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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 12:46

 

LE NOUVEL HYPER SURFE SUR LA VAGUE VERTE.

 

Photo : Stéphane Catrice, directeur d'auchan Arras, Jean-Michel Tougne et Pascal Lambert.

 

Avant même de débuter la visite, Stéphane Catrice, le directeur d'Auchan Arras a souhaité faire le point sur les pratiques durables du chantier. "Avant toute chose, nous avons décidé d enous réinstaller sur une ancienne friche industrielle, nous n'avons pas été consommateur de terrains agricoles et cela, déjà, c'est s'inscrire dans le DD", tient à souligner le directeur.

 

Sur le chantier.

 

Sur le chantier aussi, la notion de DD est déclinée sous toutes ses formes et le discours est bien rodé.

Dans de nombreux endroits du chantier, impossible d'échapper aux bennes. "Auparavant, sur les chantiers, chaque entreprise gérait elle-même ses déchets. Sur ce chantier, nous avons décidé de les prendre en charge et d'organiser nous-même les différentes filières de retraitement. Des bennes sont disposées partout sur le chantier afin de trier le carton, les métaux, ... Et nous avons une personne qui s'occupe de vérifier que le tri est réalisé correctement", précise Pascal Lambert, responsable d'exploitation technique.

 

Dans la conception du magasin.

 

Le nouvel hypermarché se veut très économe en terme de consommation d'énergie. Pour y parvenir, de nombreux aménagements ont été effectués. La toiture des bureaux, qui se trouve le long de la rue Copernic est une toiture végétalisée avec des espèces qui se suffisent à elles-même. Sur le site, 150 arbres seront plantés, et ce ne seront que des essences locales, notammment des hêtres. Sur le parking, Auchan a prévu d'installer aussi des garages à vélo et des bornes pour recharger les véhicules électriques.

Pour la consommation d'énergie, la direction d'Auchan a décidé de concevoir un bâtiment tout électrique. Pour éviter les déperditions de chaleur, les quais de déchargement ne seront plus réfrigérés, la chambre froide se trouvant à proximité. Au sein même de la chambre froide, on trouvera le lieu dédié à conserver les surgelés, là aussi on souhaite éviter les écarts de températures. En magasin, les différents lieux destinés aux produits frais et congelés seront équipés de rideaux ou autres portes toujours pour limiter les surconsommations.

Le parking aérien, au-dessus du magasin devrait permettre de moins chauffer l'ensemble. Pour chauffer, justement, le magasin sera doté de pompes à chaleur réversible. "Nous avons mené une étude poussée en terme de consommation électrique", insiste Jean-Michel Tougne, qui pilote le chantier pour le groupe Auchan.

Une reflexion a aussi été menée quant à la gestion de l'eau. Le bâtiment va, bien sûr, récupérer les eaux de pluie. Elles seront systématiquement filtrées pour être dégraissées, entre autres. Ces eaux serviront pour arroser les différentes plantes de la jardinerie, mais aussi à laver les sols du magasin.

Enfin, dans l'éclairage, les bâtisseurs ont préféré utiliser des lampes led qui consomment moins.

Ainsi, le bâtiment devrait recevoir une certification en tant que bâtiment durable.

 

Dans la sensibilisation des employés.

 

Chaque mois, dans tous les magasins Auchan, un classement est établi pour savoir quel est le magasin le plus performant, en terme de tri des déchetspar exemple. "Dans notre vieux magasin, nous sommes régulièrement deuxième. Ici, nous devrons être premier", ajoute Stéphane Catrice.

Pour y arriver, de grandes campagnes de sensibilisation ont été menées auprès des employés pour qu'ils apprennent à trier. Dans le nouveau magasin, les employés devront poursuivre leurs efforts. Les clients, eux, seront incités à déjà trier dans leur caddie les différents emballages. Des bornes seront à leur disposition en sortie de caisse. Il faut savoir qu'Auchan a mis en place sa filière de retraitement. "Chaque mois, nous récoltons 50 t de papier ou carton, 18 t pour la méthanisation", rapporte Pascal Lambert.

D'autre part, dans le nouvel hyper, les urinoirs seront des urinoirs secs.

 

L'Avenir de l'Artois. Mer-1er-12-10.

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 12:15

 

- Bonjour, vous êtes la gérante de "Zen la vie", c'est un magasin qui vend des produits africains. Depuis quand êtes vous à Arras ?

 

- Je suis Virginie Rufin. Le magasin existe depuis 4 ans et demi, Mai 2006. Nous vendons essentiellement des produits qui viennent d'Afrique que je vais chercher moi même.

 

- Vous m'avez dit que vous aviez ramené un conteneur complet de produits africains.

 

- Je ramène souvent des conteneurs. Au début je faisais deux voyages par an. Maintenant c'est assez espacé parce que vu la conjoncture ... C'est plus dur d'écouler les produits aujourd'hui. Et puis il y a la concurrence par les produits qui viennent de Chine. C'est pas fait avec du bon matériel, c'est fait industriellement et forcèment c'est moins cher. Et par rapport à la conjoncture, à la crise, les clients recherchent plus le prix bas que la qualité, l'authenticité.

 

- C'est des statuettes qui viennent de Chine ?

 

- Ils font de tout. Je me rappelle il y a de cela trois ans, j'ai fait le marché de Noël à Arras. J'avais une famille européenne, des Français de souche qui avaient des magasins un peu partout, qui importaient le produit essentiellement de Chine. Et je peux vous dire qu'ils avaient à 90% les mêmes produits que moi. Exactement. À la seule différence que si vous souspesez leur objet et puis le mien vous allez voir la différence du poids par le bois.

 

- Ce sont des objets qui sont fabriqués en Chine ? C'est des imitations d'Afrique ?

 

- Oui. Complétement.

 

- Et vous vendez des produits de quel pays ?

 

- Moi même, étant camerounaise, je vend pour la plupart des produits du Cameroun et maintenant j'ai des correspondants qui m'envoie des produits de la Côte d'Ivoire, du Burkina-Faso, du Kenya et je connais quelqu'un qui est dans une région du Congo qu'on appelle le Kasaï et qui m'envoie des tentures de là-bas. C'est des pièces vraiment très rares. C'est très très bien fait. Dans le temps c'était utilisé comme des tapis. Aujourd'hui, comme là dans mon magasin, j'ai essayé de découper, j'ai mis dans les cadres. On peut faire des coussins, on peut faire des chemins de table. On les utilise aujourd'hui différemment, mais au départ c'était des tapis. C'est fait à base de feuille de rafia. C'est pas un arbre. C'est comme un palmier avec beaucoup d'épines. Ces gens là bas, ils les font sècher, ils les effilochent, ils les tissent, ils les teignent et ils découpent selon des figures qu'ils veulent obtenir, ils les sèchent. Au départ c'était selon les castes. Le tapis du chef, celui de sa femme, des enfants et puis des autres.

 

- Sinon vous vendez quoi ?

 

Je vend des statuettes, des figurines en bois, des masques de différents pays, comme des masques Faoulé de Côte d'Ivoire, des masques Dogon de Côte d'Ivoire, des masques Fang Camerounais. Il y a différentes sortes de masques. Comme vous savez en Afrique normalement chaque masque est fait par rapport à une histoire. Chaque masque est fait par rapport à une cérémonie, par rapport à un rite. C'est pas au hazard. Et donc j'ai des masques qui représentent différentes cérémonies de différentes régions de différents pays.

 

- Et vous vendez aussi de l'alimentaire.

 

Oui, j'ai une épicerie exotique. Je vend des produits alimentaires pour la plupart de l'Afrique.

 

- Du poissons gelé, du riz, de la bière africaine ...

 

- De la banane plantain, du manioc, des farines, du mil, du sorgho, du piment du Congo. Comme ça les africains qui sont ici à Arras, on est pas complétement dépaysés. De temps en temps, si ils veulent se faire un petit plat d echez nous, ils savent où aller.

 

- Vous faites aussi un peu de commerce équitable avec les encens.

 

- Je vend les encens du monde, les encens écologiques qui viennent de partout. Quand on parle de Chine, tout ce qui vient de Chine n'est pas forcèment mauvais. Il y a des choses là bas qui sont bonnes qui restectent la nature.

Moi je peux dire que je fais du commerce équitable mais j'ai pas le logo ! Parce quand je vais au Cameroun acheter mes masques, mes objets. Je vais directement chez celui qui les fabrique et j'achète vraiment à ce qu'il puisse s'en sortir. Et je vous que quand je repars, je suis accueilli comme je vais pas dire un messie mais presque comme tel. Le Cameroun n'est pas très aidé parce ça fait pas partie des pays d'Afrique qui sont dans la misère. Donc forcèment on pense qu'ils sont bien. Mais c'est pas tous les camerounais qui sont bien, il y en a qui sont très mal vétus, mal nourris, mal logé, qui sont vraiment dans le besoin. Je vais dans le village, je leur achète des objets, ça leur permet d'envoyer les enfants à l'école, de payer les soins de payer du pétrole pour faire de la lumière parce qu'il y a des villages où il n'y a pas d'électricité. Du coup je les aident à ma façon. On s'entraide.

 

- Vous avez quelque chose  rajouter ?

 

- Je suis "ambassadrice de mon pays". J'aimerai, je souhaiterai que les gens aillent de plus en plus au Cameroun. C'est un très beau pays qui faut visiter, il y a beaucoup de choses à apprendre là-bas.

 

- Qu'est-ce qu'il y a en particulier à visiter là-bas ?

 

- On dit que le Cameroun est l'Afrique en miniature. Donc vous avez le désert au Cameroun. Vous avez la forêt équatoriale comme en Amazonie. Vous avez la mer. À l'Ouest, vous avez des fraises. C'est un bouilllon de cultures. Il y a plein de régions. Les gens sont très gentils, ils sont accueillants.

 

- Yannick Noah est du Cameroun je crois.

 

Il n'y a pas que lui. Manu Dibango, Samuel Eto le footballeur.

 

 

Propos recueillis par A.G.I. le Ma-30-11-10.  

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 11:49

Contacts :


Collectif  "Touche pas à mon air" herve.lourdel@wanadoo.fr

Association Rivière Nature Patrimoine associationrnp@free.fr

Association Transparence Développement et Ruralité transparencecentrale@free.fr

 

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Monchy-au-Bois.

Michel Petit rassure le collectif Transparence pour la centrale.

"IL N'Y A AUCUNE RAISON D'AVOIR PEUR."

 

Photo : Une réunion publique avait eu lieu en octobre avec le collectif Transparence.

 

Cette semaine, via un communiqué de presse, le collectif Transparence pour la centrale faisait part de ses inquiétudes au sujet de la future centrale de production d'électricité du groupe suisse Alpiq.

Ils estiment que cette centrale, qui sera implantée au Monchy-au-Bois, "aura un impact sur la santé" et regrettent "le manque de communication de la part des élus". "Depuis le mois d'octobre, où nous avions sollicité la tenue d'une réunion publique, nous n'avons plus de nouvelles. Or, l'explosion de la centrale de Middletown, dans le Connecticut, récemmment aux États-Unis, nous fait craindre le pire, car c'est le même type de projet que l'on veut implanter à Monchy-au-Bois. Il y a danger ! s'alarme Jean-Marc Chatelet. Notre collectif demande que ce risque soit réévalué avant l'ouverture de l'enquête publique.

Le collectif demande aux élus de rendre des comptes. "Le dossier qui a été déposé fin juillet est toujours en cours d'instruction dans les différents services de l'État, la Dreal et autres", rappelle Raymond Prybylski, maire de Monchy-au-Bois.

Quand à Michel Petit, président de la communauté de communes des Vertes vallées, il est très étonné de la réaction du collectif : "comme promis, il y a eu des réunions publiques". Il veut calmer les esprits : "Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Bien sûr que les risques ont été pris en compte à Monchy !"

Le principe de la future centrale de production d'électricité est simple : du gaz de ville fait chauffer de l'eau et avec la vapeur, on fait chauffer la turbine. La consommation d'eau se fait en cricuit fermé. La future usine de 3 hectares n'est pas classée Seveso. Le périmètre de protection sera vaste, il est en train d'être déterminé par les services de l'État.

 

Une information claire pour tous.

 

Un document de 150 pages est en cours de rédaction. "Il abordera tout et sans tabou sur la centrale, répondant aux questions les plus fréquemment posées. Ca, c'est la transparence, nous n'avons jamais rien caché, d'ailleurs il n'y a rien à cacher. Ce document, établi par les agents de développement de la communauté de communes et des experts, permettra à toute la population d'avoir une information clair et précise. Toute la population aura une information complète."

Le document sera distribué quelques semaines avant le démarrage de l'enquête publique dans les boîtes aux lettres des habitants des 21 communes des Vertes Vallées et des communes alentours.

Rappelons que ce "projet Grenello-compatible" prévu pour 2013 va permettre la création de 75 emplois, en local, la moitié en direct, l'autre en indirect.C'est un formidable atout pour le territoire si on pense aux retombées fiscales et quand on voit l'intérêt que ça suscite dans le monde économique. "C'est un dossier exemplaire", insiste Michel Petit.

 

Contacts :

- Collectif transparence. Blog : http://transparencecentrale.blogspot.com/ Email : transparencecentrale@free.fr .

- Il existe un point d'information ouvert par la société Alpiq : la maison 3A, située 6, place publique à Monchy-au-Bois.

 

Mylène Réveille. L'Avenir de l'Artois. Mer-10-03-10.

 

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Une technologie qui fait peur.

ILS VEULENT DÉMYSTIFIER LA CENTRALE À GAZ.

 

Photos : 1) À Monchy-au-Bois, si le préfet l'autorise, la centrale à gaz pourrait être implantée à côté de la station électrique du Chevalet. 2) Lors de la présentation du projet en octobre 2008.

 

Le noeud du problème dans l'implantation de la centrale à gaz de Monchy-au-Bois, c'est la technologie utilisée pour fabriquer de l'électricité. Contrairement à ce que le quidam souhaiterait, c'est une énergie fossile qui servira à produire l'électricité. Du gaz ... moins nocif que le charbon encore utilisé dans notre région pour produire de l'électricité ou encore le pétrole mais qui rejette tout de même desparticulesdans l'atmosphère.

Du côté des défenseurs du projet, on assure que l'on ne peut pas, aujourd'hui, fournir l'électricité nécessaire avec seulement des énergies durables. Qu'il faut justement combiner les énergies comme le préconise le Grenelle de l'environnement.

Cette centrale serait nécessaire pour gérer les pics de consommation électrique, à savoir le matin et le soir après 18h.

Du côté de la CCI d'Arras, on assure que ce projet est grenello-compatible. "C'est inscrit dans le Grenelle de l'environnement, dans le décret du mois de janvier 2010", insiste Patrice Joosep de la CCI d'Arras qui a participé au projet d'implantation de la centrale.

Dans ce décret, on peut lire"qu'aucune nouvelle installation d'électricité à partir de charbon ne sera autorisée en métropole ... Afin d'accompagner ce programme de modernisation, le parc centralisé de production d'électricité à partir de gaz naturel sera développé".

Patrice Joosep confirme, "ces centrales à gaz, c'est un procédé banalisé, il en existe plus de 300 en Europe", se défendant d'avoir voulu implanter une usine qui pourrait être nocive à la population locale.

Et de poursuivre sur différents chiffres. "Bien sûr, on ne renie pas que cette centrale va rejeter du CO2 dans l'atmosphère. On parle de 610 000 tonnes par an puisque la centrale prévoit de fonctionner 4 000 heures par an. C'est deux à trois fois moins qu'une centrale à charbon", ajoute Patrice Joosep.

Du côté de la communauté de communes des Vertes Vallées, les élus ont souhaité envoyer un courrier en fin de semaine dernière et Michel Petit, le président de confirmer. "Ce projet a reçu l'avis favorable de l'agence régionale de santéle 3 août 2010, un comité d'experts qui a étudié l'impact sur la santé de ce type d'implantation".

Les élus de la communauté de communes, "à cette condition de non nuisance sanitaire", soutiennent le projet, "qui permettra par ailleurs à notre ruralité de disposer d'importantes retombées fiscales et de créations d'emplois".

Et Michel Petit d'évoquer les projets de DD menés dans son territoire, comme la création de cheminements doux, la possible mise en place de diagnostic thermique, la mise en place de covoiturage, ...

 

L'Avenir de l'Artois. Mer-13-10-10

 

 

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À la communauté urbaine d'Arras.

LES ESPRITS S'ÉCHAUFFENT, LA MOTION N'EST PAS VOTÉE.

 

Photo : Au moment de voter, les élus n'étaient plus très nombreux. À tel point que le quorum n'était plus atteint.

 

Cela faisait longtemps que l'on avait pas connu un conseil communautaire aussi enlevé à Arras. Alors que l'ordre du jour est passé comme une lettre à la poste, ou presque, les discussions sur l'implantation d'une future centrale à gaz à Monchy-au-Bois a fait monter la pression.

Les élus avaient décidé de votre une motion pour émettre quelques réserves quant à ce projet. C'est vrai qu'en pleine élaboration du plan climat du Pays d'Artois,l'arrivée de cette centrale qui va rejeter du CO2 dans l'atmosphère ne réjouit pas les élus.

Au final, quatre textes avaient été déposés pour cette motion et c'est sur quelques mots que les élus se sont affrontés. D'une partPhilippe RapeneauetAlain Sellier. Pour ce dernier, élu vert, il ne fait aucun doute que cette centrale ne doit pas voir le jour, d'autant plus que l'on ne connaît pas les risques sanitaires liés à cette implantation.

Jean-Marie Vanterenberghe, Jean-Pierre Deleury, et Philippe Rapeneau étaient beaucoup moins catégoriques. Dans la motion, ils souhaitaient que cette centrale fasse partie du plan climat. Mais aussi la garantie de son installationpermettrait la fermeture d'une centrale à charbonde la région qui émet encore plus de CO2 dans l'atmosphère. Fermer une centrale à charbon dans la région permettrait de réduire les émissions de CO2, ce que réclame le Grenelle, à savoir, d'ici 2020, 20% d'énergie en moins, 20% de gaz à effet de serre en moins et 20% d'énergies renouvelables.

 

Utilité.

 

Yves Thibault, conseiller municipal à Achicourt a aussi participé au débat, ne comprenant pas l'intérêt de l'implantation de cette centrale alors que dans les années à venir,il est préconisé une réduction drastique des dépenses en énergie.

Après de nombreuses minutes d'un débat passionné et même houleux, les élus n'ont pas réussi à se mettre d'accord et ont levé la séance sans adopter la motion, mais avec une certaine rancoeur.

Philippe Rapeneau et Alain Sellier ont fini de s'expliquer dehors, tandis que dans le public, quelques sifflements ont retenti de la part de personnes opposées au projet de centrale. "Nous devons ouvrir le débat mais nous devons parler de choses concrètes et d'un dossier que l'on connaît. Nous devons aussi débattre de façon posée", notait Jean-Marie Vanlerenberghe.

Le dossier de cette implantation devrait être rediscuté lors du prochain conseil. Une motion adoptée par les élus ne permettra pas un arrêt du projet. Il s'agit seulement d'un avis.

 

C. S. L'Avenir de l'Artois. Mer-13-10-10.

 

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Manifestation samedi 8 octobre à Bailleulval.

ILS DISENT NON AU PROJET.

 

Pour dire Non au projet de centrale à gaz, ils étaient plus d'une cinquantaine ce samedi matin devant la mairie de Bailleulval, également siège de la communauté de communes des Vertes Vallées.

Derrière une petite table,Gabriel Berteinde l'associationRivère nature et patrimoinea pris le micro et ne le lâchera pas pendant une heure. Il rappelle que l'enquête publique prend fin le jeudi 14 octobre à 19h, et incite la population à y participer.

Il informe puisque d'après luijournauxetélusne le font pas à sa sauce. Il reproche aux premiers d'avoir présenté le projet en "vantant ses mérites" et aux seconds, "une absence de concertation". Il explique aussi avoir demandé l'arrêt de l'enquête publique car "le public n'était pas assez informé", mais ne se prive pas de lire quelques-unes des missives dépouilllées par le commissaire enquêteur Mouquet.

À travers ces témoignages, chacun se reconnaît un peu ou beaucoup selon les cas. Il y a ceux qui ont quitté la ville ou le Bassin minier pour goûter à l'air pur de la campagne et qui se sentent aujourd'hui lésés, les militants du DD, ceux qui pensent que la création de quelques emplois ne doit pas se faire au détriment de l'environnement, ceux qui menacent de déménager ... Les manifestants écoutent religieusement.

Parmi eux, on retrouve des personnes âgées qui ont ce terroir chevillé au corps, des urbains un peu bobos venus s'installer à la campagne, des familles, des agriculteurs, des quidams, bref tout ce qui forme la composition sociologique de cette campagne du Sud-Arrageois

 

"Vos arbres vont creuver".

 

Parmi eux, une dame de Courcelles-lès-Lens va mettre fin au show Bertein et lui emprunter le micro. "J'ai vécu à côté de Metaleurop et j'étais heureuse de voir mes enfants vivre ici. Les gens ne savent pas ce qu'est une région polluée. Mes lilas sont morts et nousavons eu des soucis de santé. Depuis l'arrêt de Metaleurop, les arbres repoussent. Je suis affolée de voir si peu de monde. On va vous raconter des histoires car on n'est pas connaisseur. Il faut se bouger, s'installer devant les pelleteuses. Vos arbres vont creuver !"

Une salve d'applaudissements clôt la diatribe enflammée. Un manifestant de Berles-au-Bois propose à tous de se retrouver jeudi soir à quelques minutes de la fin de l'enquête publique. Gabriel Bertein lance l'appel au micro. Le prochain rendez-vous est déjà donné pour ceux qui ne veulent pas voir creuver leur arbres.

 

Antoine Da Silva. L'Avenir de l'Artois. Mer-13-10-10.

 

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Implantation de la centrale à gaz de Monchy-au-Bois.

QUE LES POLITIQUES LAISSENT LE PROJET TRANQUILLE.

 

Photo : Jean-Marc Devise s'insurge.Il y a deux ans, le projet de la centrale avait été salué.C'était un bel investissement.Aujourd'hui, il fait polémique et tout le monde s'étonne s'étonne de cette implantation.

 

Jean-Marc Devise ne s'était pas encore exprimé sur le sujet de l'implantation de la centrale à gaz de Monchy-au-Bois. Mais excédé par les réactions qui se multiplient depuis plusieurs mois sur ce projet, Jean-Marc Devise a décidé de prendre la parole et surtout de prendre position pour défendre le projet. "Il y a deux ans, presque jour pour jour, nous étions dans ce même bureau pour signer un beau dossier. La venue d'Alpic, un investisseur suisse spécialisé dans la production d'électricité. Une société qui possède un parc de centrales à gaz en Suisse et plus de 10 000 salariés en Europe. Il y a deux ans, cet investissement était comparé à celui d'Haagen Dazs en son temps", lâchait le président de la CCI.

 

"Pas des fous furieux".

 

Mais surtout, il y a deux ans, ce projet n'a souffert d'aucune contestation. "Personne n'a fait la moindre remarque", assure le président de la CCI. Depuis de l'eau a coulé sous les ponts et le vent de la révolte est arrivé jusqu'à Arras."Pour cette implantation, nous nous sommes investis à la CCI. C'est onze mois de travail et de discussions, c'est 50 réunions entre les différents partenaires et notamment les services de l'État. C'est aussi sept ingénieurs de la DRIRE, direction régionale de l'Industrie, de la recherche et de l'environnement, détaille Jean-Marc Devise. Ce n'est pas une bande de fous furieux, il y a deux ans qui ont voulu implanter cette centrale. Il faut arrêter de dire ou d'écrire n'importe quoi".

Et de rappeler que des centrales à gaz de ce type,il en existe 300 en Europe de l'Est, que c'est un procédé largement éprouvé en Allemagne et aux Pays-Bas.Le principe est que le gaz chauffe l'eau qui se transforme en vapeur pour faire tourner une turbine.

 

L'économie tranquille.

 

"Nous avons encore en France des centrales à charbon et nous savons que c'est mauvais. D'ailleurs dans nos garages,on supprime bien les chaudières au fioul ou au charbon pour les remplacer par des chaudières à condensation qui fonctionnent au gaz, affirme Jean-marc Devise. Avec cette implantation, la chaudière est plus grosse".

Jean-Marc Devise ne décolère pas, d'autant qu'il a été mis au courant des débats houleux à la communauté urbaine d'Arras. "Si on avait voulu implanter un hypermarché dans le secteur, cela aurait fait beaucoup moins de bruit. La pollution au CO2 des voitures aurait été importante sans doute. Quant aux élus de la CUA, qu'ils s'intéressent au contournement d'Arras et aux émissions de CO2 dans la zone industrielle Est où passent chaque jour des milliers de voitures et où on bouchonne",rajoute le président qui aimerait que le politique laisse l'économie tranquille. "J'ai envie de dire aux politiques, ne faites rien. Laisser l'économique en dehors du politique.Le dossier est borduré et on ne peut pas se permettre de manquer un tel projet", renchérit Jean-Marc Devise. Malheureusement, à quelques mois d'une nouvelle échéance électorale, les élections cantonales, pas sûr que son message soit entendu.

 

Cécile Stoquert. L'Avenir de l'Artois. Mer-20-10-10.

 

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Monchy-au-bois.JPG

 

MONCHY-AU-BOIS. D-28-11-10.

 

 

- Vous êtes médecin (sur le territoire local).

 

- Comme l'a dit mon collègue tout à l'heure,on est effrayé par le nombre de pathologies cardio-vasculaires et cancéreuses qui se développent de plus en plus. En 20 ans de temps, on voit des choses de plus en plus compliquées et de plus en plus difficile. Et quand on voit un projet aussi polluant qui est un projet dangereux, effectivement faut qu'on dise non.Parce qu'on va avoir un retentissement sur notre vie de tous les jours inévitablement. Nous avons fait étudié par rapport à la pollution estimée,le taux de mortalité risque de bouger entre 0,8% et 3%toutes catégories confondues. C'est-à-dire aussi bien la mortalité cardio-vasculaire, que respiratoire, que cancéreuse.

 

- C'est dû à quels polluants ?

 

C'est dû à l'effet combiné du monoxyde d'azote, du souffreet surtout des microparticules.L'usine va rejeter 100 tonnes de microparticules.Et là les microparticules, on est en cancérologie, c'est toxique pour les ORL pour tout ce qui est voies aériennes supérieures et c'est toxique pour le poumon en fonction de la taille des microparticules.

 

- Vous avez participé à la mobilisation d'aujourd'hui (organisée par trois associations).

 

Je ne fais pas partie des associations,je ne suis que le conseiller technique uniquement pour la partie médicale. Donc je me suis occupé de contacter tous les médecins hospitaliers qui ont répondu tous présents.Tous les cancérologues, tous les cardiologues, tous les pédiatres se sont unanimement levés contre ce projet. Je me suis occupé de cette partie là. Et j'ai demandé une étude auprès d'un professeur lillois, de me faire une projection sur la pollution. Il a compulsé différents articles qui ont été fait sur la pollution urbaine et il nous a transposé ce qu'il peut nous arriver en plus chez nous.

 

- Et il y a un autre médecin qui m'a dit qu'il y avait 400 médecins qui avaient signés.

 

 

- C'est un projet pour appeler un deuxième rang de médecins oùnous avons recontactés 350 à 400 médecins qui sont très fortement mobilisés et qui vont nous rejoindre. Donc ça porterait au moins à 400 - 450 médecins.

 

Propos recueillis par A.G.I. 

 

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Monchy-au-Bois-copie-1.JPG

 

 

Monchy-au-Bois.

Avis favorable rendu pour le projet de centrale à gaz.

"NOUS RESTONS MOBILISÉS".

Les commissaires enquêteurs ont rendu les conclusions suite à l'enquête publique : l'avis est favorable, avec des réserves et des recommandations.La prochaine étape sera la décision préfectorale, dans les semaines à venir.

 

Photo : Touche pas à mon air, nouveau collectif, a organisé une manifestation fin novembre.

 

Depuis que le projet de construction d'une centrale à gaz à cycle combiné a été dévoilé au public, de nombreuses voix se sont élevées contre et les habitants se sont regroupés en association. Il y a quelques semaines, des habitants des communes de Pommier et Humbercamps ont créé une nouvelle association Touche pas à mon air.Damien Brixy, habitant à Pommier, en est le président.

 

Pourquoi la création de ce collectif Touche pas à mon air ?

 

C'est un mouvement qui est issu des habitants, totalement apolitiqueet qui a pour objectif la non construction de la centrale électrique à gaz de Monchy-au-Bois.Ce projetdivise maisfait surtout peur à de nombreuses personnes et notamment aux médecins.Cette centrale va engendrer de nombreuses nuisances : surtout de la pollution.

Nous, habitants qui utilisons la nature et l'air environnants, devons agir et montrer que nous ne sommes pas en adéquation avec un tel projet. Nous sommes heureux d'y vivre et de profite rd'un cadre de vie précieux. Qu'en sera-t-il demain ?La pollution n'affectera pas seulement le secteur de Monchy-au-Bois mais aura des retombées dans un rayon bien plus important : tout le secteur d'Arras est concerné.

 

Par quel moyens montrez-vous votre désapprobation au projet ?

 

Notre collectif a organisé un parcours marche et vélo pour montrer notre désaccord le dimanche 28 novembre 2010. Ce fut une réussite :plus de 150 personnesont bravé le froid (-3°C).

 

Les commissaires enquêteurs ont rendu un avis favorable pour le projet. Qu'en pensez-vous ?

 

Nous avons été dans un premier temps surpris par la nouvelle, puis dans un deuxième temps, après lecture et analyse de ce rapport,nous dénonçons une minimisation des avis des opposants. À quoi sert une enquête publique si on ne tient pas compte des 2793 signatures et des 754 courriers des personnes contre ce projet de centrale.Pour les personnes favorables au projet on peut comptabiliser 38 courriers. Nous dénonçons tout simplement une partialité de la part du commissaire enquêteur.Notre détermination n'est pas redescendue après cet avis. Au contraire nous restons mobilisés et n'avons pas envie de lâcher l'affaire. Nous continuerons à nous défendre et à mettre tout en oeuvre pour que le projet n'aboutisse pas.

 

Propos recueillis par Aurélie Delforge. L'Avenir de l'Artois. Mer-8-12-10.

 

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Monchy-au-Bois.

Rassemblement contre le projet de centrale à gaz.

UNE NOUVELLE FOIS, ILS DISENT "NON".

Ils étaient entre 100 et 150 à manifester ce dimanche sur la place de Monchy-au-Bois face à la maison du projet tant décrié. Se sentant porteur de la vérité, le mouvement ne s'essouffle pas.

 

Comme il est de coutume en janvier, on se souhaite la bonne année. Sur la place de Monchy aussi, mais Gabriel Bertein de l'association Rivière nature et patrimoine ajoute à son "bonne année", un "sans centrale". Lancé collégialement par Transparence développement et ruralité, Touche pas à mon air et Rivière, nature et patrimoine, le rassemblement de ce dimanche a attiré une grosse centaines de citoyens.

 

Les risques sanitaires font peur.

 

On retrouve des visages familiers, car déjà croisés lors de manifestations précédentes, ou de nouveaux comme ceux de Daniel Hingrand et David Pierru ayant détourné leur traditionnelle balade à vélo dominicale pour montrer leur mécontentement. "Cette centrale ne va nous apporter que des désagréments. Même financièrement, cela ne nous apportera rien car nous, on habite à Humbercamps qui ne fait pas partie de la même communauté de communes que Monchy. Pour moi, les gens sont tous contre, je n'ai pas encore rencontré quelqu'un qui était pour" assure Daniel. Pour David, le récent avis donné par les médecins devrait faire pencher la balance, du moins il l'espère.

Ce collectif de 137 médecins a rendu une évaluation du risque sanitaire et estime à 40, le nombre de décès, et à plusieurs centaines, le nombre d'hospitalisations imputables au cumul des rejets toxiques sur une période de dix ans. Concernant les rejets de CO2, ils représenteraient un million de tonnes par an. Un chiffre qui impressionne quand l'on sait que l'ensemble des rejets du pays d'Artois représente 2 millions de tonnes de CO2. À titre de comparaison, Transparence, développement et ruralité donne cet exemple :"la centrale consommerait autant de gaz qu'une ville de 80 000 habitants".

 

Pas de débat démocratique.

 

Vice-président de cette association, Jean-Marc Chatelet est voisin d'en face de la maison du projet depuis qu'elle a pris ses quartiers au village. Aujourd'hui, sa cour est en quelque sorte l'antichambre de la manifestation. Il est inquiet du manque de débat. "Jamais le maire ou le président de la communauté de communes ont communiqué avec nous. On a demandé un débat, il n'a pas eu lieu. C'est un véritable manque de démocratie." Avec les membres de son collectif devenu associatif, il s'est informé, s'est rapproché de militants venus de l'extérieur. Et ne lui parlez pas de la création des 35 emplois. Argument futile. "35 emplois d'accord, mais si c'est pour avoir 40 morts. La centrale est inutile, la région n'a pas besoin d'électricité. On va produire de l'électricité alors qu'on en a pas besoin."

 

Un réel besoin ?

 

Membre de Virage énergie, Simon Metevier n'est pas fondamentalement contre la mise en exploitation de nouvelles centrales au gaz. "On est opposé à ce projet même si dans une logique de transition énergétique, il est nécessaire de remettre en marche quelques centrales à gaz  pour remplacer celles à charbon. Mais le problème est qu'on estime, à Virage énergie, ce besoin a une dizaine de centrales. En France, il y a une vingtaine de projets dont cinq pour la seule région Nord-Pas-de-Calais. Dans la région, deux centrales à charbon vont être fermées, il aurait été plus intelligent de convertir ces sites".

La décision du préfet est imminente, il a entre les mains le rapport du commissaire-enquêteur, rapport riche en arguments des pourfendeurs du projet. Pourfendeurs qui semblent majoritaire dans la campagne artésienne, et qui espèrent encore croire au pouvoir de la majorité.

 

Antoine Da Silva. L'Avenir de l'Artois. Mer-12-01-11.

 

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Monchy-au-Bois.

Un soutien de poids aux opposants de la centrale à gaz.

EVA JOLY, DÉPUTÉE EUROPÉENNE DÉNONCE UN "DÉNI DE DÉMOCRATIE".

 

Photos : 1) Hélène Flautre, députée européenne, est parvenue à organiser la venue d'Eva Joly à Monchy-au-Bois. Eva Joly s'est aussi rendue à la rencontre des candidats aux cantonales pour Europe Ecologie-Les Verts. 2) Sur le site, Jean-Marc Chatelet a expliqué l'implantation.

 

Maillot sur les épaules "non à la centrale", Eva Joly, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts est allée sur le futur site de la centrale à gaz à cycle combiné. Auparavant, elle rencontrait les associations qui se sont opposées au projet, qui lui ont exposé leur combat et leurs difficultés.

Autour de la table, ils sont médecins, membres des associations ou collectifs contre le projet ou simples habitants. Pour eux, la présence d'Eva Joly est un soutien de choix, même "s'il arrive un peu tard", comme le regrette Gabriel Bertein, président de Rivière Nature et Patrimoine. Pourtant, l'élue européenne trouvera les mots justes pour revigorer les opposants, fatigués par deux années de lutte. C'est Sylvie, de l'association Transparence Développmement et Ruralité, qui relate les actions, et surtout, le parcours du projet. "Nous nous sommes rendus compte qu'il y avait un refus de la part des porteurs de projet de rencontrer la population", souligne l'opposante.

 

Des députées à une ministre.

 

Aux côtés des opposants, des représentants de l'association de Verberie, commune de l'Oise. En 2008, ils apprenaient que la commune et Direct Energie avaient le projet d'implanter une centrale thermique pour produire de l'électricité. Contrairement aux associations de Monchy-au-Bois, celle de Verberie, a gagné des procès contre Direct Energie. Ils ont de leur côté les agriculteurs, à la différence des associations locales à Monchy, trois ou quatre agriculteurs ont signé une promesse de vente. "De toute façon, même s'ils se désistent, une déclaration d'utilité publique a été faite, ils seront expropriés, souligne Jean-Marc Chatelet, qui prêrait sa maison à la réunion. Le site fait 23 hectares, alors que l'usine va en prendre 11. Pourquoi avoir besoin de 12 hectares en plus ?"

Trois médecins présents ont eux tiré la sonnette d'alarme quant aux risques pour la santé des habitants. "Nous sommes l'écho de 150 médecins, souligne Régis Toffart de Warlus. Nous crions que le projet est dangereux pour la santé, le taux de mortalité du département est déjà au-delà de la moyenne nationale. Nous savons qu'avec ce type d'installation, nous verrons de plus en plus de pathologies cardio-vasculaires, plus de pathologies pulmonaires, et les touts petits seront plus facilement atteints de bronchiolites. Nous regrettons le mépris total avec lequel nous avons été traités par les porteurs de projet et par l'ARS (Agence Régionale de Santé)".

Les opposants ont dénoncé un intérêt purement financier dans ce projet, rejoint par Eva Joly. "On voit bien qu'au centre du projet il n'y a qu'un intérêt financier, et que l'on ne se soucie pas de la population. Pourquoi exposer la santé des habitants au profit d'actionnaires anonymes ? Ce projet, c'est un déni de démocratie flagrant."

Les associations espèrent encore faire changer les choses : ils réfléchissent à des recours en justice, et doivent être reçus au cabinet de la ministre de l'écologie dans le mois de mars.

 

Au. D. L'Avenir de l'Artois. Mer-9-3-11

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 12:47

 

Vitry-en-Artois.

Le moulin Vitryen s'associe à Carrefour.

LA FARINE DE VITRY SÉDUIT CARREFOUR.

 

Un boulot de 500 grammes, appétissant et estampillé Saveurs en Or : voilà le résultat d'un partenariat conclu entre le moulin Vitryen, L'Artésienne de Minoterie, et la chaîne de magasin Carrefour. Ce pain est disponible en rayon depuis près d'une semaine déjà. Confectionné dans les boulangeries des magasins, il est composé d'ingrédients de la région et notamment de la farine du moulin Vitryen.

Dans le souci d'encourager les producteurs locaux, Carrefour s'approvisionne chez eux. Grâce à la marque collective Saveur en Or, la chaîne de magasin assure à ses clients que le produits agréé respecte un certain nombre de critères de qualité dont celui de se fournir en matière première auprès des agriculteurs de la région.

 

Faire vivre les producteurs locaux.

 

"Saveur en Or existe depuis 2004, explique Marc Lelieu, chargé de promotion et de communication. Elle s'engage à respecter un cahier des charges bien précis et compte près de 366 produits en tous genres dans son catalogue. Trois commissions se réunissent par an. La prochaine se déroulera en décembre et devrait agréer une petite dizaine de produits supplémentaires." Ainsi, le boulot de 500 grammes que commercialise Carrefour, dans 15 magasins de la région, fait désormais partie de cette liste très sélective qu'approuve Saveur en Or.

"C'est important pour nous puisque cela témoigne de l'engagement de Carrefour à faire vivre les productions locales", souligne Joël Pagnot, responsable du magasin de Lomme et représentant de la chaîne à l'échelon régional. "Nous profitons également de la création de ce pain pour faire un peu d'histoire et rappeler à nos clients d'où vient le boulot. Des pancartes seront affichées dans nos boulangeries."

Une visite du moulin s'est déroulée le 17 novembre, avec l'ensemble des partenaires. Emmené par Martine Tartar, meunière et dirigeante du moulin, le cortège de visiteurs était composé du président de Saveur en Or, Jean-Marie Raoult, du directeur régional de Carrefour, Bruno Lebon, ainsi que de leur suppléants et collègues. La réunion s'est terminée par la signature de la convention. "Des agriculteurs aux consommateurs, nous encourageons l'emploi local et le DD", a souligné Jean-Marie Raoult.

Grâce à ce partenariat, les 25 emplois de la Minoterie gagnent en sûreté et la production artisanale est encouragée.

 

M. L. L'Avenir de l'Artois. Mer-24-11-10.

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 12:44

Dainville.

Travaux.

LA MAIRIE EST EN PLEIN CHANTIER.

Derrière le bureau d'accueil de la mairie de Dainville, on voit apparaître un mur. Depuis le mois de juin, les travaux de la nouvelle mairie ont débuté. L'aménagement pourrait se faire courant 2011.

 

Photo : Philippe Quandalle devant le plan de la nouvelle mairie.

 

Rassembler tous les services de la mairie en un même lieu, mais aussi être accessible pour les personnes à mobilité réduite, voilà les deux objectifs des élus dainvillois lorsqu'il a fallu penser le projet de construction de la nouvelle mairie.

Au mois de juin 2010, les premiers travaux de démolition ont débuté, justement pour démolir une partie du bâtiment. "La mairie de Dainville, il y a d'abord un bâtiment historique que nous avons conservé. Et puis il y a eu plusieurs extensions. Résultat, nous avions plusieurs niveaux, avec à chaque fois, deux ou trois marches à descendre", souligne David Petit, le directeur général des services.

 

Meilleur accueil.

 

D'autre part, le service des finances n'avait pas ses bureaux au sein même de la mairie faute de place. "Aujourd'hui, on sait ô combien les finances sont importantes dans une collectivité. Ces travaux étaient importants. Que ce soit pour l'accueil du public, mais aussi pour les conditions de travail de notre personnel", poursuit le directeur des services.

Depuis que les travaux ont commencé, Philippe Quandalle, adjoint aux travaux et Joël Obry, technicien, suivent le chantier au jour le jour. Jusqu'à la mi-juillet, les anciens locaux ont été démolis. Depuis, l'entreprise Spie Batignolles, en charge des travaux, est passée en phase de reconstruction. "Ils ont terminé les fondations et le sous-sol. Les fenêtres devraient arriver dans les semaines qui viennent et le bâtiment devrait être couvert avant les fêtes de fin d'année." La fin des travaux de l'extension de la mairie est annoncée au mois de juin 2011. Il restera ensuite à réhabiliter le bâtiment historique.

Les travaux terminés, l'ensemble des services actuellement disséminés dans plusieurs endroits de la ville réintégreront la mairie flambant neuve.

 

Bâtiment exemplaire.

 

"Dans ce nouveau bâtiment, nous avons voulu privilégier une approche environnementale. Les nouveaux locaux auront un label basse consommation. D'une part les lieux seront fortement isolés, nous aurons une toiture végétalisée et sur l'extension, seront installés des panneaux photovoltaïques. Une réflexion a été menée sur les lumières et sur les flux d'air. Nous souhaitons que ce bâtiment soit exemplaire", assure Philippe Quandalle, adjoint aux travaux.

À la fin de l'année 2011, l'ensemble des services aura réintégré la nouvelle mairie. Les travaux ont été estimés à 1,7 millions d'euros. Le bureau de madame le maire, par contre, ne devrait pas bouger, il sera toujours proche de l'accueil du public, pour qu'elle puisse être interpellée facilement.

 

Cécile Stoquert. L'Avenir de l'Artois. Mer-24-11-10.

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 12:40

Les coulisses du recyclage.

BIENTÔT DIX ANS DE TRI SUR LE TERRITOIRE.

 

Photo : Le Symevad aura bientôt un nouveau centre de tri.

 

Le tri des déchets ménagers fait désormais partie du quotidien de tous. Mise en place dans les grandes villes, puis dans la plupart des petites communes françaises, la sélection des déchets est devenue une compétence de la communauté de communes Osartis depuis le début des années 2000.

Réduire la pollution, préserver les ressources naturelles, utiliser moins d'énergie et préserver l'environnement : voilà les raisons qui permettent d'affirmer que le tri est nécessaire et que le recyclage est bénéfique pour tous. Malheureusement, ce n'est pas encore clair pour tous et il faut veiller au bon respect des règles.

Au sein de l'intercommunalité, Delphine Douliez et Michaël Stienne sont là pour informer, sensibiliser et organiser la collecte de tri. "Suite à un appel d'offre, nous avons employé la société Viar, située à Lambres-lez-Douai, afin de ramasser les déchets dans nos 33 communes, explique Delphine. Ils sont acheminés ensuite vers le centre de tri Symevad".

 

Encore des erreurs de tri.

 

Sensibilisation, réunions, distribution de poubelles, les démarches ont été nombreuses pour mettre en place le dispositif mais aujourd'hui il semble fonctionner correctement et les habitants se prêtent au jeu avec plaisir.

Le principe est le même qu'ailleurs : la poubelle jaune pour les emballages plastiques, le carton, les boîtes de conserves, aérosols et magazines. La petite poubelle verte pour les bocaux puis les bouteilles en verre. Enfin, une poubelle ordinaire pour le reste des déchets non recyclés.

Rien de bien compliqué, pourtant, les habitants commettent encore quelques erreurs. "Dans le bac jaune par exemple, on ne met pas les films plastiques comme ceux qui entourent les emballages ou les magazines, note Michaël. Les pots de yaourt ne doivent pas s'y trouver non plus, tout comme le papier cadeau ou le papier peint." Rien de surprenant pour le papier peint mais pourquoi pas les films plastiques et les pots de yaourt ? "Tout simplement parce que le plastique qui compose ces emballages est différent de celui qui compose les bouteilles de lait, briques de jus d'orange et tous les autres emballages collectés puis recyclés", explique le directeur du Symevad, Sébastien Chapelet. Il y a des PET puis les PEHD, deux sigles pour deux types de plastiques différents qui ne se recyclent pas de la même manière. Pour la même raison, la vaisselle cassée ne doit pas se retrouver dans la poubelle réservée au verre.

Pour veiller à ce que ces déchets intrus ne s'introduisent pas dans les balles de déchets qui partent au recyclage, le contenu des poubelles des habitants est envoyé au centre de tri. "Osartis adhère au Symevad tout comme la communauté d'agglomération du Douaisis ou d'Hénin-Carvin", souligne Delphine. Michaël ajoute : "Là-bas des employés séparent manuellement les déchets qui sont ensuite compactés pour former des balles, tels que des ballots de paille."

 

Une dépense d'énergie inutile.

 

Les erreurs sont donc, la plupart du temps, réparées avant de passer au recyclage. Mais elles ont un coût pour Osartis puisque les déchets qui ne partent pas au recyclage sont rassemblés par le Symevad puis pesés pour ensuite être facturés à la communauté de communes. Ces déchets non-recyclables devront être envoyés au centre d'enfouissement technique. "Cela a un coût et entraîne une dépense d'énergie. D'où l'intérêt de bien trier", souligne Delphine.

Mais les conditions devraient évoluer prochainement puisqu'un nouveau centre de tri du Symevad est actuellement en construction à Evin-Malmaison. D'autre part, "les centres de tri doivent recycler 60% des déchets ménagers, en 2012 nous devrons passer à 75%. Des études sont faites pour trouver des solutions concernant les déchets que nous ne prenons pas encore en charge", affirme le directeur du Symevad.

En attendant, la structure, tout comme Delphine et Michaël d'Osartis, veillent et poursuivent la sensibilisation à travers des réunions d'information et de la documentation.

 

Mélanie Louf. L'avenir de l'Artois. Mer-17-11-10.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 11:29

Michel2.JPG

 

 - Nous sommes dans un crise écologique majeure, en quoi est-ce que ton action contribue à résoudre un peu les problèmes écologiques d'aujourd'hui ?

 

C'est des produits bio que je vend, c'est des produits qui utilisent que des produits naturels donc on utilise pas de pétrole sauf pour le transport, sauf pour le travail du tracteur mais sinon les autres tous les intrants c'est des produits qui viennent de la nature. En plus c'est des sols qui sont normalement plus riches en matière organique donc qui stockent du carbone.

 

- Qu'est-ce que tu vend ?

 

Je vend des fruits et des légumes. Un peu de tisanes, un peu de fruits secs, du miel, du bon vin, des jus de fruits, du saussisson de haute montagne, des produits de la région et des produits du monde. Des produits d'Afrique, des produits de France.

 

- Je t'ai vu faire le Salon Colères du présent. Est-ce que tu avais un message à faire passer ?

 

Parce que faire du bio et faire dans le social c'est cohérent. Le salon Colères du présent c'est un lieu d'expression de tout ce qui est social, c'est à priori cohérent avec le fait de faire des produits bio. C'est ma manière de voir les choses. Quand on a créé ça on avait créé ça pour aller sur les marchés pour que le produit bio soit mis à la disposition de tout un chacun. Du bio pour tout le monde. Tout au moins pour que les gens qui ne veulent pas rentrer dans les magasins ils puissent voir qu'il y a des produits bio.

 

- Est-ce que tu pourrais me donner ton avis sur la situation du bio en France ?

 

Il faudrait qu'on puisse faire plus d'achat en direct quand on est commerçant, c'est pas toujours évident. Il y a une grosse partie qui passe en centrale d'achat. Moi j'achète à des producteurs et j'achète à un groupe.

 

 

- À quels producteurs locaux ?

 

Il y en a quelques uns. Avec François Théry à Gavrelle, avec Éric Leduc à Erlin-le-sec près de Saint Pol. Mais je ne peux pas passer mon temps sur la route à aller faire tous les producteurs. Et puis en plus dans la région on est la dernière région en surface de production en producteurs bio. Si on exclu je ne sais plus trop quelle région hors métropole. Mais en métropole, on est la dernière région avec presque rien en surface de production.

 

- Tu as remarqué une augmentation de la demande en bio ?

 

Ah ben on me regarde plus de la même manière qu'il y a 23 ans ! Il y a plus de commerçants non-bio que de commerçants bio, on est loin d'être majoritaires.

 

- Un dernier mot ?

 

Il y a une campagne (Terre de liens), je ne sais pas jusque quand, pour acheter des hectares pour mettre des producteurs bio. Parce que comme il n'y a pas assez de producteurs, il faut trouver du terrain. Il y a un projet à Bourg près de Saint Pol et puis à Ambricourt, et puis à Ohaing dans l'Avesnois. C'est une ferme, un verger bio qui a trouvé des repreneurs mais il faut du fric pour les installer. C'est près de Fourmies.

Pour qu'il y ait des producteurs bio, il faut qu'ils gagnent leur vie décemment. Donc il faut que le consommateur accepte de payer un prix normal. Il y a plein de consommateurs qui regardent pas au prix de leurs vacances, ils feraient mieux de  regarder au prix de leurs vacances et de pas regarder au prix de leur alimentation. Je pense à ce qui est vital et à ce qui est pas vital. Mais apparemment on est dans une société de loisirs, c'est plus important de prendre des vacances que de manger sainement.

 

Sur le marché d'Arras, mercredi 24 Novembre. Interview de Michel Feutry par A.G.I.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 16:44
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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:29

Arras.

Initiative.

LE MIEL DE VILLE, VITAL POUR LES ABEILLES.

On savait déjà que des ruches avaient été installées sur le toit du conseil général. On peut désormais en compter deux de plus sur le toit de l'hôtel de ville.

 

Aller voir les abeilles qui rentrent et sortent de leur ruche sur le toit du centre administratif, place Guy Mollet, cela se mérite. On peut emprunter l'ascenseur mais il ne va pas jusque sur le toit. Alors, on monte une à une les marches d'escalier et on attend que l'on ouvre la porte. On passe le pied dehors et on est d'abord ravi de la vue qui s'offre à nous. Le beffroi, la cathédrale et du vert un peu partout. Les abeilles ont trouvé une place de choix, se dit-on alors.

Depuis le mois d'août, Pascal Denis, apiculteur à Barly, près d'Avesnes-le-Comte, a installé deux ruches. "J'en ai mis huit autres non loin de la citadelle, avenue du mémorial des Fusillés." Pascal Denis est un amoureux fou des abeilles. Depuis qu'il a neuf ans, il s'intéresse à leur vie et possède des ruches. Aujourd'hui, il possède 68 ruches disséminées un peu partout dans l'Arrageois. Cette expérience à Arras même, c'est une première pour lui. "Le projet date de plusieurs années, il a fallu régler quelques problèmes administratifs avant de pouvoir installer ces ruches", note Thérèse Willot, adjointe au cadre de vie.

 

Une mortalité normale.

 

Cette implantation, en tout cas, ravit l'apiculteur. Parce qu'aussi étonnant soit-il, les abeilles se sentiraient mieux en ville qu'à la campagne. "Depuis que j'ai installé ces ruches, j'ai un taux de mortalité normal. Ce qui n'est pas toujours le cas à la campagne", regrette Pascal Denis.

Les pesticides dans les champs et autres traitements n'ont pas fait du bien à ces insectes qui ont du mal à lutter aujourd'hui. "Et pourtant, cela fait 45 millions d'années qu'elles sont présentes sur la terre", ajoute Pascal Denis. Les chiffres sont alarmants. D'après France Denis, son épouse, depuis 1995, 15 000 apiculteurs auraient disparu en France, et chaque année, on compterait entre 300 000 et 400 000 ruches en moins sur le sol français.

D'abord parce que des apiculteurs arrêtent de travailler, d'autre part parce que les abeilles ne résistent pas.

"Au final, l'air est plus sain en ville. Avant, on allait à la campagne parce que c'était moins pollué et que l'on respirait mieux. Ce n'est plus vrai", poursuit Pascal Denis.

"Ici, à Arras, elles ont ce qu'il faut pour se nourrir dans les différentes plantations de la ville. Mais aussi dans les différents espaces verts qui parsèment la cité atrébate. "Nous sommes une ville verte, assure Dominique Thelliez, directeur du service cadre de vie. En plus, nous faisons de nombreux efforts pour favoriser la biodiversité".

 

Première récolte en 2011.

 

Dans la ville, les abeilles peuvent trouver des tilleuls, des acacias, des fleurs aussi en quantité. En mairie, on réfléchit aussi à ne plus utiliser systématiquement des produits chimiques pour traiter. Des efforts ont déjà été faits, mais pas facile de concilier une ville propre et des traitements moins réguliers.

La première récolte de ce nectar de ville devrait avoir lieu dans le courant de l'année 2011. "Je pense que nous distribuerons ce premier miel, que les Arrageois puissent le goûter. Et puis, sur le pot, ce sera sympa de mettre le Lion, c'est un miel de la ville d'Arras. Il faut le mettre en valeur", avance Pascal Denis.

En attendant, les enfants des écoles, dans le cadre d'un atelier sur le jardinage biologique et les écosystèmes devraient venir voir les fameuses abeilles de la ville d'Arras et ainsi mieux comprendre comment le miel est fabriqué.

 

Cécile Stoquert. L'Avenir de l'Artois. Mer-20-10-10.

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:27

Sainte-Catherine-les-Arras.

Une reconversion réussie.

BBIO, LE PARADIS DES BÉBÉS BIO.

 

Photo : Annie Fischer semble épanouie dans sa nouvelle activité. C'est depuis son bureau, chez elle, qu'elle gère Bbio (http://www.le-monde-des-bebes-bio.fr/).

 

Des soins pour bébé, des soins pour maman, des vêtements, des cosmétiques et surtout du Bio, Annie Fischer est passée de la logistique au commerce bio pour bébé sur Internet. Cette ancienne Parisienne est arrivée à Sainte Catherine-lez-Arras en 2008. Avec elle, un petit bout de chou sur le point de naître et une vie professionnelle en stand by. Une occasion en or pour tout reprendre à zéro.

"Mon compagnon a été muté dans la région, nous étions tous deux dans la logistique, raconte-t-elle, j'ai démissionné pour suivre mon mari. J'avais le choix entre reprendre une activité salariée ici ou changer complétement."

 

Un long travail de recherche.

 

Grâce à la maternité, Annie s'est tournée vers les produits biologiques. "La grossesse fait réfléchir. On a tendance à faire beaucoup plus attention à ce que l'on consomme", explique la maman. Très vite, l'idée de créer un site web spécialisé dans les produits bio pour la maternité a germé. Bbio, Le monde des bébés bio, est né il y a un an et demi. "Lorsque nous sommes arrivés, l'offre était très dispersée. J'ai creusé l'idée d'un site internet avec l'aide d'Arras Initiative et de la BGE Arras (Boutique de Gestion Espace) qui dépend du réseau Je Crée." Malgré sa motivation, cela n'a pas été facile pour Annie. Deux années ont été nécessaires pour construire son projet et le mettre en oeuvre.

C'est avec la BGE qu'elle a reçu ses premières réponses satisfaisantes. "Au cours de rendez-vous individuels on élabore un dossier que l'on présentera aux institutions financières puis la BGE nous envoie vers les bonnes structures pour obtenir des prêts", indique la créatrice de Bbio. C'est dans ce cadre qu'elle a également pris contact avec Arras Initiative qui l'a beaucoup soutenu.

Le site est en ligne depuis un an. Aujourd'hui la jeune femme semble épanouie et fière de son activité et pour preuve, son site fonctionne plutôt bien. On y trouve de nombreux produits sélectionnés avec soin. De la maternité à la petite enfance, pour les bébés de 0 à 3 ans ou tout simplement pour les femmes de tous âges, elles sont nombreuses à trouver leur bonheur dans le monde des bébés bio. "Je choisis des produits certifiés biologiques et écologiques. KBA, USDA, Ecotex, ...", énumère Annie. Annie reste vigilante et n'hésite pas à tester elle-même ce qu'elle commercialise. Proche de ses fournisseurs comme de ses clients, la jeune femme accorde beaucoup d'importance à l'aspect humain malgré l'utilisation du web. "Contrairement à ce que l'on pourrait penser, j'ai beaucoup de contacts avec les clients. Ils n'hésitent pas à me solliciter." Et la jeune femme ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, elle a d'ailleurs suivi des stages  qui lui permettent désormais d'être formatrice en portage. De nouveaux parents font appel à elle pour apprendre à utiliser l'écharpe de portage, le porte-bébé ergonomique ou encore le sling, autre méthode pour porter bébé.

Tout un programme ! La petite entreprise de l'Arrageoise ne connaît pas la crise.

 

Mélanie Louf. L'Avenir de l'Artois. Mer-27-10-10.

 

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