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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 11:36

Climat.

LE 29 OCTOBRE, PASSAGE AU VERT ?

 

Photo : Coralie Fleurquin a guidé élus et techniciens lors de cette journée.

 

Cinquante et une semaines après le lancement du plan climat énergie du Pays d'Artois, et à une semaine de la présentation de son premier programme d'actions, techniciens et élus de cette entité administrative regroupant 255 communes et onze intercommunalités étaient réunis une journée durant pour suivre un "itinéraire du climat". Explications.

Rendez-vous a été donné à 9h à l'espace info énergie de l'Arrageois, guichet créé par la communauté urbaine pour sensibiliser et informer tout à chacun sur la maîtrise de l'énergie. Les techniciens de la CUA s'occupent de l'accueil et présentent la structure. Ce jour, les techniciens et élus des différentes collectivités sont invités à suivre un "itinéraire du climat" dont la première étape est ici à Arras. Philippe Rapeneau, vice-président de la commuanuté urbaine, justifie le rassemblement.

 

"Penser global, agir local".

 

"Je dis toujours qu'il faut penser global et agir local". Avec ces visites, ce sera l'occasion de voir ce qui se fait localement." Après avoir pris connaissance des résultats de l'enquête de thermographie aérienne, toute la troupe se dirige vers le bus qui les enménera aux quatre coins de ce pays d'Artois. Tout d'abord à Izel-les-Hameaux (CC de l'Atrébatie), entre Arras et Saint-Pol, afin d'y visiter l'espace multiloisirs annoncé comme "bâtiment intelligent et construction durable". L'itinéraire du climat emménera ensuite tout ce petit monde au parc Ecopolis de Tincques, à la zone d'activité de Vitry-en-Artois puis aux Jardins de Cocagne de Bapaume.

Voilà peut-être qui donnera des idées vertes aux élus artésiens.

 

L'Avenir de l'Artois. Mer-28-9-11.

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 11:30

Dainville.

Inquiètude.

LES ABEILLES SONT EN DANGER DE MORT.

 

À la ferme Saint-Jean de Dainville, samedi 15 octobre, Pierre Dubois, le président du syndicat des apiculteurs artésiens, a débuté l'assemblée générale par un sujet grave concernant directement la survie de nos abeilles.

 

Photo : La colère est en train de prendre le pas sur l'angoisse et l'inquiètude des apiculteurs artésiens, solidaires du monde apicole français.

 

Selon un communiqué de l'Union Nationale de l'Apiculture Française (Unaf), depuis la fin des années 1990 les apiculteurs constatent dans leurs ruches des dysfonctionnements, des mortalités accrues et parfois même des disparitions de colonies. La production de miel est passée de 40 000 tonnes en 1994 à 20 000 tonnes de nos jours.

L'apparition de nouveaux pesticides neurotoxiques tels que le Gaucho, le Cruiser 350 ou le Protéus, est responsable des préjudices vitaux rencontrés par la filière apicole. Cet état de fait a été confirmé par les scientifiques de l'Inra ou du CNRS.

Depuis le 3 juin 2011, et sans aucune concertation avec les belligérants sur le terrain, le ministère de l'agriculture a autorisé la mise sur le marché par la société Syngeta Agro SAS, d'insecticides néonicotinoïdes appelé Cruiser OSR en traitement par enrobage des semences de colza, et cela malgré trois annulations émises par le Conseil d'Etat en 2008, 2009 et 2010.

Toujours selon l'Unaf, ce Cruiser OSR possède des substances actives et durables très dangereuses pour les abeilles mais également pour les nappes phréatiques.

Le syndicat national des apiculteurs français a demandé à l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, d'en évaluer la dangerosité. Hélas, l'avis favorable rendu par l'ANSES en octobre 2010, ne fait état d'aucune analyse des effets de synergies des différents composants de ce Cruiser OSR.

 

Une crise apicole se dessine au printemps 2012.

 

Les acteurs de la filière apicole sont unanimes, mais aussi les agriculteurs car le phénomène de la pollinisation les touche directement, l'exploitation et l'utilisation du Cruiser OSR met en péril l'équilibre économique de la profession mais aussi la santé de notre planète. Après la période hivernale, le colza est une source de nectar et de pollen cruciale qui permet de reconstituer le cheptel apiaire.

Si les ruches sont affaiblies par une mortalité accrue en ce printemps 2012, c'est toute la saison apicole qui pourrait être remise en question. La miellée de colza constitue actuellement dans plusieurs régions françaises, plus de la moitié du revenu des apiculteurs.

À Dainville, le courroux gronde déjà : "Il va falloir que nos élus nationaux et locaux ne se targuent pas de la protection environnementale, que pendant les périodes électorales !" ; "Nous sommes prêts à défendre coûte que coûte nos ruches car c'est avant tout une affaire de santé publique"...

À l'échelon national, le samedi 15 octobre a vu bon nombre de manifestations d'apiculteurs, relayées par les journaux télévisés, dénonçant la politique imposée par le ministère de l'agriculture. Cette mobilisation pourrait bien prendre de l'ampleur une fois l'hivernage des ruchers terminé.

 

Pierre HUGONNAUD. L'Avenir de l'Artois. Mer-19-10-11.

 

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Syndicat apicole artésien.

SIGNAL D'ALARME TIRÉ POUR L'ABEILLE.

Samedi 10 octobre, les apiculteurs artésiens se sont réunis à la salle des fêtes de Dainville pour faire le bilan de fin de saison apicole. La mortalité importante des abeilles les inquiète.

 

Photo : Le nombre d'abeilles est en baisse depuis plus de douze ans.

 

Le métier d'apiculteur semble être un métier en voie d'extinction. Et pourtant, sans apiculteur, personne pour s'occuper des abeilles. Et sans abeille, l'humanité serait en danger.

Ce constat, les apiculteurs du syndicat apicole artésien, dont le président est Pierre Dubois, l'ont bien compris.

Depuis plus de douze ans, ils s'aperçoivent que la population de leurs ruches est en nette régression. Ils se réunissaient ce samedi 10 octobre dans la salle des fêtes de Dainville pour faire un point sur la saison apicole et apporter des solutions à ce problème.

Ce phénomène, mondial, mobilise des chercheurs de toutes nationalités. Il pourrait avoir des conséquences très graves : la disparition des insectes pollinisateurs serait un désastre écologique menaçant l'agriculture et une grande partie de nos ressources alimentaires.

D'autres facteurs (que les pesticides) sont la cause de la baisse des effectifs des abeilles. La qualité de la flore en campagne est en nette régression à tel point que les abeilles préfèrent de plus en plus se réfugier dans les villes, surtout celles labellisées "villes fleuries". Sur les toits de certaines institutions publiques lilloises et même arrageoises, comme au conseil général, on trouve de plus en plus de ruches. De plus de nouveaux prédateurs s'attaquent aux abeilles : le Varois et le Frelon asiatique, qui devrait faire son apparition très bientôt dans la région.

"Les abeilles souffrent", constatent avec dépit Philippe et Alain, deux apiculteurs de Saint-Pol-sur-Ternoise et Croisilles. Toutefois les deux hommes pensent qu'il n'est pas trop tard pour régler le problème : "Il y a une bonne prise de conscience."

 

Manque de relève.

 

La situation n'est pas pour autant rose. Le métier d'apiculteur devient de plus en plus difficile : "Avec le manque de nourriture, on ne peut plus concentrer une vingtaine de ruches au même endroit. J'ai dû en installer dans plusieurs villages de l'Arrageois. Ca fait des kilomètres et ça prend encore plus de temps pour s'occuper de ses ruches."

Surtout, la relève n'est pas franchement au rendez-vous : "C'est un métier et une passion. Mais on en peut en vivre. Difficile de motiver les jeunes", souligne Philippe.

Mais il reste des raisons d'espérer pour les deux apiculteurs. De plus en plus de ruches associatives s'installent. Depuis quelques semaines, un rucher école s'est installé à la Ferme Saint-Jean de Dainville : "On espère que ça va donner l'envie aux jeunes de s'intéresser à l'apiculture", livre Alain.

Les membres du syndicat apicole artésien se réuniront le 10 mars prochain à Dainville pour évoquer le début de la saison apicole.

 

Coordonnées. Président : Pierre Dubois. Tel : 03 21 15 06 71. dubois.pierre@hotmail.fr

 

Vincent Pihen. L'Avenir de l'Artois. Mer-14-10-09.


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Un Beaurinois passionné d'apiculture.
LE MIEL ET LES ABEILLES.

Photo : Avec ses abeilles, Bruno Lejeune est un homme heureux.

Bruno Lejeune est un Beaurinois qui depuis sa plus tendre enfance est passionné par le monde des abeilles. Il élève de façon non commerciale et pour le plus grand plaisir de sa famille, 60 000 abeilles réparties dans sept ruches.
À la question de savoir quelles sont les raisons qui l'ont amené à s'intéresser un jour à ces "petits êtres chers", ce père de deux enfants répond sans détour : "Nous élevons des abeilles de père en fils, elles font partie de la vie de famille. Un jour, j'ai été piqué et depuis je n'ai jamais décidé d'arrêter. Mon père qui cachait ses ruches dans son grenier pendant la seconde guerre mondiale pour éviter que les Allemands récupèrent le miel, m'a légué ce joli patrimoine." Dès lors, Bruno lejeusne qui fabrique son miel "à l'ancienne", réussit à force d'attention et de petits soins de tous les jours, à produire entre 30 et 40 kilogrammes de ce précieux nectar jaune par an.

Des ruches à Beaurains.

C'est par l'intermédiaire d'un ami qu'il a rencontré il y a quelques mois, un agriculteur "défenseur de la nature", qui lui a mis à disposition et "avec enthousiasme" un petit bout de terrain situé à une centaine de mètres de la mairie de Beaurains. "Avant de venir ici, j'étais obligé d'aller à Monchy-au-Bois mais depuis le début d'année j'ai disposé la plupart de mes ruches là-bas, c'est vraiment plus facile pour moi qui habite Beaurains. D'autant plus que le miel de la ville est meilleur, en tout cas c'est mon avis car il est plus fin", précise cet apiculteur qui préfère "rester petit".

Sécurité assurée.

Pourtant, ce dernier tenait à rassurer ceux qui pourraient s'inquiéter de la présence de ces abeilles en centre-ville : "J'ai établi une distance de sécurité, attestée par les services vétérinaires. Pour qu'une abeille attaque, il faut qu'elle se sente attaquée. Qui s'y frotte s'y pique car ce qui est bien avec ces bêtes c'est qu'avec elles, on a tout de suite la réponse. De toute façon, si je n'étais pas sûr de moi, je n'aurai pas mis mes ruches à Beaurains."
Bruno Lejeune n'hésite pas à jongler durant toute l'année avec la météo pour assouvir cette passion. "Je passe voir mes abeilles une à deux fois par semaine ce qui peut être pesant pour ma famille mais ça me tient vraiment à coeur, c'est comme un vrai besoin. J'aime observer le fonctionnement de ces insectes, j'aime la tranquillité du site. Là-bas, j'avoue réussir à me ressourcer."
À force de voir son papa enfiler sa combinaison et mettre son chapeau à voilette, le fiston semble d'ores et déjà avoir été atteint par le syndrome "Apis mellifica" (abeille en latin). Il vient de recevoir pour son anniversaire, sa propre combinaison.

 

G.R. L'Avenir de l'Artois. Mer-20-6-07.

 

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Croisilles. Conseil communautaire.
LES ACTIONS DE L'AGENDA 21 AVANCENT.

Photo : "Abeille utile" est un programme qui existe à Croisilles depuis le mois de mai.

La communauté de communes du sud arrageois a rassemblé ses maires lundi 18 juin pour approuver différentes questions administratives. À l'ordre du jour, plan local d'urbanisme ou encore Agenda 21.
Parmi les questions à soulever, l'achat de terrain à Boisleux-Saint-Marc, grâce à deux subventions, dans le cadre de l'Agenda 21, étude qui part d'un diagnostic du territoire et qui prévoit les aménagements à faire pour améliorer le développement durable dans les communes. Ce terrain de presque deux hectares va permettre de mettre en place des opérations de l'agenda 21 : le plan de boisement, qui consiste à repérer des espaces susceptibles d'accueillir des arbres d'essences locales, et le plan "abeille utile", programme d'expansion et d'animation autour de l'apiculture, qui prévoit notamment l'implantation de ruches. La commune de Croisilles a déjà inscrit cette action dans sa politique de développement durable. Depuis quelques semaines, un bosquet accueille cinq ruches.
La proposition de Gérard Dué, président, de signer une convention cadre avec l'établissement public foncier a été signé pour permettre aux communes de devenir propriétaire de terrain en plusieurs années. Son rôle est d'aider les communes à acquérir des terrains sans les endetter. (...)

 

Au. D. L'Avenir de l'Artois. 27 Juin 2007.

 

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Farbus. Comme d'autres confrères, Jean-François Depret a semé de la couleur sur ses terres.

LES JACHÈRES FLEURIES DE L'ARTOIS.

Photo : Tout comme Roland Sergeant, un autre agriculteur de la commune qui a lui aussi été séduit par l'initiative, Jean-François Depret a fleuri une jachère située au coeur de son village. Un spectacle au quotidien pour qui traverse le bourg.Des pois de senteurs ... Voilà finalement ce qui a conduit Jean-François Depret, maire de Farbus, exploitant agricole et ancien professeur d'agronomie à l'Institut Genech à adhérer à l'opération "A fleurs d'Artois"."Un jour en me baladant dans la région de Chartres, j'avais traversé une commune dont certains champs étaient bordés de trois mètres de pois de senteur. Je me suis dit, à tous les coups, le maire est un agriculteur ... C'était il y a 15 ans", explique Jean-François Depret.Un souvenir tellement vivace que lorsqu'on lui a présenté le projet des jachères fleuries, par le biais de la FDSEA et de la Chambre d'agriculture, le maire n'a pas hésité à proposer une petite parcelle située au coeur de son village. Et aux tubercules habitués des lieux, se sont substitués bleuets, centaurées, zinnia, et cosmos ... semés à la volée, "à l'ancienne" ! (...) Un tapis de fleurs qui contribue à la biodiversité et dont profitent les insectes et le gibier. "En plein coeur du village ce n'est pas effectif, mais mon collègue qui a fleuri une parcelle entre un bois et des champs, a pu le remarquer."Pas étonnant donc que les semences soient fournies par la Fédération des chasseurs, un des nombreux partenaires de l'opération "De fleurs en fermes".Totalement conquis par la démarche d'"A fleurs d'Artois", Jean-François Depret est prêt à renouveler  l'expérience et envisage de consacrer quatre hectares aux fleurs. "Mais j'ai bien envie de fleurir les trois entrées du village sur des bordures qui rentreraient dans le quota de jachère qui représente 10% de notre surface céréalière, oléagineuse et protéinique", détaille-t-il. "C'est important de jouer notre rôle de protection, d'entretien de la nature. De nos jours il faut une gestion plus rigoureuse des sols. Trop longtemps l'agriculteur était considéré comme le pollueur." Étendue sur cinq communautés d'agglomérations et inspirée de l'opération montreuilloise "A fleurs de courses", "À fleurs d'Artois" et les agriculteurs qui y participent n'ont donc pas fini de retoucher le paysage à coup de couleurs ...

 

Suzanne Urgacz. L'Avenir de l'Artois. 4-10-06.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 16:04
http://www.ccvertesvallees.fr/index.php/decouverte-du-territoire/sentiers-de-randonnee/179-la-voie-verte http://www.lavenirdelartois.fr/actualite/Pays_d_Artois/CC_Val_de_Gy/2011/09/21/article_une_voie_humaine_et_solidaire.shtml
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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:39
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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:05

Mardi 18 octobre : lancement du groupe arrageois de « eau…secours 62 », Maison des Sociétés, 18h30

 

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Bonjour à vous

 

Nous étions 15 pour cette prise de contact en vue de la création du groupe « eau secours arrageois », dont 3 personnes du college solidaire et une élue de la Communauté Urbaine; d'autre part 4 personnes s'étaient excusées par internet tout en souhaitant suivre nos travaux (d'autres, oralement). Ce compte rendu a  d'abord été proposé aux participants, et 5 personnes ayant répondu, l'ont approuvé.

 

Après une présentation rapide de l'association, voici pèle mèle ce qui a été soulevé à propos de l'eau sur le territoire de la Communauté Urbaine et ailleurs:

 

Autour de la gestion ( la CUA a délégué le service de l'eau à la multinationale Véolia: c'est un contrat d'affermage, appelé Délégation de Service Public). Situation locale et généralités:

 

-        Le service de l'eau comprend la production et distribution d'une part, et l'assainissement des eaux usées d'autre part; chaque partie pouvant être gérée de manière indépendante. La CUA a confié la totalité du service au délégataire Véolia.

 

-        Les contrats de la CUA semblent être très anciens ( 1985 pour l'assainissement et 1992 pour l'eau ): les contrats de plus de 20 ans sont maintenant interdits, afin que les élus d'une communauté puissent éventuellement modifier certaines clauses; les contrats ici,seraient donc légalement révisables assez vite (avec à la clé, un débat sur la légitimité de la délégation à Véolia ...). On trouve plutôt actuellement des contrats sur 10 ou 12 ans.

 

-        En France le service de l'eau est entièrement autonome: tout est payé par nos factures d'eau (investissements pour les ouvrages, réparations, frais de personnels, les facturations etc …). On dit que « l'eau paie l'eau » ( dans le cas d'une DSP, nos factures paient aussi les bénéfices de la multinationale). La totalité de l'infrastructure de l'eau appartient donc aux usagers.

 

-        Pour les multinationales, le service de l'eau, est source de profits faciles et sans risques: les gros investissements sont payés par l'usager, et les usagers-clients n'ont évidemment pas la possibilité d'aller voir ailleurs. ( Véolia a monté son empire: ordures ménagères, tranports etc... grâce aux profits du service de l'eau). Ces profits peuvent aussi être énormes quand on sait que les élus ne font en général aucune analyse et vérification précise des comptes du délégataire; et quand elle est faite elle ne peut être que partielle.

 

-        Le délégataire (Véolia) a l'obligation de fournir chaque année à la communauté, un rapport où l'on trouve le bilan de ses travaux, les « indicateurs de performance » et son compte d'exploitation, avec le prix de l'eau. Ce rapport fait partie des documents publics accessibles à tous.

 

-        Nous n'avons fait qu'aborder la façon dont la multinationale réalise ses bénéfices sur les factures d'eau. Deux aspects seulement: l'indice d'augmentation du prix de l'eau qui permet au délégataire d'augmenter annuellement et automatiquement ses prix au delà de l'inflation ( en moyenne 2 à 3 % actuellement), quel que soit l'état des dépenses; et les « contributions aux services centraux et de recherche » (envoyés à Véolia régional et national), sans aucune justification précise pour la collectivité ( environ 700 000 euros/an pour la CUA).

 

-        La DSP pour les élus quels qu'ils soient, peut être une façon d'être déchargés du dossier de l'eau.

 

 

-        La compétence des techniciens de la multinationale n'est évidemment pas en cause; mais ce personnel serait tout aussi compétent (et avec les mêmes statuts), dans une gestion publique comme ce fut le cas à Grenoble, Cherbourg, Paris etc … toutes les villes qui ont quitté Véolia ou Suez (Générale des Eaux ou Lyonnaise des Eaux).

 

-        Qu'est ce qui empèche les élus de revenir en gestion publique ?

            Pour ceux qui se posent vraiment la question, c'est sans doute la crainte de ne pas savoir s'y   prendre pour monter une régie (et le travail qui serait à fournir au moins dans un premier       temps). Cette inquiétude est légitime mais des solutions existent. Nous aurons à en reparler.

 

-        L'aspect social : les 40 premiers litres d'eau gratuits/jour et /personne; c'est déjà mis en route dans certains secteurs.

 

-        Le prix de l'eau est il plus bas en gestion publique ? Globalement oui, d'après les associations de consommateurs (-20 à 40%). Le prix n'est le seul critère à prendre en considération: beaucoup de communes de retour en régie investissent dans la restauration du réseau de canalisations, désastreux en France, où le taux de fuites moyen est de 15 à 20% ( eau pompée et traitée qui disparaît dans les fuites du réseau, mais dont le coût en énergie et traitement est supporté par l'usager).

 

-        A aussi été évoquée la grosse structure de gestion publique appelée NOREADE (qui gère l'eau sur environ 700 petites communes dans le Nord et un peu le PdeC).

 

 

Autour des pollutions

-        L'état des rivières (la Scarpe en particulier) a été évoquée; ainsi que le rôle des administrations et collectivités ?.

 

-        On ne peut pas dissocier l'eau d'alimentation (du robinet) de l'état global des eaux de surfaces. Les nappes phréatiques sont en communication avec ces eaux de surface et l'eau d'alimentation peut-être produite à partir d'eaux de rivière ( comme l'usine d'Aire sur la Lys).

 

-        Les pollutions agricoles ont été évoquées et l'action d'associations comme le GABNOR

                  ( Agriculture Biologique dans le Nord PdeC)

 

-        L'agence de l'eau et le comité de bassin Artois-Picardie ont un rôle sur l'état des masses d'eau, l'incitation en agriculture non polluante etc … Notre bassin Artois-Picardie est divisé en sous bassins ou bassins versants qui doivent appliquer un Schéma d'Amènagement et de Gestion de l'Eau ( SAGE ): le nôtre est le « SAGE Scarpe amont » et vient d'être mis en place. Comment fonctionne-t-il ?

                  (Nous payons dans nos factures d'eau une redevance non négligeable à l'agence de l'eau)

 

 

 

 En conclusion provisoire ?

-        Le rôle important d'associations comme la nôtre face aux élus: nous travaillons avec ceux qui s'interrogent sur la gestion de l'eau; les autres ont peut-être besoin d'être poussés à reprendre le dossier.

-        Le rôle d'une opinion publique pour faire bouger les choses.

-        Comprendre d'abord nous mêmes: qui fait quoi, comment se prennent les décisions etc...

                       

 

 

 

 Que faisons nous ?

-        Rassembler les renseignements sur: les personnes en charge du dossier eau à la CUA, les derniers rapports du délégataire, si possible les contrats de DSP, les élus sensibles à la question et que nous pourrions rencontrer . Nous avons la chance d'avoir parmi nous une élue de la Communauté Urbaine …

 

-        Nous faire connaître:  nous pouvons  faire circuler ce compte rendu autour de nous ? ( réseaux, connaissances … )

 

-        Nous faire connaître: une date est prise avec le cinémovida pour un ciné débat autour du film « villes en eaux troubles »: le LUNDI 12 DECEMBRE ( nous avons pris la décision avant cette première réunion pour des raisons de planning à prévoir pour le cinéma).

 

-        Constitution de groupes ?  Sur les thèmes tels que:

                        1)la CUA , rapports du délégataire, contrats, rdv avec des élus, …

 

                        2)la politique sociale de l'eau: état des lieux sur l'Arrageois ( en sollicitant des

                         associations comme la Confédération Syndicale des Familles, ou assos de

                         consommateurs …)

 

3)      qu'en est-il du SAGE Scarpe amont, qui y participe, ses objectifs

 

         4)    Autres idées ?

 

 

 

            ENFIN:  Faut-il prévoir de nous retrouver d'ici le lundi 12 décembre ? ( pour préparer

            cette soirée débat, pour prévoir des groupes … ) pour battre le fer tant qu'il est chaud ( Ou

            bien se contente-t-on d'ici là de communiquer par internet.)

 

            Des documents de tous ordres sont disponibles - polys, bouquins ou par internet ; des infos

             ou des questions peuvent circuler par le biais des adresses électroniques de ce message.

            N'hésitez pas.

 

 

 

            RAPPEL: ce samedi 22 à Mericourt ( d'Arras: prendre Bailleul sire Berthoult, Willerval,

             puis Méricourt ) forum-débat d'eau secours 62 avec deux personnes très compétentes:

            Odile de Korner ( eau de Paris) et Marc Laimé ( site: eauxglacees.com et spécialiste

            de l'eau au Monde Diplomatique).

 

 

                        A bientôt

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FORMATION

La marchandisation de l’Eau, Comment comprendre sa facture ?

 

Objectifs :

-          Comprendre sa facture d’eau et le système de formation du prix.

-          Acquérir les connaissances nécessaires pour mener des actions.

 

PROGRAMME

 

Mardi 13 décembre de 9h00 à 16h30

A la Maison des Sociétés 16 rue A.Briand 62000 ARRAS

 

9h00 à 9h30 :

                        Accueil autour d’un petit café.

 

9h30 à 11h30 : Intervention « Eau Secours 62 »

ü La facture d’eau.

ü La problématique de l’eau :

* Le cycle de l’eau

* la réglementation

* les types de gestion

* l’aspect environnemental

 

12h00 à 13h30 :        

Déjeuner au restaurant Le Ronville à Arras

 

14h00 à 16h00 : Intervention Maison Départementale Solidarité – Arras Nord – à confirmer

ü Les impayés

ü Les pénalités

ü Les aides

 

16h00 à 16h30 :

                        ü Evaluation de la formation

 

PUBLIC

Militants et adhérents de la CSF, Adhérents et sympathisants d' « eau...secours 62 »

 

INTERVENTION – ANIMATION

 

Eau secours 62.

Maison Départementale Solidarité Arras Nord – à confirmer -

Sophie LEFEVRE inter région CSF de Normandie – Picardie – Nord Pas de Calais.

Jean Paul DUTERIEZ – Président de l’UD.CSF

 

 

                   Union Départementale de La Confédération Syndicale des Familles

               Ensemble pour construire l’avenir au service des familles

9 Bâtiment le Galibier 62223 ST NICOLAS LES ARRAS   ( 03.21.58.65.25 ou 09.71.51.13.01 http://www.la-csf.org                                                         * union-depart-csf@orange.fr

 

 

La marchandisation de l’eau,

Comment comprendre sa facture ?

 

Bulletin d’inscription

 

A nous retourner au plus tard le 7 décembre 2011 par voie postale ou internet

à     eausecours62

 

 

 

 

 

 

 

Nom(s)  et Prénom

-………………………….

 

(…………………………………………………….4…………………………………………………

 

Souhaitez vous un repas :

 

                      ü le mardi 13 décembre midi            Oui o   Non o         Si oui combien : …

 

 

contact@eausecours62.org

 

 

 

Mardi 13 décembre 2011

A Arras
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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 15:01
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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 13:09

Le Logement Rural et GrDF.

SIGNATURE EXEMPLAIRE.

 

Photo : Mardi 5 juillet, Francis Leleu, directeur du patrimoine du Groupe GHI, et Lionel Gesnault, délégué développement GrDF Direction Manche Mer du Nord, ont officiellement signé le document, à Arras.

 

Pour la première fois en France, un bailleur social (Le Logement Rural, Groupe GHI) et GrDF (Gaz réseau Distribution France) signent une convention pour l'alimentation en gaz naturel de 600 logements en rénovation.

Chaque année, le Logement Rural réhabilite environ 150 logements. Ces bâtiments ont aujourd'hui quelque trente ans d'âge, et les deux tiers d'entre eux sont équipés au "tout" électrique.

Les contraintes imposées par le Grenelle de l'environnement, notamment en terme de consommation énergétique ont amené la société à s'interroger sur la meilleure solution à adopter, et à opter pour l'énergie gaz.

Le gaz, outre le confort qu'il va procurer aux occupants des logements (chauffage, eau chaude, cuisson), offre une baisse de 70% de la consommation en énergie primaire (il s'agit de passer de 450 à 135 kWh/m2/an), qui devrait se traduire par une économie de l'ordre de 20 à 30% sur la facture des locataires.

Sur les 1500 logements "tout électrique" du parc du Logement Rural, 600 vont passer au gaz d'ici 2016 - les travaux s'accompagnant des opérations classiques d'isolation et de renouvellement de revêtements et de peinture.

C'est un gros investissement pour le bailleur social, mais également pour GrDF, le prestataire choisi par le Groupe GHI pour cette conversion. C'est pourquoi les deux organismes ont décidé de signer une convention cadre, par laquelle GrDF s'engage à accompagner le Logement Rural sur la durée dans ses opérations de réhabilitation.

 

L'Avenir de l'Artois. Mer-13-7-2011.

 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 13:11

Achicourt.

Un nouveau magasin Passion Bio.

BRIGITTE ET JOËL PISSY, LEUR VRAIE NATURE.

 

Lorsqu'en 2001, Joêl Pissy envisage sa reconversion, il se dirige, sans hésiter, vers le maraîchage. Depuis son enfance, il aime ce métier. Son souhait : devenir agriculteur dans le bio, "pour cultiver propre", comme il dit.

Il quitte un poste de commercial dans un grand groupe de maintenance électronique, pour deux ans d'études à l'Institut de Genech, afin d'obtenir son diplôme d'agrobiologiste. Trouver une exploitation pour s'implanter n'est pas chose aisée. Il faut trouver l'endroit idéal à convertir en culture bio. Plus encore, les terres agricoles sont convoitées et ne se trouvent pas sous le sabot d'un cheval ...

Joël Pissy finit par trouver son bonheur en bordure de la forêt de Lucheux sur deux hectares. Les terres sont mises en culture en 2004, et le label Ecocert est délivré en 2006, une certification imposant deux contrôles par an.

 

Le métier qu'il aime.

 

Rapidement, notre maraîcher prend conscience de l'importance des tâches à effectuer et les journées de travail s'allongent inexorablement. Qu'importe, il fait le métier qu'il aime. Son épouse, Brigitte, qui l'a soutenu depuis le début de l'aventure, travaille dans une grande surface, et fonce l'aider aux champs dès qu'elle rentre. Quatre marchés font partie de leur quotidien, le mercredi et le samedi place des Héros, le jeudi place Lanvin, à Arras, et le vendredi à Avesnes-le-Comte.

On y trouve des pommes de terre, des courgettes, des tomates de la serre, des poivrons, des fraises ... selon la saison. Comme la production en suffit pas à répondre à tous les besoins, l'approvisionnement en autres légumes et fruits bio se fait chez un fournisseur. Il va de soi que l'éthique se retrouve dans l'équipement avec des panneaux solaires pour le fonctionnement de l'exploitation.

 

Le projet d'un magasin bio.

 

Depuis deux ans, le cheminement se fait, en pesant le pour et le contre, pour ouvrir un magasin. Au début de l'aventure, les produits étaient vendus sur l'exploitation. Mais une installation plus près d'Arras s'impose. Le dossier est préparé avec la CCI, en parallèle avec Arras Initiative. La banque donne son aval au projet.

Brigitte Pissy prend un congé pour création d'entreprise en mai 2011. Passion Bio ouvre ses portes en juin, rue du 19 mars 1962 à Achicourt, zone d'activités proche du Moulin de la Tourelle.

Fruits et légumes, épicerie, produits frais, cosmétique et diététique, produits d'entretien sont alignés sur des étagères en bois naturel. Les légumes sont présentés sur un étal en bois spécialement fabriqué pour l'endroit. L'espace fraîchement repeint est agréablement ordonné. On peut choisir céréales ou autres, au poids, au rayon vrac alimentaire. Tous les produits sont labellisés et soigneusement choisis. D'autres marques viendront s'ajouter au fur et à mesure, car Brigitte et Joël sont attentifs à toutes les demandes. L'enseigne Passion Bio et sa coccinelle s'affiche en rouge et vert autour d'une planète propre et bleue.

Joël Pissy a des idées à foison, il développe aussi la vente en ligne, sur www.panier-legumes.com, un site où l'on commande en direct. Les livraisons se font le jeudi soir et le vendredi matin, sur 10 km de part et d'autre de l'axe Doullens - Arras. Les légumes sont, pour la plupart, cueillis le jour même pour garder toutes leurs qualités et garantir leur fraîcheur.

Entre les exigences de l'exploitation, les marchés, le site à alimenter régulièrement, les livraisons, et le magasin à gérer, il reste peu de temps pour s'accorder repos ou sorties. Cependant ils vivent l'essentiel, un travail fait de passion pour la nature, en la respectant, sans la contraindre.

 

Marie-Paule DELORY. L'Avenir de l'Artois. Mer-20-7-2011.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 13:10

Arras.

Quatrième édition de la conférence Cap Climat.

C'EST MAINTENANT QUE TOUT SE DÉCIDE.

Le 30 juin, des centaines d'acteurs économiques et politiques se sont réunis pour découvrir comment la région répondra aux conséquences du réchauffement climatique dans les années à venir.

 

SRCAE. Derrière ce nom barbare se cache le Schéma régional climat air énergie. Pour être clair, il s'agit de la réponse des décideurs et acteurs économiques régionaux face aux conséquences qu'aura le réchauffement climatique dans les décennies à venir. Le SRCAE a été présenté le 30 juin, à l'Atria, lors de la quatrième édition de la conférence Cap Climat.

Organisé sur toute la journée, l'événement a permis au public, composé de plusieurs centaines de personnes, de découvrir ce qui attend le Nord-Pas de calais en termes d'objectifs et de moyens mis en oeuvre dans un horizon très proche.

 

Objectif régional : le trois fois 20.

 

"Premier constat, dans la région, les températures vont augmenter alors que le niveau des précipitations va baisser", font remarquer Damien Joliton, d'Energies Demain (une entreprise spécialisée dans la planification énergétique territoriale) et Jeanne Chaboche (consultante pour le réseau conseil en développement territorial), intervenants principaux de la matinée.

Pour enrichir leur argumentation et conquérir l'assistance, ces derniers n'hésitent pas à recourir aux statistiques : "l'industrie représente 50% des émissions de gaz à effet de serre, mais seulement 27% des efforts de réduction de ces mêmes gaz à réaliser pour atteindre les objectifs envisagés."

Quels sont-ils, ces objectifs ?

On les regroupe sous la bannière du "trois fois 20" : réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre, de 20% la consommation énergétique, et augmenter de 20% la part d'énergies renouvelables. À vue d'oeil, cela paraît simple, mais l'enjeu concerne absolument tout le monde, aussi bien les décideurs locaux, les entreprises que les particuliers.

L'exemple de la municipalité de Tourcoing a été mis en valeur pour prouver à quel point cela peut-être possible : celle-ci est parvenue à réduire sa consommation énergétique de 27%, ses émissions de gaz nocifs à l'environnement de 37% en limitant l'usage de la voiture, par exemple, et en augmentant la part d'énergies propres de 27%.

 

Aucun dispositif d'aide n'existe.

 

Quand on sollicite le public, les questions fusent. "Rendre les habitations particulièrement moins énergivores, c'est une bonne chose, mais existe-t-il des aides pour financer cela ?" demande Catherine Parys, de la mairie de Lambersart.

La réponse d'Emmanuel Cau, vice-président du conseil régional en charge de l'aménagement du territoire, de l'environnement et du Plan Climat, en dit long sur le chemin qu'il reste à parcourir : "Il n'existe actuellement aucun dispositif pour répondre à cet objectif. Le conseil régional doit tout simplement se dépasser pour s'adapter à ses ambitions."

Une journée pour sauver la région ... Pas tout à fait. Ce qui a été présenté à la 4e édition de Cap Climat n'était que l'embryon du SRCAE, et la conférence ne consistait qu'en une phase de sensibilisation du public. Mais elle aura au moins le mérite de soulever des questions qui s'avèrent cruciales pour les années à venir, et de stimuler la recherche de réponses. Reste au SRCAE de se concrétiser dans les actes.

 

Pierrick JOUAN. L'Avenir de l'Artois. Mer-6-7-2011.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 13:09

Arras.

Une première à Arras.

S'ENGAGER AUPRÈS D'UN AGRICULTEUR POUR DES LÉGUMES CHAQUE SEMAINE.

 

Photo : Rémi Top et Denis Delannoy dans les serres de tomates. Elles devraient murir d'ici quelques semaines et se retrouver dans les paniers.

 

Ce jour-là, Rémi Top est venu voir Denis Delannoy dans son champ de fraise à Neuville-Vitasse. Tandis que Denis est à genoux pour ramasser les plus belles fraises, c'est la fin de la saison, Rémi observe et écoute. Parce que Denis ne se contente pas de remplir ses barquettes, il explique aussi comment il cultive et ce qu'il ramasse. Certaines fraises, déjà avancées, ne seront plus bonnes le lendemain, pas besoin donc de les mettre dans les barquettes.

Rémi Top et Denis Delannoy, depuis plusieurs mois maintenant, travaillent sur le projet de la création d'une Amap, une association pour le maintien de l'agriculture paysanne. Une première sur Arras. Une Amap s'est créée sur Boisleux-Saint-Marc, en 2008, pour soutenir un agriculteur qui venait de s'installer. "Dans une Amap, des consommateurs s'engagent sur la durée, chez nous, c'est un an, avec un producteur", souligne Rémi Top.

Pendant un an, les adhérents à l'association s'engagent à venir chaque semaine chercher un panier de légumes. L'agriculteur, quant à lui, s'engage à fournir les légumes et les fruits issus de sa production.

 

Une conversion en agriculture biologique.

 

"Nous étions plusieurs sur Arras à avoir envie de se lancer dans cette aventure. Au sein de l'association Le Jardin des places, nous avons décidé de soutenir la production de Denis Delannoy. Lui, de son côté, s'est engagé à passer l'ensemble de sa production en agriculture biologique, poursuit Rémi Top. Pour nous, consommateurs, adhérer à l'Amap, c'est retrouver le rythme des saisons mais aussi savoir d'où viennent les fruits et les légumes que nous mangeons".

Pour l'instant, Denis Delannoy a un verger qui est converti en agriculture biologique, le reste de sa production, des légumes, est en cours de conversion. Faire partie de cette association est une aubaine pour lui. "Les personnes qui adhèrent à l'Amap, ce ne sont pas seulement des clients. Ce sont des personnes qui font une démarche pour connaître le producteur et mieux comprendre comment on cultive. Oui, la terre est basse, les légumes poussent bien dans la terre et il faut les ramasser", remarque Denis Delannoy.

 

Il reste de la place.

 

Aujourd'hui, une dizaine de personnes a décidé d'adhérer à l'association et les premiers paniers ont été livrés au début du mois de juin. "Nous avons eu, dans le premier panier un chou-fleur, du brocoli, deux barquettes de fraises, des cerises, deux salades, une courgette, une botte d'échalote et deux artichauts, précise Rémi Top. Là, il s'agit d'un panier pour une famille. Mais il existe aussi des demi-paniers".

Un panier qu'ils vont chercher chaque vendredi soir à la maison des sociétés à Arras, entre 19h et 20h. Il faut compter 14, 50 euros pour une famille, par semaine et 8 euros pour le demi-panier.

Les premiers membres de l'association se sont engagés avec Denis Delannoy pour une vingtaine de paniers chaque semaine. Il reste encore de la place pour ceux qui seraient intéressés.

 

A noter.

 

Si vous souhaitez faire partie de l'association pour le maintien de l'agriculture paysanne, Amap du jardin des places, vous pouvez contacter Rémi Top au 06 78 30 43 80 ou bien les contacter par mail : amaplejardindesplaces@gmail.com.

 

Cécile STOQUERT. L'Avenir de l'Artois. Mer-22-6-2011.

 

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