelque chose qu'on peut mettre en avant au moment de la revente, et encore. Nous, nous avons choisi de faire cette dépense, parce que financièrement c'était possible et que moralement, nous voulions savoir où partaient les eaux usées. Mais tout le monde ne peut pas faire les travaux de mise aux normes. Rien n'est fait pour encourager les gens à faire ces travaux. D'ailleurs je me demande si c'est réellement obligatoire. Qui va venir forcer les gens à le faire ?" Là est la question.

D.V. L'Avenir de l'Artois n° 13. Mercredi 24 mai 2006.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Bapaume.
Construction de la station d'épuration.
UNE CAPACITÉ DOUBLÉE TOUT EN PRÉSERVANT L'ESPACE NATUREL.
La première pierre de la future station d'épuration a été posée en février dernier. C'est le résultat d'une logique environnementale des communes de Bapaume et d'Avesnes-les-Bapaume.

Photos :
1) Le site retenu pour la construction de la station se situe près de la rocade, à un kilomètre de l'ancienne station. L'aménagement du réseau entre les deux stations est presque terminé.
2) L'actuelle station date des années 60 : ces bassins ne sont plus capables de traiter les quantités d'eau qui arrivent, surtout en cas d'orage.
3) La nouvelle station sera surplombée d'un bassin d'orage de 2000 m3. Vendredi, les ouvriers ont coulé le béton du fonds du bassin.

(...) C'est un terrain situé près de la rocade qui a été retenu pour accueillir le nouvel équipement d'assainissement. "La station actuelle était situé en agglomération, on imagine les nuisances olfactives. (...) Un bassin d'orage pour éviter les inondations.(...) Près de 5 millions d'euros. (...) Un euro en plus du m3. (...) Et seulement pour un euro du mètre cube, en sachant qu'un foyer consomme environ 100 m3 par an, cela revient à un peu moins de 10 euros par mois", explique Jean-Paul Delevoye. (...)

Aurélie Delforge. l'Avenir de l'Artois. 16-4-07.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Aménagement urbain.
BIENTÔT UN TOUT NOUVEAU BASSIN D'ORAGE.

Photos : 1) Les travaux se poursuivront jusqu'en octobre 2007. 2) Élus et responsables de chantier ont observé avec attention l'avancée des travaux.

Depuis février 2006, architectes et ouvriers du bâtiment s'affairent à réaliser, rue du 8 mai 1945 à Arras, un tout nouveau bassin d'orage.
Cette réalisation est menée suite à une étude de diagnostic et de modélisation des réseaux d'assainissement lancée en 2001 par la communauté urbaine d'Arras. Cette étude visait à savoir quelle était l'ampleur des dysfonctionnements perçus dans le secteur de la résidence Saint-Pol d'Arras. Le résultat tombait peu de temps après comme un couperet, puisqu'un fonctionnement approximatif de l'ancienne lagune à ciel ouvert était observé ainsi que de nombreux déversements d'effluents dans le milieu naturel.

Les aménagements.

Dès lors, décision fut prise "d'engager la réalisation d'un bassin de stockage d'une capacité de 2 000 m3" pour remplacer la lagune devenue obsolète et non conforme aux attentes environnementales. Un poste de refoulement renvoyant à la station d'épuration de Saint-Laurent-Blangy a, lui aussi, était aménagé pour éviter toute nouvelle pollution. Le remplacement d'un collecteur d'eaux usées, placé au niveau de l'allée Fabre d'Églantine sera bientôt effectué. Ce chantier qui devrait durer neuf mois, pour être mis en service en octobre 2007, se fera par étapes. Même si la vidange de l'ancienne lagune et l'installation d'une canalisation contournant le bassin d'assainissement ont d'ores et déjà été réalisées par l'entreprise Veolia, l'envoi d'un dossier portant l'intitulé "loi sur l'eau" ne saurait tarder.

Une satisfaction générale.

"Avec cette infrastructure d'importance, on va pouvoir mieux capter les eaux usées du nord ouest d'Arras avant qu'elles ne polluent les nappes phréatiques ou n'importunent les habitants par des odeurs nauséabondes. Le bassin est entièrement étanche et a une profondeur de plus de quinze mètres", tenait à préciser Philippe Vallet, responsable du service infrastructures de la Communauté urbaine d'Arras.
Ce chantier qualifié "d'important" par Didier Carbonnet, technicien chargé de l'assainissement, coûte tout de même 1 880 000 euros, financé à hauteur de 1 157 000 euros par l'Agence de l'eau.

Chiffres clefs : Sept entreprises ont travaillé sur ce projet. Le nouveau collecteur d'eaux usées de 250 mm de diamètre remplacera l'ancien qui faisait 150 mm.

Grégory Roussel. Mer-13-6-07. L'Avenir de l'Artois.

 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Réunion avec les riverains.
LE POLYGONE SE PARE CONTRE L'EAU.
Cela fait des années que les résidents de la cité du Polygone attendaient cela. Que des travaux soient effectués pour une meilleure évacuation des eaux pluviales. Les travaux sont annoncés.

Photos : 1) Franck Tremorin, de la ville d'Arras, a détaillé les futurs travaux de la cité du Polygone. 2) Presque tous les habitants de la cité du Polygone étaient venus assister à la réunion de concertation.

(...) "Et nous sommes plutôt contents, lançait une des habitantes à la fin de la réunion. C'est bien que la situation soit enfin prise en main."
En 2001, dans le quartier du Polygone, le réseau d'assainissement avait été réalisé par la communauté urbaine d'Arras, restait à faire des travaux pour évacuer les eaux pluviales, notamment lorsqu'il y a de l'orage. Ce sera chose faite dès l'année 2008. (...) Des travaux (...) estimés à près de 482 000 euros.

Trame verte et bleue.

Les eaux pluviales seront ensuite rejetées dans le bassin du génie, qui appartient à l'armée et se trouve le long de la Citadelle.
La deuxième tranche des travaux va se dérouler dans le courant de l'année 2009 et elle concerne la première couronne de la cité du Polygone afin d'y créer les réseaux d'acheminement des eaux pluviales, cette fois-ci, pour un coût de 132 600 euros. La dernière tranche devrait être réalisée dans le courant de l'année 2010. (...)

Cécile Stoquert. Mer-13-6-07. L'Avenir de l'Artois.

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:12

Fédération départementale de l'énergie.
ÊTRE AU COURANT POUR CONSOMMER MIEUX.
Photo : Michel Sergent, président de la FED, aux côtés de Roger Pruvost, Joël Duquenoy, vice-président, et Éric Tellier.
Photo : L'éclairage public, grosse dépense des villes.

Apprendre à consommer moins d'énergie, pour l'avenir de notre planète et pour réduire les coûts : ce sont les deux objectifs que s'est fixée la fédération départementale de l'énergie (FED).
Cette intercommunalité a une compétence unique : elle gère pour les villages les deux énergies, en gaz pour 361 communes et en électricité pour 894 communes du Pas-de-Calais : "nous sommes le principal interlocuteur et organisme de contrôle d'EDF et de GDF. Nous avons un pouvoir d'autorité concédante des énergies". Lorsque les maires veulent changer leur éclairage public, changer leur réseau, établir de nouvelles dessertes, elles se tournent aussi vers la FED.
Elle touche une redevance des deux géants français de l'énergie. L'argent est reversé aux collectivités pour les travaux de contrôle, sur la qualité des produits ou en cas de coupures trop fréquentes.
La FED a décidé de se tourner vers le futur, à l'heure de l'ouverture des marchés à la concurrence. pour maîtriser son marché (360 GWh consommés en électricité par an et 220 GWh de gaz), elle a mis en oeuvre une stratégie d'évaluation du patrimoine et d'optimisation des tarifs.
Un "expert énergie", Éric Tellier, a été embauché pour aider la FED à mettre en place son plan d'action.
Surtout, la fédération a acquis auprès d'EDF, pour deux ans, les droits de di@lège. Un outil disponible en ligne, qui va permettre aux communes de connaître leur consommation exacte de gaz et d'électricité sur 16 000 compteurs.
(...) Ces données, une fois analysées lors d'un audit réalisé par la FED, aideront les maires à trouver des solutions de remplacement à une dépense excessive de l'énergie. Plusieurs localités expérimentent actuellement le service : Desvres, dirigée par Michel Sergent, Frévent et Arques (dont les maires sont Roger Pruvost et Joël Duquesnoy, vice-présidents de la FED), Burbure et Adres. L'étude permettra à ces communes de bien évaluer leurs besoins réels et de faire des économies.
À Arques, l'audit porte sur cinq points : l'éclairage public, un établissement scolaire, l'énergie renouvelable, l'éclairage du stade de sport et la mairie. Des changements peuvent être apportés sans modifier la vie des habitants. "J'ai déjà fait installer des réducteurs d'intensité sur les réverbères, raconte Joël Duquenoy, qui fonctionnent entre 22h et 4h du matin. Personne ne s'est rendu compte de rien et pour nous, ça fait une sacré différence de coût." Dans chaque commune, on pourrait imaginer qu'un employé soit chargé de relever les résultats des efforts fournis sur Di@lège.
Des économies non négligeables pourraient être réalisées grâce à cette stratégie d'évaluation du patrimoine et de maîtrise des coûts : "En ce qui concerne l'éclairage public, on peut réduire les coûts de 10% à 20%, voire jusqu'à 30%."

Dorothée Caratini.  L'Avenir de l'Artois n°9. 26-4-06.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

FDE 62 : L'OUTIL AU SERVICE DE NOTRE ÉNERGIE.
L'on ne le sait pas assez : l'énergie, gaz et électricité, est une compétence communale. Dans le Pas-de-Calais, nos 894 communes (pouvoir concédant, propriétaire des réseaux) se sont regroupées au sein d'un syndicat intercommunal un peu particulier : la fédération départementale de l'énergie du Pas-de-Calais qui a chargé EDF et GDF, les concessionnaires, de faire le travail en son nom.


(...) Dans un monde de l'énergie qui bouge beaucoup en ce moment, la FDE entend bien faire parler d'elle d'autant qu'elle a hérité d'une nouvelle compétence : la maîtrise de demande de l'énergie ... Explicitement cela veut dire qu'il faut regarder ce que nous consommons. Dans les communes où l'énergie dépensée est importante pour cause de chauffage et d'éclairage des bâtiments publics, d'éclairage public, l'enjeu est de faire des économies, d'au moins 10 à 20 %. "Il est donc important de sensibiliser nos adhérents", les élus qui peuvent compter sur Éric Thellier, l'expert "énergie" de la FDE et sur un nouvel outil informatique : DIalège.
(...) "Il y a un certain nombre de choses que nous allons découvrir ... Parfois, il s'agira tout simplement de choisir le bon tarif en fonction de la bonne utilisation."
Avant que Dialège soit effectivement mis gratuitement à la disposition de toutes les communes du Pas-de-Calais, Desvres, Frévent, Burbure, Arques et Ardres vont tester l'outil. Partant du principe que les maires concernés pourront mieux sensibiliser leurs collègues. À charge pour eux, si c'est nécessaire, de réaliser un audit ... la FDE pouvant ici avancer l'argent nécessaire.

Philippe Accart. L'Écho du Pas-de-Calais n°75. Juin 2006.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Voir aussi :

- Energie, une autre énergie est possible en France (www.vrai-débat.org).

- Choisir Enercoop (www.enercoop.fr).

 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Artois.

Convention pour la maîtrise de l'énergie destinée aux collectivités locales.

UN TRIO PLEIN D'ÉNERGIE RAISONNABLE.

 

Photo : Daniel Percheron pour la région, Michel Sergent pour la FDE62 et Hervé Pignon pour l'ADEME ont signé la convention régionale de partenariat pour la maîtrise d'énergie dans les collectivités locales.

 

Le développement durable, le réchauffement de la planète sont au coeur des préoccupations des Français. Depuis quelques années, les consommateurs sont appelés à changer leurs habitudes et incitent les industriels à suivre le mouvement. Par exemple, les étiquettes qui indiquent la consommation d'énergie sur les frigos, le tri des déchets ...

Pour l'heure, ce sont les collectivités locales qui se retrouvent au centre de la convention régionale de partenanriat, signée ce samedi 13 décembre à Arras. La Région, représentée par Daniel Percheron, l'Agence de l'environnement et de la maîrise de l'énergie, représentée par son délégué régional, Hervé Pignon, et la Fédération départementale d'énergie du Pas-de-Calais, représentée par Michel Sergent, se sont déclarés unis par les liens du développement durable. Les témoins sont les 895 communes adhérentes à la Fédération, appelées à consommer sans modération les moyens financiers pour développer des actions ou des projets destinés à promouvoir la maîtrise de l'énergie.

Le constat est sans appel, souligne Daniel Percheron. Le réchauffement climatique nous indique l'état dans lequel se trouve la planète. Il nous appartient donc d'en prendre conscience et d'agir en connaissance de cause. "On sait d'ores et déjà qu'en 2020, la température sera élevée de 2°. À nous de faire en sorte que l'on n'aille pas au-delà", explique le président de la Région. Ainsi, c'est une nouvelle bataille dans laquelle le président se lance et qu'il argumente avec la ferveur qui lui est propre : "Il faut économiser car 80% de l'énergie employée est fossile. Cependant les ressources de la planète ne sont pas inépuisables. Par ailleurs, le temps de l'EDF et GDF et des grands services publics est révolu. L'ère de gagner de l'argent est passée par là. L'appât du gain a entraîné des dégradations de la qualité de l'énergie : nous avons subi trois coupures importantes. Enfin, le Boulonnais n'a pas accès au niveau 1. Et pourtant il n'est pas classé prioritaire, alors que l'industrie du poisson est très forte dans cette région", dénonce Daniel Percheron. "La maîtrise de l'énergie, c'est comme l'accès à Internet, cela doit s'étendre à tout le territoire. C'est un enjeu important", conclut-il.

 

Sept Français sur dix sensibles au problème.

 

"Il y a dix ans, un Français sur dix était sensibilisé au développement durable. Aujourd'hui, ce sont sept sur dix", précise Hervé Pignon, délégué régional de l'ADEME. Après dix ans de réflexion, de concertation, il est temps de passer à l'acte. Pour cela l'ADEME s'appuie sur les collectivités locales. Par exemple l'éclairage public : 40% de gâchis en France en matière d'énergie. Pourtant des réductions de tension peuvent permettre une économie d'énergie de 15 à 20%. La convention est destinée aux collectivités locales. Elles peuvent dans un premier temps procéder à un audit sur la consommation. Puis une subvention à hauteur de 70% peut être allouée dans un investissement programmé sur cinq ans. "C'est également anticiper les conséquences de la libéralisation des marchés de l'énergie", rappelle Hervé Pignon.

 

Trois axes majeurs.

 

Pour la Fédération départementale d'énergie, cette convention entre dans le cadre des engagements de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il répond également à la loi POPE, loi programme et d'orientation de la politique énergétique qui confère aujourd'hui aux collectivités territoriales un rôle capital dans la maîtrise de la demande d'énergie. Trois axes majeurs sont ciblés. Le premier, l'éclairage public qui représente un quart du budget énergie d'une commune inférieure à 2000 habitants. Le deuxième, le patrimoine bâti communal, qui en représente deux tiers à lui seul et le dernier, les chaudières de plus de 15 ans. La Fédération apporte des aides financières pour aider les collectivités locales à renforcer leur action de maîtrise des dépenses énergétiques. Ce partenariat est établi pour la période de 2008 à 2011.

 

Cécile Braune. L'Avenir de l'Artois. Mer-17-12-08.

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 15:59

Depuis 1987, le Syndicat des Entreprises de Génie Électrique et Philips Éclairage établissent un palmarès des villes, villages ou sites les mieux illuminés en France dans le cadre d'un concours, soutenu par le Ministère des Affaires Culturelles, et qui s'intitulait à sa création "Lumières et Monuments". Devenu en 2001 Concours Lumière, il a distingué cette année à sa première place le Beffroi et l'Hôtel de Ville d'Arras parmi les candidatures de dix-neuf villes observées sur dossiers et documents photographiques."Incontournable, incontestable", devait s'exclamer le président du jury, le député de l'Oise François Michel Gonnot, premier adjoint au maire de Compiègne, qui devait admettre avec regret, mais beau joueur, ne plus pouvoir dire désormais que le beffroi de sa ville était le plus beau au nord de Paris ! Il était venu en personne, lors d'une cérémonie officielle après le Conseil Municipal du 18 septembre, accompagné du directeur général de Philips Éclairage, de Pierre Bideau, le concepteur du plan lumière arrageois, et de plusieurs spécialistes reconnus du métier, remettre à Jean-Marie Vanlerenberghe la médaille d'honneur du Syndicat ainsi qu'en deux chèques la somme de 6200 €, montant du prix. Lors de cette réception, Roland Pige, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie, devait recevoir la même médaille : on sait qu'il fut longtemps le patron de Santerne Électricité et il se trouve être ... le président d'honneur du Syndicat des Entreprises du Génie Électrique !Le maire d'Arras devait remercier le jury pour cette distinction. Au concours Lumière, notre ville n'est pas en mauvaise compagnie : il y a quelques années ce même premier prix était revenu ... à la cathédrale de Paris.

Arras Actualités. Octobre 2006.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 13:50

 

La quinzaine culturelle de Saint-Laurent-Blangy s'étend jusqu'au 16 avril : photos, peintures, films, musiques.

1ère thématique : Le cinéma, par l'écriture de scenarii (avec 11 classes) et le tournage de trois courts métrages. 2e thématique : L'Afrique. Partenariat avec la ville de Rosso au Sénégal. -> Exposition sur l'Afrique. Jusqu'au 16 avril, de 15h à 19h. Salle des fêtes. Le plasticien guadeloupéen Christian Romney donne à découvrir son travail sur les fontaines de Gorée (Sénégal). Jimi Hope y présente ses fresques et ses scultures. Le peintre, François-Xavier Leuthreau, et ses élèves du cours de peinture Mimoléo, y exposent leur peinture d'Afrique. -> Concert Live. Samedi 8 avril, 21h. Salle des fêtes. Jimi Hope et ses musiciens en concert live. Artiste togolais aux couleurs musicales rock-blues-reggae, accompagné de 7 musiciens talentueux, Jimi Hope chante la paix, la tolérance et l'injustice en français, anglais et africain, donnant à son style une dimension unique. Jimi Hope est un artiste hors du commun par sa voix et par l'énergie qu'il transmet au public. -> Conte. Mercredi 12 avril, 16h30. Bibliothèque. La voix pleine de chaleur du conteur tchadien Keyba Natar, guidé par son balafon, donne à déguster des histoires extraordinaires aux chutes inattendues.

L'Observateur de l'Arrageois du mercredi 5 avril 2006.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

L'AMITIÉ AU DÉBOUCHÉ D'UN PARTENARIAT.

Régulièrement sollicitée pour financer des actions humanitaires pour lesquelles elle regrettait que la population ne soit pas impliquée, la municipalité de saint-Laurent Blangy a choisi d'être partenaire d'une commune du Sénégal, Rosso, avec qui les échanges fructueux s'intensifient.

Photo : Joie de vivre et soit d'apprendre caractérisent la jeunesse de Rosso.

Tout a démarré par une histoire d'amitié entre la famille Delattre (celle de Marie, la kayakiste), et Elhadj, instituteur détaché auprès de l'association lilloise Le Partenariat impliquée dans le jumelage Lille - Saint-Louis du Sénégal. Cette association, explique Marie-France Maucourant, adjointe au maire, joue un rôle important car c'est elle qui gère les fonds versés par la ville de Saint-Laurent-Blangy pour financer les actions mises en place à Rosso. Jusqu'alors, les subventions ont permis d'acheter du matériel scolaire, de créer un cyber espace, un atelier de communication et une bibliothèque, une crèche et une case pour les tout-petits. Les moyens financiers mobilisés ne sont pas très importants : "Nous avons souhaité démarrer petit pour savoir où l'on va ; pour bien définir leurs besoins et avoir une bonne lisibilité du travail réalisé". Cette année, les élus ont décidé de reconduire les subventions pour notamment permettre la construction d'une case Santé. Quelques Immercuriens, professionnels de la santé, se sont impliqués dans la démarche ... "Une fois encore il est important de savoir ce dont ils ont besoin pour ne pas envoyer n'importe quoi." Au-delà de l'aide matérielle qui peut-être apportée, des échanges se sont noués : une délégation immercurienne s'est déjà rendue à Rosso, ville frontière avec la Mauritanie, sur le fleuve Sénégal, où l'organisation communale est très récente. Là-bas, "rien n'est de trop" dit Marie-France Maucourant. "Si nous pouvons apporter beaucoup, nous avons aussi beaucoup à recevoir et à apprendre d'eux. Ce sont des gens très compétents, ayant une grande soif d'apprendre, avec un niveau d'études et de langage très élevé ... mais très pauvres, fatalistes." Christophe Lescureux, responsable du service communication à la mairie de Saint-Laurent, souligne les soucis d'urbanisme, le problème de l'élimination des ordures ménagères ... "Si au moins, elles étaient stockées dans un lieu précis." Des membres du club de canoë-kayak, Grégory Demory et Denis Lancial ont également fait le déplacement à Rosso, pour aider à l'organisation des 4e championnats d'Afrique de canoë-kayak ... Cheikh Talibouya, adjoint aux sports, à la jeunesse et à la culture, et Yali Fall, président de la ligue de canoë-kayak de saint-Louis du sénégal, leur ont rendu la politesse, en janvier dernier, lors des Régates de l'Artois. Tout cela laisse penser que le partenariat entre Rosso et saint-Laurent-Blangy s'enrichira au fil des années, surtout que les enfants des écoles s'intéressent aussi à ce qui se passe là-bas, même si certains disent qu'ils n'iront jamais : "parce qu'il y a des crocodiles".

Philippe Vincent-Chaissac. L'Écho du Pas-de-Calais n°75. Juin 2006.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
LA BASE NAUTIQUE DE SAINT-LAURENT-BLANGY S'OFFRE DEUX PIROGUES SÉNÉGALAISES POUR SON ANNIVERSAIRE.

C'était au départ une idée un peu folle. Profiter du double anniversaire de la base nautique (dix ans) et du club de canoë de Saint-Laurent-Blangy (quarante) pour faire réaliser d'authentiques pirogues sénégalaises par trois amis de Rosso. Mais depuis hier, sur la scarpe, on navigue dans ces embarcations.Photo : Les deux pirogues ont été mises à l'eau hier, pour la première fois.Voilà qui fait du club immercurien le seul en Europe à être ainsi équipé. Dés hier, les enfants de classe de SEGPA qui ont participé au projet en décorant les bateaux et les pagaies n'ont pas boudé leur plaisir en embarquant. Une récompense pour des jours de travail motivés par la seule envie de prendre part à ce beau projet. Le grand public pourra le faire cet après-midi, tout comme il pourra s'essayer (gratuitement) au canoë, au kayak en eau plate ou en eau vive.La base nautique et le club qui y est attaché terminent ce soir leur trois jours de fête. On y a célébré les retrouvailles entre les anciens adhérents, mais aussi beaucoup parlé d'avenir et d'intégration. Avenir comme l'extension d ela base qui est en bonne voie, ou la construction d'un bassin de course en ligne (en projet) ; intégration comme la journée dédiée aux personnes handicapées physiques et mentales qui ont embarqué dans les canoës équipés pour l'occasion.

E. C. Voix du Nord. 1er/2-10-06.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Saint-Laurent-Blangy.

Un tourisme solidaire au service des populations Sénégalaises.

UNE COOPÉRATION ACTIVE POUR VENIR EN AIDE À L'AFRIQUE.

 

Photo : Corentin Dufour a exposé le premier voyage sénégalais, dédié au tourisme solidaire envers les populations africaines.

 

Le partenariat est une association française d'aide au développement créée en 1981, qui officie au Sénégal, au Maroc et en France. Cette structure lilloise organise des voyages touristiques différents dans leur concept et surtout solidaire avec les populations locales. Le fer de lance de ses projets est basé sur le respect de l'homme, de son environnement et de sa culture ; de l'intégration des populations locales dans les aides et les efforts consentis et de la redistribution des bénéfices de ces voyages solidaires pour aider au développement des villes et des villages.

Trois périples sénégalais sont organisés en partenariat avec la ville de Saint-Laurent-Blangy. Celle-ci s'investit déjà dans un échange avec la ville de Rosso. Elle fait partie d'une des rares communes à être engagées, avec les collectivités départementales et régionales, dans le soutien aux peuples d'Afrique. Le Ministère des affaires étrangères participe en versant 42% des aides financières destinées à ces opérations d'assistance au développement africain. La commune immercurienne soutient en prenant à son compte 38% de ce budget solidarité. Ces voyages permettent d'apporter des financements complémentaires à cette structure humanitaire et solidaire.

 

De Saint-Louis à Podor au Sénégal.

 

Vendredi 16 octobre, à 18h30, à la maison du temps libre avait lieu une réunion d'information et de présentation de ce premier voyage, prévu en décembre prochain. Corentin Dufour représentait l'association du tourisme solidaire, le partenariat.

Marie-France Maucourant, chargée de l'éducation, de la crèche et de la solidarité internationale, membre du conseil municipal depuis plus de vingt ans, est une Africaine de coeur. Il suffit d'écouter ses paroles pour comprendre et soutenir son engagement dans l'aide et le soutien à la population sénégalaise. Tout comme le docteur Labenne qui a participé à l'ouverture d'un dispensaire dans cet Ouest africain, Marie-France revient périodiquement dans ce pays pour constater les effets positifs et indispensables de ces actions immercuriennes. Ce séjour se déroulera sur 12 journées.

Afin de respecter la nature et les habitants et pour pouvoir se fondre au sein de la population locale, le groupe sera composé d'un maximum de 12 membres. La tarification est fixée à 1700 euros, avion compris. La marge bénéficiaire est faite sur le prix du séjour et son intégralité sera reversée à des projets de développement locaux, concernant l'éducation et la santé ou le transport.

Il n'est pas toujours nécessaire d'avoir pignon sur rue pour aider, seuls le coeur et l'engagement sont indispensables pour secourir les plus défavorisés de la planète.

 

Pierre Hugonnaud. L'Avenir de l'Artois. Mer-21-10-09.

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 13:41

 

 

 

Le centre Noroit est placé en liquidation judiciaire.

QUEL DEVENIR POUR LE CENTRE CULTUREL NOROIT ?

 Depuis quelques mois l'ombre de la liquidation judiciaire planait sur le centre culturel de la rue des Capucins. Le couperet est tombé le mercredi 24 mai dernier. Placé en liquidation judiciaire, le centre culturel a fermé ses portes, vendredi dernier, après plus de soixante années d'exercice. Pour les amis du lieu, la fermeture est inconcevable.

Cellule de crise

Les membres des associations AlterÉgaux et TDKM, créés à l'isue du mouvement anti-CPE, veulent mobiliser les Arrageois contre cette fermeture. Lundi soir, une trentaine de personnes, des membres de l'ancien conseil d'administration et des utilisateurs du Noroit, ont répondu à l'invitation d'AlterÉgaux et ont participé à une réunion publique sur un bout de trottoir. Mais certains pensent qu'il est trop tard.

"On ne prétend pas sauver le Noroit, explique Nathan Blanckaert, coprésident d'AlterÉgaux, d'autres ont échoué avant nous. On veut créer le débat sur la vie culturelle arrageoise et envisager la suite. Que vont devenir les associations qui utilisaient le Noroit ?"

Quelle alternative ?

Dans l'assemblée, chacun a son idée pour relancer l'activité culturelle du Noroit. Créer une Fondation Léonce-Petitot, une nouvelle association ... pléthore d'hypothèses plus ou moins réalistes ont été avancées. Mais c'est vite oublier que le bâtiment est une propriété privée appartenant à la famille Petitot, et que le liquidateur judiciaire n'a pas encore fait son oeuvre. Bref, le directeur lui-même ne sait pas sur quelles bases il pourra repartir. "L'ardoise laissée par les six derniers mois de fonctionnement non-subventionné handicapera forcément une éventuelle reprise d'activité", admet Bernard Petitot. Outre la liquidation qui permettra d'éponger en partie les dettes, le directeur espère encore un geste de la part des institutionnels.

Peut-on redonner vie au Noroit ?

Bernard Petitot et d'autres l'espèrent. Pour le moment l'avenir est en suspend. "Rien ne peut-être envisagé tant que la liquidation n'est pas effectuée", explique le maître des lieux. Mais li l'avoue, il aimerait poursuivre la vocation du Noroit, un lieu ouvert à tous et précurseur en matière de culture. Advienne que pourra.

Delphine Vasseur. L'Avenir de l'Artois n°15. Mer-7-6-06.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 


Du mercredi 1er au lundi 20 mars.
Le studio noroit présente
LE PREMIER FESTIVAL DU CINÉMA POLITIQUE
une manifestation sans à priori, destinée à exercer l'esprit critique le plus ouvert

Du mercredi 1er au lundi 20 mars. Le studio noroit présente LE PREMIER FESTIVAL DU CINÉMA POLITIQUE une manifestation sans à priori, destinée à exercer l'esprit critique le plus ouvert

Le Studio Noroit souhaitait depuis plusieurs années initier un Festival du Cinéma Politique. Aujoud'hui, l'actualité cinématographique dense en la matière donne l'occasion de la mise en place d'une telle manifestation. Films documentaires ou films de fiction, la représentation du pouvoir et de ses dérives nourrit de nombreux scénarii : c'est la lutte d'un individu ou d'un groupe, se confrontant avec les sphères du pouvoir, qui y est mis en scène. Analyse de la situation politique de son temps ou du temps passé, le cinéma politique est un genre à part entière, à découvrir ou à redécouvrir.

GOOD NIGHT AND GOOD LUCK.
2005, 1h33, vost, noir et blanc, USA, de Georges Clooney avec David Straithaim, Patricia Clarkson, Georges Clooney (meilleur acteur et meilleur scénario, Venise 2005).

"Dans le début des années cinquante, une chasse aux sorcières inspirée par le sénateur Mc carthy est déclenchée. Edward R. Burrow, un animateur d'un célèbre "talk-show" sur CBS réagit devant la paranoïa et le climat de délation qui s'est installé aux États-Unis." (synopsis).
"C'est un combat que raconte George Clooney, lui dont le père a été présentateur de télévision durant trente ans. Très remarqué au Festival de Venise, une parfaite réussite doublée d'une interprétation de qualité." (La Croix du Nord).
"La sobriété du film semble répondre à l'hystérie de l'info-spectacle que Murrow dénonçait dans ses scènes introductives. Il y prédisait également une vengeance de l'histoire, mise en garde que George Clooney adresse au présent." (L'Humanité).
"Good night and good luck, magnifique leçon de journalisme à la fois rigoureux et engagé, montre la nécessité, toujours actuelle, du quatrième pouvoir." (Le Figaroscope)

THE CONSTANT GARDENER
2004, 2h08, RU/Kenya/Allemagne, de Fernando Meirelles ; scénario, Jeffrey Caine d'après le roman de John Le Carré, avec Ralph Fiennes, Rachel Weisz, Hubert Koundé.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

TABAC, LA CONSPIRATION. Le pacte, le complot, la conspiration, le silence.
2006, Écrit et réalisé par Nadia Collot.

"Ce documentaire dénonce pour la première fois les agissements de l'industrie du tabac depuis plus d'un demi-siècle. Prix du meilleur Scénario Documentaire au Sunny Side of the Doc, c'est le résultat d'une enquête de trois ans sur les agissements de l'industrie du tabac à la fois réalisé en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique et repose sur trois thématiques : la manipulation scientifique, la subversion commerciale, la stratégie économique focalisée sur la contrebande" (synopsis).
"Avec un recours judicieux au docu-fiction, Nadia Collot raconte ainsi les collusions, les mensonges et la propagande du lobby du tabac. ça fait froid dans le dos." (Ciné Live).

 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Week-end Guy Debord. 

S-21-1-06

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Du mercredi 6 au mardi 12 avril 2005.
LE CAUCHEMAR DE DARWIN.
2003, 1h47, France, Autriche, Belgique, documentaire de Hubert Sauper.

Du mercredi 6 au mardi 12 avril 2005. LE CAUCHEMAR DE DARWIN. 2003, 1h47, France, Autriche, Belgique, documentaire de Hubert Sauper.

"Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l'humanité, sont aujourd'hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation. En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d'expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. (...) un drame qui dépasse les frontières du pays africain ..." (synopsis).
"Le film nous montre avec une acuité rare le capitalisme se nourrissant de la mort." (L'Humanité).
"Hubert Sauper est un homme en colère qui regarde un morceau d'Afrique en train de creuver de morts multiples, qui ont toutes à voir avec une mondialisation ultralibérale qui incite au pillage des ressources ..." (Politis).

Commentaire court (A. Galloni d'Istria) :

Le réalisateur a découvert que les avions qui emportent le poisson du lac Victoria vers les pays occidentaux, viennent de Russie et sont parfois chargés d'armes. Le développement économique des bords du lac facilite donc indirectement la guerre en Afrique.
Un poisson a été introduit et a mangé tous les autres poissons. Il est très grand (2m!) et les pêcheurs ne peuvent pas pêcher. Ils ne peuvent pas non plus le manger car il est trop cher ! Il y a une famine qui se déclare en Tanzanie alors qu'ils envoient des tonnes de poissons vers l'Europe !!! Et, comble de l'ignominie, les industries de découpage de filets leur envoient ce qui reste : la tête et les arêtes !!!
Or, le lac commence à s'asphyxier en raison de la rupture de la chaîne écologique : les poissons qui contribuaient à l'oxygénation du lac en mangeant certaines algues ont tous disparus. L'activité économique de la région a la certitude de ne pas être "durable". Pour l'instant, l'U.E. et la Banque mondiale félicitent la Tanzanie pour ses installations industrielles (ils ont atteint le standard international).

Nous voyons nettement que même si il y a "développement économique" d'une région, cela n'entraîne pas d'accroissement du bien-être de tous, mais au contraire détruit les sociétés traditionnelles les plus pauvres. Ce développement entretient une rancoeur motrice du terrorisme chez ceux qui ont des "moyens d'action". (Les plus pauvres sont affaiblis et doivent se soumettre à la puissance des occidentaux. Un journaliste tente de mobiliser ses concitoyens contre l'injustice de cette situation).

 

Commentaire long (idem) :

C'est en écoutant l'émission "Terre à Terre", (le magazine de l'environnement animé par Ruth Stegassy chaque Samedi de 7h à 8h) sur France Culture, que j'ai eu des précisions sur le documentaire, "Le cauchemar de Darwin". J'en avais entendu parler, interpellé par le mot "Darwin" associé à "cauchemar". En effet, lecteur du Monde diplomatique, j'avais en mémoire l'illustration d'un article sur la compétitivité : un petit poisson mangé par un poisson un peu plus gros, lui même mangé par un autre poisson et ce dernier par un encore plus gros. Je comprenais que chacun ne pensait qu'à manger plus petit que soi dans le monde économique créé par les différents "round" de négociations internationales. Les accords signés par les états ont permis la  création d'un marché sans barrières douanières ou accords privilégiés (aujourd'hui, fin du commerce privilégié de la banane entre la Guadeloupe et la France), et qui - pour reprendre une expression lue récemment dans un livre sur l'influence de la "mondialisation" (qui a débuté dans les années 80) sur la société française - entraîne "la compétition de tous contre tous".Venons en à l'émission et au documentaire. Le réalisateur, britannique (?), expliquait qu'il avait découvert que les avions qui emportent le poisson du lac Victoria vers les pays occidentaux, venaient de Russie parfois chargés d'armes. Le développement économique des bords du lac facilite donc indirectement la guerre en Afrique. Il fraternise avec les pilotes russes et découvre une autre réalité, qui pour le coup est cruelle et paradoxale au niveau économique : les pêcheurs ne peuvent plus pêcher dans le lac car le poisson n'est pas une espèce locale, "la perche du Nil" est un poisson de 2 m de long et il s'agit d'un prédateur qui ne rencontre pas d'adversaire à sa taille dans le lac. Il a colonisé entièrement l'immense lac Victoria, il n'y a plus d'autres poissons. Les pêcheurs sont incapables de pêcher ce poisson-là.Dans le documentaire, on voit nettement que les pêcheurs ne mangent plus de poisson depuis que la pêche s'est industrialisée. Il y a même une famine qui se déclare en Tanzanie, et tous les poissons continuent de partir vers l'Europe : ils sont devenus trop chers pour que la population locale se l'achète !Les gens des villages n'ont plus leur emploi de pêcheur, les femmes se prostituent pour survivre, les ex-pêcheurs meurent du sida. Un pasteur nous indique qu'en tant que pasteur, il tente de les empêcher d'avoir des relations sexuelles avec ces femmes, mais dit qu'il ne peut leur rappeler l'obligation de se protéger.Les gens sont dans une misère noire depuis que "la perche du Nil" est envoyée (en totalité) vers les pays riches : les carcasses des poissons sont envoyées dans les villages pour qu'ils récupèrent (vous avez bien lu !) ce qu'il reste. Il ne reste que la tête et les arêtes. Ces déchets de poissons sont mis à sécher, la tanzanienne qui accroche ces arêtes marche au milieu des asticots. Ils ne disent rien. Ils ne peuvent rien faire face à la puissance de ceux qui, en Europe, achètent ces poissons.On voit des enfants qui se bagarrent pour du riz qu'ils avaient prévu de se partager, le riz tombe et des poignées sont récupérées par des enfants "dominants" (pour reprendre un terme relatif à la sélection génétique dans l'évolution des espèces). Ils brûlent du polystyrène qui sert à emballer les filets de poisson, pour se droguer.On voit trois jeunes femmes qui se prostituent avec les pilotes russes. L'une d'elles décédera poignardée par un australien.Dans le lac, les "perches du Nil" commencent à se manger entre elles, et le lac est en train de s'asphyxier car la chaîne écologique n'existe plus, puisque les poissons qui contribuaient à l'équilibre du lac ont disparus.Si j'ai surligné le verbe "s'asphyxier", c'est qu'il est - à mon avis - le mot clé de ce paragraphe ...Certains ont mangé de ce poisson, ils en auront maintenant été dégoûté suite à ce documentaire. Celui-ci explique les causes de cette situation. Nous savions que la mondialisation profite aux plus riches et qu'elle accroît la misère, nous savons maintenant que les  échanges économiques peuvent favoriser les guerres et nos pouvons mettre des images et des visages derrière ces mots. Nous voyons nettement que même si il y a "développement économique" d'une région, cela n'entraîne pas d'accroissement du bien-être pour tous, mais au contraire détruit les sociétés traditionnelles les plus pauvres (les populations qui vivaient de la pêche perdent leur mode de vie, et sont condamnées à l'oisiveté), et l'environnement (l'écosystème du lac est mort, la "perche du Nil" disparaîtra si l'oxygène devient insuffisant). Que pouvons-nous faire - nous européens - pour permettre la sortie de la misère dans certains endroits en Afrique ?Nous pouvons déjà ne pas favoriser de tel systèmes injustes en s'informant et en boycottant les produits sévèrement "inéquitables". Le développement durable doit pouvoir favoriser le développement des territoires, et non la confiscation des richesses par certains sans redistribution. Ce développement n'est pas "durable" car il ne favorise pas des rapports stables entre les hommes, mais entretient une rancoeur source de conflit et donc de situation instable.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

JULIA ROBERTS IS ERIN BROCKOWICH. 2000. Universal Studios.


She brought a small town to its feet and a huge company to its knees.
Based on a true story.

In what many have called her best performance to date, JULIA ROBERTS stars in this funny and moving drama based on the story of one woman's struggle for justice.

When twice-divorced single mother, Erin Brockowich finds herself with no money, no job and no prospects, she thinks her life can't get any worse. That is until she is involved in a car accident from which her lawyer, Ed Masry (ALBERT FINNEY) fails to win her any kind of settlement. Whith little alternative, Erin manages to browbeat Ed into offering her a job in the law as compensation for the loss.

With her trashy clothes and sassy personality, her colleagues fail to take her seriously, but that soon changes when she discovers a suspicious cover-up involving contaminated water in a local community causing devastating illness amongst its residents.

Erin's down-to-earth manner and genuine concern for the victim's lives soon makes them listen to her and earns her their trust and respect.

Supported and encouraged by her next door neighbour and boyfriend George (AARON ECKHART) a Harley Davidson biker, and with the help of a major law firm, Erin and Ed attempt to achieve the largest settlement ever paid in a direct-action lawsuit in U.S. history ...

www.cthe.co.uk

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 13:39

L'ESSENTIEL SUR LE CANAL SEINE-NORD EUROPE.

Liaison fluviale européenne Seine-Escaut. Seine-Nord Europe et aménagements connexes de Compiègne à Aubencheul-au-Bac.

V.N.F. Voies navigables de France. Janvier 2007.

Le canal Seine-Nord Europe, c'est :

- Le maillon manquant entre les bassins de la Seine et du Nord-Pas de Calais, reliés aujourd'hui par des voies à petit gabarit (bateaux de 250 à 650 tonnes). En intégrant le bassin de la Seine au réseau fluvial européen, le canal Seine-Nord Europe lèvera ce goulet d'étranglement et formera un vaste corridor de transport de frêt à grand gabarit (bateaux jusqu'à 4 400 tonnes) depuis Le Havre jusqu'à Dunkerque et au Benelux : la liaison Seine-Escaut.

- De nouvelles solutions logistiques pour améliorer la compétitivité des entreprises grâce aux nombreux atouts de la voie d'eau : coûts réduits grâce au transport de masse, fiabilité, respect des délais, sécurité ... Les plates-formes multimodales d'activités prévues le long de Seine-Nord Europe deviendront ainsi de véritables "hub" logistiques au service de l'économie des territoires.

- Une contibution à l'aménagement du Grand Bassin parisien et du Nord-Pas de Calais grâce au désenclavement de la Seine. Seine-Nord Europe offrira un accès unique à 6 ports de la rangée nord-européenne à l'ensemble des opérateurs qui s'installeront le long de la liaison Seine-Escaut en Haute-Normandie, en Ile-de-France, en Picardie et dans le Nord-Pas de Calais.

- Le développement des hinterlands des ports maritimes français. Avec Seine-Nord Europe, Le Havre, Rouen et Dunkerque pourront appuyer leur développement sur un hinterland élargi et maillé par un réseau de ports intérieurs.

- L'accessibilité des marchandises au coeur des grandes agglomérations.
Par sa capacité à acheminer les marchandises vers les pôles économiques des agglomérations sans nuisance et sans conflit avec le transport de passagers, la voie d'eau contribue à réduire la congestion routière. Elle est un axe des politiques de déplacements urbains.

- L'inscription du développement durable dans les politiques de transport, puisque la voie d'eau garantit la sécurité des personnes, est économe en énergie, et permet de lutter contre la pollution atmosphèrique, l'effet de serre et la congestion routière.

- Des potentialités hydrauliques et touristiques.
La voie d'eau offre de très nombreuses opportunités au-delà de ses fonctions de transport. Elle permet de fournir de l'eau industrielle ou potable et de contrôler les niveaux, mais aussi de développer des activités de détente et de loisirs, offrant un champ important de valorisation  touristique pour les territoires desservis.


Les grandes étapes du projet Seine-Nord Europe.

Calendrier prévisionnel.
Début 2008 : Déclaration d'Utilité Publique.
2009 : Démarrage des travaux.
2013 : Mise en service du canal.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Enquête publique.
LES ENJEUX DU CANAL SEINE-NORD.
Photo : Le port de Corbehem pourrait tirer profit de l'arrivée du canal Seine-Nord.

La semaine dernière avait lieu à Marquion une réunion pour expliquer le projet du canal Seine-Nord. Pour la CCI d'Arras, le canal est d'une importance capitale.
D'abord l'infrastructure en tant que telle puisqu'elle va pouvoir relier toute l'Europe du Nord au bassin parisien. D'autre part, le canal pourraît être un point d'accroche pour différentes activités économiques dans le secteur.
En marge de la construction du canal Seine-Nord, la CCI d'Arras réfléchit beaucoup à la mise en place d'une plate-forme multimodale sur la commune de Marquion.
(...) "Sur le site, nous sommes proches d'une sortie de l'A26, mais il y a aussi un projet de voie de chemin de fer entre Arras et Cambrai. (...)
Un autre projet est en train de se peaufiner, c'est la création d'un groupement d'intérêt consulaire pour regrouper les différents ports fluviaux du Nord-Pas-de-Calais. Ce serait pour la région une force de frappe supplémentaire. (...).

C.S. L'Avenir de l'Artois. 31-1-07.

Partager cet article
Repost0
23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 15:40
A l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs du Pas de Calais, 500 agriculteurs ont défilé à vélo dans les rues d'Arras, le lundi 12 septembre 2005, afin de montrer leur mécontentement face à la flambée des cours du pétrole.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

FDSEA, UNE RENTREE DIFFICILE.

Moisson retardée, fièvre catarrhale ovine, hausse du prix du carburant ... la situation est critique, mais pas désespérée.

Photo : Laurent Mingand, nouveau directeur de la FDSEA, et Jean-Bernard Bayard, président, ont fait leur rentrée vendredi.

La fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles du Pas-de-Calais (FDSEA 62) a tenu sa conférence de rentrée, vendredi, à la Cité de l'Agriculture, à Saint-Laurent-Blangy. "Le climat est un peu tendu, lance d'emblée Jean-Bernard bayard, le président. Mais si on travaille bien, il y a des pistes pour l'agriculture". Et des pistes, la FDSEA 62 en a déjà quelques-unes pour faire face aux coups durs actuels.Classement en zone de calamité agricole."Les moissons ont été difficiles, souligne le président. Et particulièrement sur le Boulonnais, le Ternois et le Haut-Pays". Les fortes pluies du mois d'août ont contraint les agriculteurs qui n'avaient pas moissonné fin juillet fin juillet à le faire début septembre. Résultat : une baisse de 10 à 15 quintaux à l'hectare par endroits après les pluies. La FDSEA a demandé à ce que l'ensemble du département soit classé en zone de "calamité agricole". Des pertes de 14% du chiffre d'affaire sur l'exploitation et de 27% sur l'ensemble de la production ont été avancées. "Il y a toujours eu des incidents climatiques, mais il est nécessaire de réfléchir aux garanties qu'on peut apporter aux exploitants, vu qu'on ne peut agir sur la météo", fait valoir Jean-Bernard Bayard. La fédération nationale, elle, a demandé un versement anticipé des aides de la PAC (politique agricole commune). Il se pourrait que ce dernier intervienne à la mi-octobre, contre le 1er décembre habituellement.(...) Chèque énergie ou carburant agricole.La hausse des prix du carburant n'arrange pas la situation. La levée de la TIPP concernant le carburant pour l'agriculture a été une avancée, mais n'est pas suffisante. Pour la fédération, il est de plus en plus indispensable de s'orienter vers un carburant agricole. En attendant, la fédération nationale souhaite la création d'un chèque énergie qui pourrait s'apparenter à un crédit d'impôt ou à une subvention.Pour la FDSEA, il s'agit de construire une véritable réflexion sur les besoins de l'agriculture et son avenir.

Delphine Vasseur. L'Avenir de l'Artois. 20-9-06.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Septième Relais des paysans.
150 KM POUR DÉFENDRE L'AGRICULTURE.
La FDSEA, fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles, organise le 7e relais des paysans, ce samedi 26 et dimanche 27 mai. Pour la première fois, ce relais, qui a acquis une belle notoriété, aura une dimension régionale.

Photos : 1) Francine Théret, nouvelle présidente de la FDSEA, entourée de Christophe Polin et Benoît Lepecquet, animateurs syndicaux. 2) L'année dernière, le relais avait déjà connu un beau succès.

Aux grands maux, les grands remèdes. Il y a sept ans, les agriculteurs avaient troqué les bottes pour les chaussures de course afin de s'aligner au départ du premier relais des paysans. Ils étaient plutôt remontés. "À l'épôque, on disait beaucoup de mal du monde agricole. On était en pleine crise de la vache folle et nous les agriculteurs étions taxés de pollueurs, rappelle Christophe Polin, animateur au sein de la FDSEA. C'est dans ce contexte que nous avons organisé cette manifestation, en contre-pied. Nous voulions aller à la rencontre des consommateurs et des citoyens pour leur montrer la qualité des produits de l'agriculture."

150 coureurs de tous les horizons.

Année après année, le relais des paysans a fait son chemin, gagnant en notoriété. "Pour la première fois, la course de 150 km sera régionale. Puisqu'elle part de Cambrai et passera par Arleux", souligne Francine Théret, nouvellement élue à la tête de la FDSEA. Désormais, ce ne sont plus seulement des agriculteurs qui prennent part à la course. Des ruraux, des médecins, des techniciens, des instituteurs, des facteurs ... participent aussi aux côtés des agriculteurs. (...)

Les points d'animation :

- Samedi 26 mai.
Cambrai. Départ de la Grand place autour d'une mini ferme.
Arleux. Soupe à l'ail. Grillades.
Vitry-en-Artois. Valorisation des produits non-alimentaires avec l'association LGPS de Stora Enso.
Neuville-Saint-Vaast. Pause autour d'un verre et dégustation de légumes.
Arras. Arrivée place des Héros, suivie d'une soirée repas et spectacle à la salle des Orfèvres, à côté de l'Atria (repas : paëlla).

- Dimanche 27 mai.
Notre-Dame-de-Lorette. Départ.
Houdain. Grillades.
Chocques. Fraises.
Béthune. Arrivée dans le cadre de la foire agricole.

Mylène Réveille. Mer-23-5-07. L'Avenir de l'Artois.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Manifestation des agriculteurs.
"CLARIFIER LES CONTRÔLES ET ALLÉGER LES DOSSIERS."

Photo : 1) L'un derrière l'autre, les tracteurs ont manifesté à coup de klaxon. 2) Les messages de ras-le-bol étaient nombreux le long du cortège ("Passionné par mon métier. Dégoûté par les papiers.").

Vendredi dernier, l'accès à la préfecture d'Arras a été bloqué pendant quelques heures, la faute à des agriculteurs venus exprimer leur mécontentement par rapport aux contraintes administratives et à un "excès de zèle" dans les contrôles auxquels ils font régulièrement l'objet.
Répondant au mot d'ordre national initié par la FDSEA, fédération départementale des syndicats des exploitants agricoles, ils étaient environ une centaine à s'être mobilisé pour faire remonter, par le biais du préfet, leurs revendications à la toute nouvelle ministre de l'agriculture, Christine Lagarde.

Insatisfaction générale.

Au volant de leurs tracteurs, ces agriculteurs ont voulu en quelque sorte tirer la "sonnette d'alarme" concernant la conditionnalité, à savoir l'obligation qui leur est faite de respecter 19 directives imposées par l'État comme par exemple le bien-être animal ou encore sur l'environnement.
Francine Theret, présidente de la FDSEA était la voix par laquelle la grogne générale se faisait entendre. "Aujourd'hui, il y a un excès de textes et les dossiers ne cessent de s'empiler sur les bureaux de chaque agriculteur. Une chose est claire, nous ne sommes pas contre le principe de faire l'objet de contrôle mais nous n'acceptons pas la manière dont ceux-ci se passent car les agriculteurs sont de plus en plus pénalisés sur des broutilles. Au final, ils ne savent plus ce qu'ils doivent suivre. Nous allons demander à Bernard Fragneau, le préfet du Pas-de-Calais de faire remonter nos demandes le plus vite possible à notre ministre. Nous voulons plus de pédagogie et effacer le caractère subjectif des vérifications liées aux interprétations de textes. Il faut absolument clarifier les contrôles et alléger les dossiers."

Mauvaise communication.

La dérive est notable quand on sait que la majorité des agriculteurs du département ne savent toujours pas la liste des critères à suivre pour se mettre en conformité avec la loi. "Les points à respecter nous ont été envoyés en 2004 et depuis personne n'a reçu de documents. En 2005, ces règles à suivre ont été mises sur internet mais personne n'a réfléchi au fait que bon nombre d'agriculteurs n'ont pas ou ne savent pas se servir correctement d'un ordinateur", explique Francine Theret. À noter que l'an passé, 400 agriculteurs se sont fait contrôler et 30% d'entre eux se sont fait sanctionner.

Grégory Roussel. Mer-30-5-07. L'Avenir de l'Artois.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Artois. La FDSEA inquiète.
"EN JUIN, TROIS FOIS PLUS D'EAU QUE LA NORMALE !"

Après un mois d'Avril chaud et sec, où la température était en moyenne supérieure de trois degrés par rapport aux années 2004, 2005 et 2006, les mois de mai et juin ont battu tous les records de pluie.
Il est tombé en moyenne sur huit stations météorologiques du département 120 mm en juin 2007 (103 mm à Arras) contre 42 mm sur la moyenne des trois années précédentes, soit trois fois plus.
Le mois de mai a été aussi bien arrosé, 90 mm sur l'ensemble du département contre une moyenne de 75 mm sur les trois dernières années.

La situation est préoccupante.

Les conditions climatiques humides et douces sont épouvantables pour les cultures : explosion des maladies, de la fusariose dans les blés et du mildiou dans les pommes de terre, de la casse dans certains champs d'escourgeon, des parcelles de lin versées, des semis d'endives inondés ... Le constat est édifiant !
En pomme de terre, il n'y a plus de produits disponibles sur le marché pour lutter contre le mildiou.
Pour l'élevage, le constat de désolation est le même : impossibilité de ramasser les foins, de couper les pâtures ou de sortir les bêtes sur certains secteurs.
Seule éclaircie à ce triste constat, les cours des céréales sont orientés à la hausse.
Pour la FDSEA, fédération départementale des syndicats agricoles du Pas-de-Calais, la situation est préoccupante mais pas désespérée. Il est urgent que le beau temps revienne pour commencer la moisson et retrouver un bon moral.

Mer-11-7-07. L'Avenir de l'Artois.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Artois. Paul Dromby, agriculteur à Croisilles.
DES RISQUES SUR LA QUALITÉ DES BLÉS.
Les agriculteurs ont rarement vu de telles conditions climatiques. Absence d'hiver, été bien triste ont bien sûr des conséquences pour ceux qui travaillent toute l'année avec la nature et qui sont dépendants de la météo.

 

Photo : (...) Paul Dromby a fait un essai sur quatre hectares mais les blés sont trop humides pour être récoltés.

Comme nombre de ses collègues, Paul Dromby, agriculteur à Croisilles, surveille attentivement le ciel et consulte régulièrement les sites consacrés à la météo. Cultivant des céréales, de la betterave, de la grande culture sur 270 hectares, il peste contre le mauvais temps. "Depuis le début de l'année, nous avons été confrontés à des extrêmes. Nous n'avons pas eu de gel cet hiver, les températures ont été douces, le printemps a été chaud et très sec avec un mois d'avril sans une goutte d'eau !
Ce qui a posé de gros problème pour les cultures de printemps comme l'orge de brasserie, les pommes de terre et même les légumes de plein champ comme les pois de conserve. Aujourd'hui, cela fait près de deux mois et demi que nous connaissons un excès d'eau et des températures fraîches pour la saison", constate Paul Dromby.
Cet agriculteur de 40 ans s'est installé en 1990, à la suite de ses parents. Pour lui, cette année est vraiment spéciale. "Je n'ai jamais vu ça ! De mémoire d'ancien, il faut remonter dans les années 60 et même plus loin. Un tel bouleversement est exceptionnel."

Sur le qui-vive.

L'année agricole démarre à l'automne par le semis du blé. En octobre, on récolte la betterave et la pomme de terre. Viennent ensuite les labours d'hiver. Le printemps est le temps des plantations, des semis d'orge, de légumes, de pommes de terre. C'est à cette période que l'on protège les cultures des maladies et que l'on met l'engrais. À partir de fin juin début juillet, les moissons peuvent débuter. Les blés sont moissonnés fin juillet début août.
"Cette année, suite à l'absence d'hiver, nous avons eu une avance de végétation de huit à dix jours. Aux alentours du 25 juillet, nous avons du blé bon à battre mais la météo nous en empêche", déplore Paul Dromby. Si le rendement est bien là, le problème se situe en revanche du côté de la qualité des céréales. La qualité est déterminée par cinq critères :
- le poids spécifique qui doit être de 76 kg pour 100 litres ;
- le taux d'humidité, qui ne doit pas dépasser les 15% ;
- le taux de protéine qui doit être en 11 et 11, 5 ;
- l'absence de grain germé ;
- l'absence de maladie.
Les premières moissons ont eu lieu dimanche 22 juillet, au soir, à Marquion et Bullecourt. le poids spécifique était inférieur à 76 kg pour 100 litres. "Pour ma part, j'ai profité du beau week-end du 14 juillet pour le colza. Mais je dois dire que les rendements ont été décevants."
Profitant d'un rayon de soleil (...), Paul Dromby a fait un essai sur quatre hectares. Essais malheureusement infructueux car les blés étaient trop humides, entre 17 et 18%.
"Aujourd'hui, nous n'avons pas encore eu de gros dégâts au niveau de la qualité dans les parcelles mais il faudrait deux semaines de beau temps, à 30 degrés, pour s'en sortir !" L'alternance pluie soleil risque de faire germer les grains et provoquer le même phénomène de détérioration de qualité que l'on a connu l'année dernière à Saint-Pol. "Face au temps, nous sommes impuissants. Il faut rester sur le qui-vive pour aller moissonner au moindre créneau de chaleur."

Mylène Réveille. Mer-1er-8-07. L'Avenir de l'Artois.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 MAIGRE MOISSON.

La FDSEA constate que les rendements en blé sont mauvais à très mauvais, aussi bien dans le Pas-de-Calais que dans les autres départements français. Le rendement moyen devrait être proche de 70 quintaux à l'hectare soit 15 à 20% de moins que l'année dernière. En cause, la pluie tombée en trop grande quantité, ce qui n'a pas permis une bonne fécondation et une bonne maturation des blés. Des maladies sont aussi en cause affaiblissant la plante.
Les prix des céréales sont orientés à la hausse, ce qui compensera la très maigre moisson. En colza, les rendements sont irréguliers, et en orge de printemps, la récolte reste à venir et s'annonce moyenne.

Mer-8-8-07. L'Avenir de l'Artois.

 

 

Partager cet article
Repost0